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Lors des traditionnelles Batailles de Fleurs du Carnaval de Nice – Roi de la Pop Culture, des pluies de fleurs, de sourires et de rires ont accompagné les reines de beauté juchées sur 14 chars autour des contes et princesses de la littérature populaire.

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Carnaval de Nice Roi de la Pop Culture: comme chaque année, depuis un siècle et demi, Sa Majesté le Roi s’est emparé le 28 février des clés de la ville pour un règne éphémère en carton pâte et résine qui s’est prolongé jusqu’au 3 mars 2024. De jour comme de nuit, chaque sortie du Monarque, entouré de sa Reine et de son Carnavalon a donné lieu à une déferlante de parades géantes. Des chars mécanisés et parés de lumière, des costumes colorés, des Grosses Têtes, des musiciens, des fanfares, des danseurs, des parades, des acteurs de rue et pour les quatre Batailles de Fleurs, les plus belles compositions florales sont entrés en piste pour faire le show. Des comédiennes costumées ont défilé sur des chars parfumés aux senteurs du territoire Maralpin et ont lancé au public des milliers de fleurs.

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Les fleurs locales, star du Carnaval
En conservant le sens du burlesque et de la fête, les rituelles Batailles de Fleurs, concentrées sur la Promenade des Anglais et sur la Place Masséna, jouent toujours les stars avec de nombreux chars décorés de plus 20 000 tiges de fleurs et plusieurs tonnes de mimosas. Du haut des chars, de gracieuses jeunes filles ont lancé des bouquets parfumés et ensoleillés aux mains avides des spectateurs qui tentaient de les attraper dans des cris de joie et les emportant ensuite comme des trophées rares et précieux.

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Un spectacle unique au monde
Les Batailles de Fleurs sont un spectacle unique au monde, alliant élégance, beauté et charme, animé par des troupes de musiciens, d’artistes de rue et d’attractions étranges, burlesques ou biscornues. Les chars entièrement tapissés de fleurs (3000 fleurs piquées sur chaque char) sont habités de magnifiques mannequins et comédiennes, somptueusement vêtues de costumes follement originaux, ce qui ajoute au spectacle un aspect festif unique.

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Des brassées de fleurs jetées au public
Ces reines de beauté ont jeté au public des brassées de fleurs: mimosa, roses, glaïeuls, tulipes, gerberas, dahlias, lys, germinis, feuillages divers… Depuis des décennies, la traditionnelle Bataille de Fleurs – qui a grandement contribué à la réputation du Carnaval de Nice – offre à chaque édition une belle alchimie entre les chars fleuris, les magnifiques costumes sur la thématique de l’année, les troupes d’animation, les arts de rue et les musiques.

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Les chars des Batailles de Fleurs
Cette année, 14 chars de six mètres de haut sur deux de large ont été fleuris à la main par quinze filles et garçons sur le thème des Contes et Princesses de la Littérature Populaire (héroïne de conte, fable et pièces de théâtre populaire): Char de la reine: il était une fois – parce qu’elles nous ont fait rêver, les princesses de ces grands contes populaires ! Leurs carrosses, leurs pommes, leurs dragons sont un héritage féerique ; Peau d’Âne – autour de l’univers de Jacques Demy (Groupement Nouvelle Vague) ; Alice au pays des Merveilles – autour de l’univers de Lewis Carol (Garden Expo). Mary Poppins – Autour des carrousels et des jardins d’aquarelle (Groupement Nouvelle Vague) ; La Petite Sirène – Autour de l’univers des fonds sous-marins (Groupement Nouvelle Vague).

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Contes et princesses de la littérature populaire
Le petit Chaperon Rouge – Autour des forêts, des paniers en osier et des nappes à carreaux (Garden Expo) ; La Petite Fille aux Allumettes – Autour de la chaleur magique d’une allumette (Garden Expo) ; La Princesse et le Petit Pois – Il n’aura fallu que d’un petit pois pour écrire ce conte (Groupement Nouvelle Vague) ; Hansel et Gretel – Des friandises et une maison en pain d’épice cachent un bien terrible secret (Garden Expo) ; Boucle d’or et les trois Ours (3 tabourets, 3 bols, 3 lits… pourtant ils sont 4 ! (Garden Expo) ; Raiponse – Cette belle tresse tissée comme un épi de blé va la sauver (Groupement Nouvelle Vague) ; Les femmes de Molière: les savantes, les précieuses… – Qu’elles soient ridicules ou savantes, elles sont le plus souvent espiègles sous la plume de Molière (Garden Expo).

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Compositions florales, senteurs délicates…
Les balcons et leurs amoureuses – Leurs balcons sont devenus leurs scènes théâtrales de prédilection dans des nuits où même la lune s’empare des intrigues (Groupement Nouvelle Vague) ; Autour de l’univers des fables, La Tortue et la Grenouille – Elles trônaient sur nos cahiers d’écritures, on les a souvent récitées par cœur, puis on s’en est emparées comme si c’était devenu une nécessité pour ne pas oublier notre si belle culture populaire (Garden Expo). La décoration de tout ces chars est le fruit d’un long et méticuleux travail de 72 h de piquage de fleurs dans la nuit et le matin précédant chaque bataille.

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L’identité visuelle des chars confié à des plasticiens
Depuis 2005, le thème des batailles de fleurs s’accorde à celui des corsi carnavalesques. Un ou plusieurs plasticiens sont alors chargés de l’identité visuelle des chars. La réalisation proprement dite est quant à elle, assurée par l’Amical des fleuristes réalisateurs de Bataille de Fleurs de la ville de Nice. Les costumes sont confectionnés dans un atelier de création spécialement consacré aux Batailles de Fleurs.

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Plusieurs tonnes de mimosa offertes au public
Plusieurs tonnes de mimosa sont offertes au public par bataille et l’événement fait la promotion de la qualité et la grande variété florale de la Côte d’Azur, puisque 80% des fleurs proviennent de producteurs locaux. Les petits pompons jaunes éclatants sont les stars incontestées de la parade. Les branches sont cueillies la veille, à une vingtaine de kilomètres seulement. Les fleurs délicates sont ensuite traitées avec le plus grand soin : il faut que le mimosa soit éclatant pour le défilé. Savoir que ces minuscules soleils vont orner les chars est une fierté. Avant chaque défilé, une quarantaine de fleuristes piquent les fleurs une à une.

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Une procession parfumée filmée par 23 pays
Les chars formant une procession parfumée et croulant sous des brassées de fleurs multicolores ont, une fois de plus, conquis les spectateurs venus du monde entier sous l’œil d’un nombre considérable de médias issus de 23 pays différents. Sur la place, les chars décorés des plus belles compositions florales et les animations visuelles retransmises sur écrans géants, avec en toile de fond la grande roue ont émerveillé petits et grands.

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Exposition des chars
Avant chaque sortie, le public a le loisir de profiter de l’exposition des chars à proximité de la place Masséna. Le 3 mars, dernier jour du Carnaval, une véritable cérémonie de clôture a été organisée pour l’incinération du Roi. Le maire de Nice, Christian Estrosi a déclaré: « Nous souhaitons cette année faire de cette incinération un véritable spectacle. L’incinération sera l’occasion de terminer ce grand rendez-vous carnavalesque par une grande fête populaire et gratuite. »

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Focus sur les costumes des comédiennes
Les costumes des Batailles de Fleurs naissent dans un atelier de création complètement dédié à la couture et à la confection, au cœur de la Halle Spada. Ici sont confectionnés une vingtaine de costumes pour habiller les jeunes filles qui animent les chars des Batailles de Fleurs. Cet atelier unique en son genre a une particularité : la même équipe œuvre du premier trait de crayon à l’habillage sur les manifestations. Tous les costumes sont des modèles uniques conçus comme pour le théâtre ou le cinéma.

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Des maquettes réalisées en amont
Pour chaque costume, des maquettes sont réalisées en amont et respectent le thème du Carnaval. La confection prend entre 40 heures pour le plus simple et 200 heures pour le plus complexe, le costume de la Reine. Chaque année, de nouvelles méthodes sont expérimentées, pour les costumes comme pour les coiffes. Tulle, satin, lamé, velours, voile, paillettes : une grande diversité de matériaux est utilisée. Un véritable art éphémère orchestré par Caroline Roux et son équipe.

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Les origines des Batailles de Fleurs
Alphonse Karr a lancé l’idée de la Bataille de Fleurs: l’écrivain résidant à Nice, passionné de fleurs, a rêvé d’un spectacle où les gens pouvaient se jeter des bouquets parfumés au visage. En 1876, Andriot Saëtone, créateur du Comité des Fêtes, lança la première bataille sur la Promenade des Anglais. Initialement prévues pour divertir les premiers touristes, elles ont pris la forme de simples échanges de fleurs, mais se sont progressivement transformées en un véritable spectacle.

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De nombreuses nouveautés
En marge du Carnaval de Nice, une pluie de nouveauté a fait sont apparition. Sur la Promenade des Anglais, une nouvelle tribune agrémentée de deux rangées de promenoirs a pris place pour accueillir toujours plus de monde. Au Village du Carnaval, installé autour du Kiosque à Musique du Jardin Albert 1er, les festivaliers ont pu retrouver tous les jours et gratuitement des animations, stands gourmands, conférences et spectacles ainsi que la billetterie.

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Village du Carnaval
Ce village fut ouvert durant toute la durée du Carnaval. Sur la scène du Théâtre de Verdure, des animations et spectacles pour petits et grands furent programmé. A l’instar de ce qui est organisé dans le monde du cinéma, des masterclass du Carnaval ont donner la possibilité au public d’en savoir plus sur les Carnavals et de découvrir l’Histoire et les coulisses.

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4000 places supplémentaires
Les corsis des 21, 24, 28 février et 2 mars affichant complets, la direction du Carnaval a augmenté la jauge de 4 000 places supplémentaires, permettant ainsi l’accès à 15.000 spectateurs au total sur ces manifestations. Ces places étaient réparties entre les zones piétonnes de l’avenue Verdun (1 200 places) et de la Promenade des Anglais (1 800 places) et accessibles respectivement par les entrées E1 (côté Casino Rulh/hôtel Méridien) et E2 (côté Quai des États-Unis).

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