63e Jazz à Juan: Édition au Sommet et Records d'affluences

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©Festival Jazz à Juan – Kevin Lhermitte

Le 63e Jazz à Juan, qui s’est déroulé du 8 au 18 juillet 2024 à la Pinède Gould d’Antibes Juan-les-Pins, a connu cette année un record d’affluences avec 27 500 spectateurs. Les concerts Kool & The Gang, Toto et Pink Martini se sont joués à guichets fermés.

Le 63e Jazz à Juan n’a pas dévié d’un pouce depuis le concert initial du festival le 7 juillet 1960. Toujours aussi riche en musique jazzy, en light-shows éblouissants et en stars, le rendez-vous incluant Toto, Marcus Miller, Manu Katché, Sofiane Pamart, Kool and The Gang, Selah Sue… s’est affiché brillamment avec 27 500 festivaliers (10% de plus que l’année dernière) et une jauge de remplissage à 87%. Quant au Jammin’Summer Sessions, qui se prolonge durant tout l’été à Antibes Juan-les-Pins, il peut s’enorgueillir lui aussi d’avoir connu une formidable réussite puisqu’il afficha complet durant toute la durée du Festival.

©Festival Jazz à Juan – Kevin Lhermitte

Couvert par les médias du monde entier

Profitant de la non-concurrence du Nice Jazz Festival et marqué par une programmation exceptionnelle, le clap de fin de l’un des plus célèbres festivals de Jazz a résonné bien au-delà de la cité azuréenne, pas comme un adieu, mais plutôt comme un au revoir avec l’envie pour chacun de revenir l’année prochaine pour assouvir une soif de concerts et de découvertes pas tout à fait étanchée. Cerise sur le gâteau, au final, ce fut un grand festival, couvert par 75 Télévisions internationales, radios, journaux et web. Cette année, le site du festival a également enregistré une forte progression de 29,5% de visites supplémentaires.

©Festival Jazz à Juan – Kevin Lhermitte

Jammin’Summer

Dans l’objectif de présenter l’émergence du Jazz européen, le Jammin’Summer a profité de l’engouement des festivaliers pour le Jazz à Juan en présentant 18 concerts sur les deux scènes habituelles (Petite Pinède et Place Nationale). Ces musiciens de grande qualité, venus de toute la France (dont l’Île de la Réunion), ont fait le buzz en affichant complet durant tout la durée du Festival.

©Festival Jazz à Juan – Kevin Lhermitte

Un délicieux plateau étoilé

Sur l’immense scène de la Pinède Gould constellée d’étoiles et brillant de mille feux, les festivaliers ont pu savourer de grands moments de Jazz avec Manu Katché qui fut le parrain de Juan il y a quelques années, le trompettiste Erik Truffaz qui distilla ses ballades sur les musiques de films, le toujours énorme Avishaï Cohen dont la contrebasse s’est acoquinée sur les rythmes cubains, Joshua Redman impérial accompagné pour l’occasion de la chanteuse italo-américaine Gabrielle Cavassa. Sans oublier l’immense Marcus Miller et ses musiciens américains qui ont fait chavirer le cœur des azuréens avec leur Jazz fusion.

©Festival Jazz à Juan – Kevin Lhermitte

Le groupe Toto, toujours fidèle à sa légende

Selah Sue et son talent kaléidoscope teinté de jazz, soul et rap, le groupe Toto, toujours fidèle à sa légende, ainsi que Youssou N’Dour, l’enfant chéri de Dakar et ses mélopées aériennes teintées de notes africaines ont apporté une formidable émanation de tout son univers musical. Les prestations de Belmondo Deadjazz et la soirée Chris Potter – Brad Mehldau – John Patitucci et Jonayhan Blake se sont avérés grandioses. En revanche, Juan a connu une jauge plus modérée lors de la prestation musicale du virtuose Sofiane Pamart. Le pianiste aux mains d’or, icône du rap français et médaillé d’or du Conservatoire National de Lille, récompensé par 4 disques d’or et 2 disques de platine, figure emblématique du luxe, Sofiane Pamard mêla tout au long de sa prestation musicale, élégance et streetwear, inspiré du néoclassique et du jazz. Et s’il n’a pas vraiment convaincu les puristes avec un show et un toucher par trop appuyé, il a néanmoins séduit une nouvelle clientèle jeune de par la magie de son répertoire et la fusion unique de sa musique.

©Festival Jazz à Juan – Kevin Lhermitte

Jazz à Juan, toujours plus haut, toujours plus fort

Jazz à Juan, le légendaire Jazz Festival International de Jazz d‘Antibes Juan-les-Pins a lieu tous les ans au mois de juillet dans la Pinède Goud. Créé en 1960 par Jacques Souplet et Jacques Hebey, l’événement accueille depuis des décennies les plus grands jazzmen de la planète, de Louis Amstrong à Count Basie en passant par Nina Simone ou B.B. King. Le Festival est également ouvert aux jeunes artistes et permet aux nouvelles musiques de s’exprimer.

Un rendez-vous de légende

Difficile de citer tous ceux qui se sont produits dans le cadre magique de la Pinède Gould. Mais tous ont laissé leur empreinte pour la postérité, mais aussi les empreintes de leurs mains, que le visiteur peut découvrir scellées sur les trottoirs du boulevard Baudoin longeant la Pinède Gould. Hormis le Festival proprement dit, Antibes Juan-les-Pins, hometown du Jazz en Europe, a vibré durant tout l’été au son du Jazz, de tous les Jazz, à travers les concerts de la Jammin Summer Session, restant plus que jamais une plateforme de rencontres et de liberté créative, un terrain de jeu unique pour les artistes.