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En hommage à Ilan Halimi, jeune homme victime de la barbarie antisémite il y a près de vingt ans, un olivier de la paix, de la solidarité et de la fraternité a été planté à Nice.
Un olivier pour Ilan Halimi : à Nice, un geste fort en faveur de la paix et de la mémoire ! Une cérémonie empreinte de solennité et d’émotion s’est tenue en présence du Président du Département des Alpes-Maritimes, Charles-Ange Ginesy, de la sous-préfète Jehane Bensedira, et des représentants des cultes du département.
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Un arbre, un symbole universel
L’olivier, enraciné dans les traditions méditerranéennes, incarne depuis l’Antiquité les valeurs de paix, d’espérance et de résilience. Le planter en mémoire d’Ilan Halimi n’est pas un acte anodin. Il s’agit d’un geste fort, fédérateur, et profondément symbolique, qui affirme une volonté commune : lutter contre la haine et l’intolérance, et défendre une société unie autour des valeurs républicaines. « Planter un arbre, c’est faire acte de foi en l’avenir », a déclaré le Président du Département Charles-Ange Ginesy, soulignant l’importance de cet engagement collectif pour le vivre-ensemble, dans le respect des croyances et des identités de chacun.
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Mémoire, dialogue et fraternité
La cérémonie s’est articulée autour de quatre temps forts : la plantation de l’olivier de la paix ; le dévoilement d’une plaque commémorative, dédiée à Ilan Halimi, symbole de la lutte contre l’antisémitisme et toutes les formes de haine ; des prières de paix et d’espérance prononcées par les représentants des cultes présents et un moment de recueillement partagé, dans une atmosphère d’unité et de fraternité. Dans un monde marqué par les tensions, les replis et les fractures, cet acte rappelle que le dialogue interreligieux et le respect mutuel sont plus que jamais essentiels à la construction d’un avenir apaisé.
Une promesse collective
Ce geste, simple en apparence, devient un manifeste de résilience et d’humanisme. Il traduit l’engagement du Département à défendre la concorde, l’égalité, et la dignité de chaque citoyen. Un message fort adressé à toutes les générations. « Les différences ne sont pas des barrières mais des passerelles! », a affirmé le Président, appelant chacun à préférer « la main tendue à la division, l’espérance à la résignation ». Ce serment, incarné par l’olivier, vient rappeler que la paix ne se décrète pas : elle se construit, jour après jour, par des gestes, des paroles, des engagements.
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