Le Nice Jazz Fest 2024 est revenu sur le devant de la scène du 20 au 23 août pour quatre soirées exceptionnelles réunissant 40 000 festivaliers entre la Scène Masséna et le Théâtre de Verdure et sur l’ensemble des concerts « Jazz Off » de la Métropole et la ville de Nice.
Nice Jazz Fest 2024 : l’évènement musical de grande envergure peut cette année encore s’enorgueillir d’avoir fait un carton plein avec les 35 000 billets vendus et les 50 00 personnes ayant assisté au Jazz off à Nice et dans la Métropole. S’ouvrant sur six plateaux différents chaque soir, en plein air et en live, le Nice Jazz Fest! a déroulé le tapis rouge aux 24 groupes et aux grands noms d’envergure nationale et internationale venus se produire sur la Scène Masséna et le Théâtre de Verdure pour le plus grand bonheur des Niçois et de tous les amateurs de Jazz et de musiques actuelles.
Christian Estrosi remet le trophée Ferret a Stella Cole
Durant quatre jours, des milliers de festivaliers se sont massés devant la Scène Masséna et le Théâtre de Verdure pour danser, chanter, vibrer à l’unisson grâce à une programmation artistique de premier plan. Cette édition aura été marquée par la présence de grosses pointures du Jazz comme John McLaughlin, Dee Dee Bridgewater, Herbie Hancock… Ces légendes ont partagé la scène avec des talents émergents tels que Nas, Phoenix, Jungle, Omah Lay, Kenny Garrett ou encore Stella Cole. Cette dernière a eu l’honneur de recevoir le Trophée d’Honneur Ferret des mains de Christian Estrosi, Maire de Nice, et de l’humoriste Gad Elmaleh pendant la cérémonie d’ouverture. Lors de cette édition, le public a également pu profiter des talents humoristiques de la scène locale, autour du Bobar Comedy Club.
Christian Estrosi, Gad Elmaleh, Stella Cole ©Ville-de-Nice
Une édition novatrice et enchanteresse
Le Nice Jazz Fest 2024, succédant au Nice Jazz Festival et au Jazz à Nice a été organisé à Nice une première fois en 1948, puis tous les ans depuis 1971 (aux Arènes de Cimiez de 1974 à 2011). En raison de la crise sanitaire liée au covid, l’édition 2020 avait dû être annulée et celle de 2021 s’est déroulée uniquement sur la Place Masséna. Mais, revanche sur le passé, depuis 2021, les aficionados de jazz et de musique pop peuvent à nouveau se régaler de concerts flamboyants et de découvertes excitantes qui ont fait du Nice Jazz Festival l’évènement musical incontournable de l’été à Nissa la Bella. Cette année, entre légendes du jazz et découvertes, il y en avait pour tous les goûts et toutes les générations (rock, pop, hip hop, funk). Le Nice Jazz Fest! a une fois de plus démontré sa capacité à rassembler des talents venus des horizons les plus divers. Du groove captivant d’Arnaud Dolmen & Le Vitygroove à la légende du piano Monty Alexander, en passant par l’énergie détonante du groupe Phoenix, la scène du festival a vibré au rythme de performances qui ont conquis le cœur des spectateurs. Cerise sur le gâteau : sur place entre les concerts, les spectateurs ont pu profiter des nombreux postes de restaurations mis à leur disposition.
Stella Cole ©Ville-de-Nice
Un festival rassembleur, convivial et familial
Déplacée à la fin d’août en raison de la tenue du Tour de France et des Jeux olympiques Paris 2024, la manifestation toujours plus éclectique continue d’être fidèle à sa réputation. 75 ans après sa première édition, le Nice Jazz Fest! s’est voulu – encore plus que les autres années – rassembleur, convivial et familial. Pour ce faire, cet événement musical de grande envergure a déployé ses scènes jazzy dans un cadre unique au monde, entre la Promenade des Anglais bordée par les flots bleus de la Méditerranée et la vieille ville, ses marchés colorés et parfumés, son atmosphère animée et les majestueux Jardins Albert 1er.
Gad Elmaleh & Christian Estrosi ©Ville-de-Nice
Un pont entre les culture
Cet année le nom du Nice Jazz Festival s’est transformé en Nice Jazz Fest!. De plus, deux nouveaux espaces ont été ajoutés à ceux du Théâtre de Verdure et de la Scène Masséna dont le village Kind of Blue. Destiné aux jams qui se déroulaient traditionnellement dans les hôtels après les concerts, avant de prendre place dans les jardins Albert 1er. Autre nouveauté, un club enfants a éclos au sein du Nice Jazz Fest! afin que ces derniers puissent s’amuser pendant que les parents profitent à loisir des concerts. La Ville a également pris des mesures pour rendre le festival accessible aux personnes en situation de handicap, permettant aux spectateurs sourds et malentendants de vivre la musique grâce à des gilets vibrants. Toutes ces innovations ont été soulignés par Christian Estrosi lors de l’inauguration du Nice Jazz Fest! : « Pont entre les cultures, la musique a joué le rôle qui est le sien : unir les générations et les continents, c’est ainsi que nous concevons le Nice Jazz Fest !, comme un lieu de vie et de rencontres où la musique et la Ville de Nice s’unissent pour rayonner ensemble. »
Nas célèbre ses trente ans de carrière sur la Scène Masséna
En ouverture du festival le 20 août, le rappeur américain Nas, véritable figure emblématique du rap américain, émergeant du quartier du Queens à New York en 1973 et fils du trompettiste Olu Dara, a célébré ses trente ans de carrière sur la Scène Masséna en interprétant des extraits de son album culte Illmatic comme Halftime, Ain’t Hard to Tell, Life’s a Bitch ou encore The World Is Yours. Accompagné sur scène d’un batteur et d’un DJ, Nas apporta à son show une dimension détonante et explosive. Au Théâtre de Verdure, le trio californien Thee Sacred Souls, composé du vocaliste Josh Lane, du batteur Alex Garcia et du bassiste Sal Samano, a mis la barre très haute pour enflammer ce début de Festival en interprétant des morceaux comme Overflowing, Will I See You Again? ou Easier Said Than Done. Pour que la fête soit encore plus délectable, au milieu de ce soul vintage enivrant, mélangeant à merveille groove et RnB, le chanteur a pris plaisir à se mêler à la foule en délire.
Kenny Garrett, Stella Cole, Jungle…
Le 21 août, la soirée au Théâtre de Verdure démarra en compagnie du pianiste cubain Alfredo Rodriguez. Ce fut ensuite au tour de Kenny Garrett, l’un des plus grands saxophonistes américain qui peut s’enorgueillir d’avoir partagé la scène avec Miles Davis, Art Blakey ou Chick Corea de dérouler à travers ses interprétations son poignant résumé de carrière, constellé de fantômes qu’il a su si bien rendre vivants. Place ensuite à Stella Cole la chanteuse intemporelle de la génération Z qui cartonne sur Tiktok, d’affronter le public. La chanteuse américaine, fan de Judy Garland et Barbra Streisand, a fait sensation avec un répertoire où elle su faire cohabiter une reprise de Flowers, hit signé Miley Cyrus, avec Uptown Girl, de Billy Joel, pour revenir à P.S. I Love You, un classique de 1934 chanté par Bing Crosby, Billie Holiday ou Diana Krall. Sans oublier l’éternel Cry Me A River, chanson passée entre les cordes vocales d’une infinité de grands noms. Côté Scène Masséna, le chanteur néo-zélandais Jordan Rakei accompagné de son soul, jazz et électronique, Omah Lay, ainsi que le groupe Jungle et leur musique ultra-funky rameutaient les foules pour trois concerts d’une rare intensité qui ont fait danser les Azuréens jusqu’au bout de la nuit.
Phoenix enflamme le Nice Jazz Fest
La soirée du 22 août débuta avec Arnaud Dolmen & Le Vitygroove, un collectif qui mêle habilement Jazz, gwo ka et rythmes caribéens. Dès les premières notes, Arnaud Dolmen, à la batterie, installa une atmosphère à la fois intense et relaxante. Leur performance fut un véritable voyage sonore où les rythmes traditionnels ont rencontré des harmonies modernes pour un résultat des plus captivants. Le pianiste adulé, Monty Alexander, a ensuite pris la scène du Théâtre de Verdure, apportant avec lui toute la richesse de ses influences caribéennes. Cette figure incontournable du jazz international a terminé son show sous l’ovation du public. Sur la Scène Masséna, place au groupe Phoenix, la médaille d’or des groupes de rock français. Ce concert événement a emporté la foule dans un manège d’ivresse et le public en transe, qui en a vu de toute les couleurs, a pu faire son cinéma. Ce psyché… délice à consommer sans modération, pourvu qu’on ait l’ivresse, a porté en triomphe Thomas Mars. Après ce bain de foule dans lequel les spectateurs ont plongé littéralement jusqu’à en perdre la tête, les supers héros du rock, au style inimitable consacrées par un Grammy Awards en 2010, ont interprété leurs morceaux phares, accompagné d’une touche live irrésistible qui a enflammer l’enceinte du Nice Jazz Fest !.
Théâtre de Verdure complet et Scène Masséna flamboyante
Enfin, le 23 août et dernier jour du Nice Jazz Fest!, la soirée s’est ouverte en compagnie de la chanteuse Kareen Guiock-Thuram dans un Théâtre de Verdure affichant complet. Le public accueilli ce superbe rendez-vous jazzy par un tonnerre d’applaudissement. L’artiste auréolé de la Révélation Jazz Magazine et Jazz News, interpréta quelques morceaux de son opus Nina, un hommage à l’œuvre immense de Nina Simone qui marqua l’histoire du Jazz autant que la pop culture. Du côté de la Scène Masséna décorée aux couleurs de la star grâce à des boules à facettes, Yamê clôtura en beauté les festivités du Nice Jazz Fest!. Entouré de trois choristes, un batteur, un DJ et un bassiste, le virtuose autodidacte de l’urbain ne manqua pas de partager des anecdotes avec les Niçois en racontant ses débuts dans les Jam. Le prix de la révélation masculine aux dernières Victoires de la musique a mis le feu à la Scène Masséna en dansant et en chantant derrière son piano.
©Ville-de-Nice
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