44ème Régates Royales: Dragons et Vieux Gréements à Cannes -

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La 44ème édition des Régates Royales organisée par le Yacht Club de Cannes du 19 au 25 septembre 2022 a rassemblé une flopée de yachts classiques, vieux gréements et Dragons pour des régates acharnées.

Régates Royales : nées en 1929 pour honorer le Roi Christian X du Danemark, elles regroupent depuis 1979 les Yachts Classiques de la Grande Bleue, les Classes Métriques et les Dragon. A Cannes, Les Régates Royales représentent le plus grand rendez-vous annuel pour les passionnés de yachts classiques.

Les Dragons ouvrent le bal

Comme à l’accoutumée, le 19 septembre, les Dragon ont ouvert la compétition en disputant la Coupe de France, l’une des épreuves phare du circuit international. Une météo exceptionnelle et un vent d’Est soufflant entre 12 et 20 nœuds ont joué en leur faveur. Les Dragon ont offert un spectacle splendide dans la rade Est de Cannes. Le même jour, au village des régates, le public a pu admirer la superbe exposition photographique de Carlo Borlenghi.

Short et tee-shirts aux couleurs des bateaux

Le 20 septembre, après cette mise en bouche spectaculaire, les Classics sont entrés en piste pour régater dans des conditions météo de rêve. Que ce soit en Dragon, Tofinou, 5,5 MJI, ou Classics, les équipages en tenues d’été – short et tee-shirts aux couleurs des bateaux – s’étaient attaqués dès le matin au chargement des voiles, à l’ultime lustrage des pièces d’accastillage, le plus souvent à la peau de chamois, car rien n’est trop beau pour ces véritables œuvres d’art où le teck et l’acajou sont omniprésents.

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Régates de haute voltige et ballet spectaculaire

Le 20 septembre, ce bel événement nautique a réuni sur le grand tapis bleu de la Méditerranée, les plus beaux et les plus grands voiliers de course, comme le gigantesque Shenandohah, construit en 1902 et mesurant 54 mètres, ou encore Manitou, l’ancien voilier de John Fitzgerald Kennedy, dont la légende prétend qu’il a parfois embarqué Marilyn Monroe pour des croisières en amoureux.

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Minute de silence pour la Reine Elisabeth II

Le même jour, avant de s’affronter, les navigateurs venus des quatre coins du monde se sont amarrés devant le Quai Laubeuf et leurs vieux gréements ont offert tout au long de la journée des régates de haute voltige et un ballet spectaculaire sur les eaux turquoises entre la baie de Cannes et le golf Théoule-sur-Mer. Enfin, en ce jour des funérailles de la Reine Elisabeth II à Londres, une minute de silence a été observée à 10 heures, notamment par les équipages britanniques, nombreux sur ces Régates Royales.

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Un parcours côtier musclé et animé

Le 21 septembre, la course s’est disputée dans un vent d’Est soufflant entre 15 et 25 nœuds avec des rafales à près de 30. Le parcours côtier concocté par le Yacht Club de Cannes pour les Classics, a été aussi musclé qu’animé, avec un spectacle à couper le souffle. En rade Est, balayée par un fort clapot, les Dragons ont couru trois manches.

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De rares privilégiés en course avec Thelas

Du côté des vieux gréements, quelques rares privilégiés ont pu suivre cette folle journée à bord de Thelas, un moteur-yacht classique de 67 pieds, dessiné par l’Anglais Norman Hart, construit en 1936 à Amsterdam, et affrété par le Yacht Club de Cannes pour ses partenaires et invités. Ce bateau unique appartient à Corrado Lopresto, un passionné d’automobile qui possède une extraordinaire collection de voitures et de prototypes, la plus importante d’Italie. Difficile de ne pas faire le lien entre cet architecte italien et les propriétaires et marins des Régates Royales, dénichant et restaurant des voiliers de légende ayant marqué l’histoire de la voile internationale.

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Victoire portugaise pour les Dragons

Le 23 septembre et dernier jour de course, les Classics ont encore eu droit à une journée somptueuse en rade de Cannes, sous un chaud soleil et dans un vent soufflant entre 7 et 10 nœuds de secteur Sud-Est. Les Dragons ont achevé leur championnat, la victoire revenant à l’équipage portugais mené par Michaël Zainkel, devant le Suisse Dirk Oldenburg et les Français Géry Trentesaux, Jean Queveau, Christian Ponthieu et Sofian Bouvet. En 5,5 MJI, le double médaillé olympique polonais en Finn et champion du monde de Star Mateusz Kusznierewicz n’a pas fait de détails, s’imposant en gagnant cinq des sept manches lors de ce French Open Championship.

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Ambiance chaleureuse et conviviale

Après la course, les concurrents de toutes les nations, aussi burinés qu’heureux et décontractés, n’ont cessé de féliciter spontanément et dans une ambiance bon enfant, à la fois les comités de course, et les très nombreux bénévoles, sans lesquels les Régates Royales ne seraient pas le plus grand rassemblement mondial de bateaux classics.

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Sublime dîner offert aux propriétaires

En fin de soirée, après avoir festoyé joyeusement, que ce soit avec les One tonners ou IGY, gérant désormais le port de Cannes, les marins ont retrouvé leurs bateaux et leurs automatismes dans un vent plus léger que ces derniers jours, mais juste merveilleux pour régater, laissant la tactique prédominer… avant de « refaire la régate » sur le quai Saint-Pierre. Un sublime dîner a été offert aux propriétaires le 22 septembre au soir à l’Écrin Plage par Patrick Tartary l’hôte du Palm Beach.

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Régate pluvieuse, régate heureuse

Le dernier jour de compétition, après une semaine absolument merveilleuse côté météo, la pluie s’est invitée en baie de Cannes, comme sur tout le pays, et les équipages et bateaux ont été copieusement rincés, mais ont pu disputer une ultime course en guise d’apothéose. Et comme selon l’adage, régate pluvieuse, régate heureuse…

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Un parcours côtier aux petits oignons

Avant de se rassasier et s’hydrater, les 130 concurrents de ces 44èmes Régates Royales, ont pris beaucoup d’eau et dessalé leurs cirés lors de cette ultime manche, disputée dans un vent de Nord-Est irrégulier et ponctué de grains. Une fois encore, le comité de course a mouillé un parcours côtier aux petits oignons, lançant le premier départ à midi pétantes, avec une précision suisse ! Dans la catégorie Époque Aurique de 15 mètres, la course a été une fois encore superbe entre les trois P Class Olympian, Chips et Corinthian – tous monotypes.

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Les vainqueurs

Dragon : Powow (Michaël Zainkel/Suisse); 5,5 MJI : Aspire (Mateusz Kusznierewicz/Pologne); 12 M JI : Kiwi Magic (Johan Petresen/Norvège); Tofinou : Pitch (Patrice Riboud/FRA): Smeralda : Vamos mi amor (Charles de Bourbon/Mon); Big boats (BB) : Viveka (Gery Hatkins, GBR); Époque Aurique > 15 M (EAA) : Scud (Patrizio Bertelli/ITA); Époque Aurique < 15 M (EAB) : Kismet (Richard Matthews/GBR); Époque Marconi > 15 M (EMA) : Varuna of 1939 (Jens Kellinghussen/NED); Époque Marconi < 15 M (EMB) : White Wing (Michael Sparks/USA); Ton Cup Classic (TCC) : Arcadia III (Bruno Ricciardi/FRA); Classic Marconi (MC) : Sagitarius (Thierry Laffite/FRA). Trophée UNCL One Ton Classic : Clarionet (Phil Crebbin/GBR).

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Merci aux partenaires

Les partenaires des 44èmes Régates Royales : Banque Populaire Méditerranée, Marinepoool, Département des Alpes Maritimes, Ville de Cannes, mais aussi Lacaponton, Hôtel Martinez, Palm Beach, Palais des Festivals et des Congrès, FFVoile et IGY Vieux port de Cannes.