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Zara couronnée au MAPIC AWARDS 2025 : reconnaissance mondiale à Cannes de la success story qui défie le marché textile, 50 ans de révolution et un futur qui s’écrit encore plus vite.
MAPIC AWARDS 2025 : à Cannes, Zara a décroché une distinction qui sonne comme une évidence : celle de marque de détail la plus influente des trente dernières années. Une reconnaissance internationale pour une enseigne qui n’a pas seulement suivi les tendances – elle les a imposées, accélérées, parfois même créées. Cinquante ans après l’ouverture de sa première boutique à La Corogne, Zara continue de dicter le tempo mondial de la mode. Plus qu’une marque, un phénomène. La fast-fashion est née en Espagne. Cinquantenaire ou non, Zara n’a jamais paru aussi jeune.
Philippe Journo, Président et Fondateur de la Compagnie de Phalsbourg (au centre) ©YesICannes.com
Le génie Ortega : la mode en vitesse accélérée
L’histoire commence presque modestement : un atelier galicien, trois personnes — Amancio Ortega, sa femme et son frère — et des pyjamas cousus à la main. Personne n’imagine alors que la fast-fashion, terme inventé par le New York Times en 1989 pour décrire la dynamique explosive de Zara, va changer le visage mondial du prêt-à-porter. L’intuition d’Ortega dépasse la simple stratégie : renouveler les collections en continu, produire en petites quantités, tester, ajuster, recommencer, maintenir les stocks au minimum, placer les ateliers près de l’Europe pour aller plus vite que tout le monde. Résultat : entre la création d’un modèle et son arrivée en boutique, six semaines. Une cadence inédite, un modèle étudié par les business schools, un raz-de-marée international.
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Un empire à 164 milliards d’euros
Aujourd’hui, Inditex – le groupe derrière Zara, Massimo Dutti, Bershka, Pull & Bear, Stradivarius ou Oysho – pèse 164 milliards d’euros de capitalisation.
En 2024, le groupe a enregistré 38 milliards d’euros de chiffre d’affaires, en hausse de 7,5 %. Et une santé insolente dans un secteur où les faillites s’accélèrent : alors que d’autres s’essoufflent, Zara avance. Toujours deux livraisons par semaine en boutique, toujours des modèles renouvelés presque chaque mois, toujours une machine créative en perpétuelle ébullition. C’est simple : Zara n’attend jamais le marché, elle le devance.
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L’anti-Shein, l’anti-Primark : un positionnement qui surprend
Si Zara reste une championne de la fast-fashion, elle s’est progressivement éloignée des codes du low-cost. Pas de politique agressive de promotions, très peu de publicité, une montée en gamme assumée : flagships monumentaux dans les capitales, collaborations pointues, diversification (beauté, maison, parfums, cafés intégrés en boutique), amélioration constante de la qualité, hausse progressive des prix. Zara Hair, lancé début 2025, n’est que le dernier exemple d’une marque qui ne se contente plus d’habiller les silhouettes, mais ambitionne de modeler un lifestyle global.
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Numérique, expérience et désirabilité : Zara version 2025
L’autre révolution de Zara s’est jouée discrètement : réservation de cabines d’essayage en ligne, synergies entre e-commerce et magasins, parcours digital fluidifié, personnalisation pointue grâce aux données. Plus qu’un détaillant, Zara est devenue une expérience, immersive, instantanée, calibrée pour une génération qui veut tout, tout de suite, mais avec style.
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50 ans, une couronne, et après ?
En 2025, Zara fête les 50 ans de sa première boutique. Et au MAPIC à Cannes, l’enseigne a été célébrée comme l’une des marques les plus visionnaires de l’histoire du retail. Son modèle, souvent imité, rarement égalé, continue de se réinventer : plus durable, plus digital, plus sensoriel, parfois plus premium, mais toujours fidèle à sa philosophie d’origine : proposer la mode du moment, exactement au moment où le monde la demande.
Zara Hom ©cap 3000
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