Nice fête sa première année d’inscription au Patrimoine mondial de l’UNESCO par une cérémonie festive dans les jardins de la Villa Masséna avec dévoilement de plaque commémorative et feu d’artifice face à la Promenade des Anglais.
Nice, « ville de la villégiature d’hiver de Riviera« , a été classée au Patrimoine mondial de l’Unesco le 27 juillet 2021. Pour souffler sa première bougie, le dévoilement d’une plaque commémorative dans les jardins de la Villa Masséna et un feu d’artifice face à la Promenade des Anglais ont fait briller Nissa La Bella.
Nice « ville de la villégiature d’hiver de Riviera »
Nice a été inscrite « ville de la villégiature d’hiver de Riviera« , lors de la 44e session du Comité du patrimoine mondial organisée par l’UNESCO en Chine à Fuzhou. Cette inscription consacre son patrimoine architectural, paysager et urbanistique exceptionnel, façonné par 200 ans d’histoire. Le résultat de ce long processus, entamé en 2012, et dont le pilotage avait été confié à l’ancien Ministre de la Culture, Jean-Jacques Aillagon, jusqu’à sa candidature officielle déposée en 2017, a été couronné de succès l’année dernière.
Valeur Universelle Exceptionnelle
Par cette décision d’inscrire Nice « ville de la villégiature d’hiver de Riviera« , l’UNESCO a reconnu la Valeur Universelle Exceptionnelle de 522 hectares de paysage urbain historique, au cœur de Nice, exemple éminent de fusion d’influences culturelles internationales, formé de la moitié du 18e siècle à la moitié du 20e siècle par la villégiature d’hiver cosmopolite. L’évolution de la station balnéaire, principalement influencée par sa situation au bord de la mer Méditerranée et sa proximité avec les Alpes, en font l’un des lieux les plus prisés au monde.
Patrimoine riche et diversifié
Le patrimoine architectural de la ville comprenant la Promenade des Anglais, l’Hôtel Negresco, l’Opéra de Nice, l’Église Russe… mais aussi des centaines de villas, palais, palaces et immeubles niçois datant du 19ème siècle au début du 20ème siècle, font désormais partis de l’histoire de Nissa La Bella, qui depuis un an porte haut et fort son nom.
Nice élue Capitale d’hiver
Jusqu’à l’aube du XIXe siècle, Nice était une vieille bourgade du royaume de Piémont-Sardaigne encadrée par une colline au château détruit et la rivière du Paillon. Les récits de voyages de l’écrivain écossais Tobias Smollett, publié vers 1766, vont ensuite la mettre à la mode et notamment captiver le public anglais. Une ville nouvelle se développe et devient à cette époque une véritable « capitale d’hiver » pour riches oisifs, rentiers et aristocrates.
Nombreuses activités touristiques
Vers 1850, des parcs et des promenades sont aménagés pour profiter du plein air. Des espèces exotiques, comme les palmiers ou les orangers, viennent peupler les terrains pelés. Plus tard de nombreuses activités touristiques sont mises en places pour distraire ces touristes en tout genres.
Ville cosmopolite et internationale
Au cours du siècle suivant, plus de 150 000 résidents de toutes origines – du Royaume-Uni, de Russie, d’Allemagne, d’Autriche-Hongrie, puis de toute l’Europe et d’Amérique – attirés par la douceur de son climat, l’exotisme de sa végétation, son ouverture sur la Méditerranée et ses panoramas de rêve, quittent les brumes et les frimas du nord pour se réchauffer au doux rayons du soleil azuréen. La fusion de toutes ses influences culturelles ont débouché sur une variété de styles architecturaux, de conceptions et de décorations de bâtiments qui, depuis, expriment son caractère varié et universel de villégiature d’hiver.
Ville référence du patrimoine mondial
« Nice, notre ville que nous aimons tant, est inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco. Elle devient, pour la planète entière, une des villes-références du patrimoine mondial. C’est un événement historique, unique dans notre histoire par sa dimension et son retentissement. » C’est par ce tweet que le maire de Nice, Christian Estrosi avait annoncé le 27 juillet 2021, l’inscription de sa ville au Patrimoine Mondial de l’Humanité.
Moins de nuisances olfactives et sonores
Lors de son allocution à la Villa Masséna, l’élu a rappelé qu’un titre peut aussi être retiré: « Il s’agit maintenant de respecter les conditions du comité pour préserver le patrimoine classé. » Ainsi, pour l’ensemble des aménagements urbains à l’intérieur de la zone, les permis de construire et de démolir devront désormais obtenir l’avis conforme de l’architecte des Bâtiments de France. Cette distinction obtenue par la ville de Nice représente une image de ville apaisée, donc respectueuse de l’environnement, avec moins de nuisances qu’elles soient olfactives ou sonores.
Plaque commémorative et feu d’artifice
Pour célébrer ce premier anniversaire, une cérémonie a été organisée dans les jardins de la Villa Masséna avec le dévoilement de la plaque commémorative qui, par la suite, sera apposée sur la façade de l’Hôtel de Ville. Pour clôturer ce bel événement, en fin de soirée un magnifique feu d’artifices tiré sur les eaux turquoises de la Grande Bleu est venu enflammer la voûte étoilée de la Promenade des Anglais.
Les personnalités présentes
La cérémonie à la Villa Masséna s’est déroulée en présence de Christian Estrosi, Maire de Nice, Président de la Métropole Nice Côte d’Azur, Président délégué de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, Véronique Roger-Lacan, Ambassadrice déléguée permanente de la République française auprès de l’UNESCO, Jean-Jacques Aillagon, Ancien Ministre de la Culture, Président de la Mission Nice Patrimoine Mondial, Gérard Baudoux, Adjoint au Maire de Nice délégué au Projet UNESCO, au Patrimoine Historique, à l’Archéologie et au Mécénat.
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