Nice Jazz Festival Affiche Complet Pour sa 71ème Edition

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La 71ème édition du Nice Jazz Festival a fait un tabac à Nice en affichant complet sur ses deux scènes grâce à une flamboyante et excitante programmation.

Fidèle à sa réputation d’événement musical rassembleur et familial, le Nice Jazz Festival a accueilli pour sa 71ème édition les plusieurs grands noms de la scène internationale parmi lesquels les Black Eyed Peas qui signent leur grand retour, l’inégalable Nile Rodgers avec Chic, l’icône des années 90, Neneh Cherry. Mais également ceux qui ont fait les gros titres de l’actualité musicale ces derniers mois comme Angèle et The Blaze, Bigflo et Oli et Hocus Pocus.

Black Eyed Peas ©Julien Veran

Une longue histoire d’amour à Nice

Entre le Jazz et Nice, c’est une longue histoire d’amour qui se réinvente chaque année depuis 70 ans, la musique occupant une place importante dans le cœur de Nice. Le Nice Jazz Festival vit le jour en 1948 et s’appelait alors le Nice Jazz. A partir de 1974, le Festival de Jazz à Nice investit le jardin des Arènes de Cimiez et se déroule chaque année, au milieu des oliviers et des ruines. En 1994, le Festival du Jazz de Nice appelé la Grande Parade devient le Nice Jazz Festival. Il bouscule les traditions en s’ouvrant à l’éclectisme et aux courants musicaux diversifiés.

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Le Nice Jazz Festival 2019 affiche complet

Pari de nouveau gagné pour les organisateurs du Nice Jazz Festival, puisque, comme prévu, la foule s’est déplacée en masse le jour de son ouverture, (plus de 7 300 personnes) pour vibrer et danser aux sons disco-funk de la machine à tubes Nile Rodgers & Chic. Le lendemain, ils étaient 10 000 à se fondre dans le répertoire acidulé et savoureux d’Angèle, la chanteuse belge qui cartonne actuellement dans l’hexagone avec ses tubes La Loi de Murphy et la Thune avec 35 millions de vues sur YouTube. L’une des artistes les plus demandées et courtisées actuellement : la fantastique saxophoniste anglaise Nubya Garcia a elle aussi électrisé les foules grâce à la générosité de ses notes et la puissance de ses solos de saxophone.

©David Nouy

Deux espaces, deux ambiances

Dans ce cadre unique au monde, niché entre la Promenade des Anglais et les flots bleus de la Méditerranée, la vieille ville, ses marchés colorés et son atmosphère animée et les majestueux Jardins Albert 1er, le Nice Jazz Festival, cette année encore s’est révélé être le lieu incontournable pour les plus grands artistes de la scène musicale mondiale. Le 16, 17 et 18 juillet entre la Scène Masséna et le Théâtre de Verdure, les deux espaces dédiés à la musique en tous genres, le décor était planté. Dans ces deux ambiances complètement différentes les douces et furieuses prestations musicales de Jacob Banks, Neneh Cherry, Christian Mc Bride, Fred Nardin Trio, Nubya Garcia, The Blaze, Makaya Mc Craven, Jordan Rakei, Christian Sands, Judi Jackson, Black Eyed Peas, Kokorovo Makaya, Sarah Mckenzie, Ezra Collective, Orquestra Akokan… et autres artistes de grand renom, ont pratiquement fait exploser la pelouse et les gradins tant la foule était denses et compact.

©Philippe Viglietti

Remise du Prix Ferret à Christian McBride

Après une inauguration en grande pompe et la remise du Prix Ferret à Christian McBride, ce fut au tour de Numya Garcia d’ouvrir le bal du 71ème Nice Jazz Festival à Nice au Théâtre de Verdure le 16 juillet. Figure forte de la résurgence du jazz anglais, Nubya, influencée sur scène par ses origines caribéennes et son héritage afro, sa générosité, ses notes puissante et ses solos de saxophone, ont fait vibrer le public et les gradins. Sur la Scène Masséna, c’est l’icône des années 90 Neneh Cherry qui a fait résonner son timbre de voix Icône dur et puissant avec Broken Politics, son nouvel album.. Tout au long de la soirée se sont également produits Jaco Banks, Fred Hersch Trio, Christian McBride Situation, Nile Rodgers & Chic.

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Le 16 juillet soirée danse floor avec Nile Rodgers & Chic

De son nom de scène, The Hilmaker, cet élégant guitariste en costume rose, a électrocuté avec sa Stratocaster 1959 les 7 300 personnes venus boire avec ivresse sa musique disco-funk de cette machine à tubes. Accompagné de son groupe emblématique des années 70, il a transformée la pelouse Masséna en plein centre-ville de Nice en un véritable dance floor en enchaînant les tubes de Madonna (Like a Virgin et Material Girl), Diana Ross (I’m Coming Out), David Bowie (Modern Love, Let’s Dance), Sister Sledge (We Are Family), Daft Punk (Get Lucky), Duran Duran (Notorious) mais aussi I Want Your Love, My ForbiddenLover et Le Freak. Pour finir en beauté cette boom dansante, le morceau Good Times s’est conclut par la batterie lourde et métronomique de Ralf Rolle.

Nile Rogers et ©Philippe Viglietti

10 000 fans pour Angèle le 17 juillet

Le 17 juillet, pour voir Angèle en chair et en os sur le devant de la scène Masséna, il fallait arriver très tôt au Nice Jazz Festival. Pour les autres, il fallait jouer des coudes pour essayer péniblement de se frayer un chemin parmi les 10 000 aficionados agglutinés et serrés comme des sardines sur la célèbre pelouse jazzy. Après ce parcours du combattant, il fallait quand même se mettre sur la pointe des pieds, lever la tête le plus haut possible pour espérer apercevoir la chanteuse. Malgré tous ses efforts fournis, si on était loin de la scène, il restait les écrans géants placés de chaque côté de la scène pour la voir évoluer en entier dans son ensemble rose super mimi. La prestation musicale de la chanteuse largement récompensée aux Victoires de la musique et qui cartonne actuellement sur les réseaux sociaux, fut à la hauteur de sa réputation, à la fois pétillante, charmeuse et délicieuse.

©Ville de Nice

Le 18 juillet, concert atomique avec Black Eyed Peas

Attendus par plus de 10000 personnes intergénérationnelles sur la pelouse Masséna, les Black Eyed Peas, groupe phare des années 2000 composé de Will I Am, Apl.de.Ap et Taboo n’ont pas déçu leur public et ont signé leur grand retour par un concert carrément atomique. Le groupe californien, programmé pour clôturer la troisième soirée du Nice Jazz Festival a joué à guichet fermé devant un public devenu hystérique sous les accord percutants des musiciens. Déjà avant leur entrée sur scène, le public dansait déjà sur des sonorités conjuguant sons rap, rock, pop, funk, ou encore salsa. Alors que beaucoup pensait que sans Fergie se ne serait plus pareil, ils ont su sans trop de mal conquérir le public niçois en s’accompagnant de Jessica Reysono la nouvelle touche féminine du groupe qui a rapidement fait oublier la jolie blonde. Cris, chants, sauts et confettis pour un show à l’américaine.

Black Eyed Peas ©Julien Veran

Un début de soirée électrique

A mi-chemin de cette édition 2019, le Nice Jazz Festival nous a offert l’une des plus belles soirée et cela dès l’ouverture des portes, le ton du début de soirée fut donné sur la scène Masséna avec les décharges électriques du groupe londonien T Ezra collective. Le groupe composé de James Mollison au sax, Ife Ogunjobi à la trompette, Joe Armon-Jones au piano et Kemi Koleoso, dégagèrent une énergie folle et livrèrent un show exceptionnel avec leur jazz moderne, afrobeat, hip-hop et grime. Au théâtre de Verdure, le groupe Kokoroko à fait grimper l’ambiance crescendo avec sa gaieté légère et joyeuse, Il fut suivie de la voix délicate de Sarah McKenzie, un bel intermède avant l’arrivée de l’Orquesta Akokan. Le coup de cœur du jour est allé à Masego, ce jeune jamaïcain qui a fait « groové » toute la scène Masséna avec son style unique où se rencontrent jazz, R&B et musique électronique. Un collectif cubain piloté par le chanteur José Pepito’Gómez apporta une jolie touche de rythmes latino.

Sarah McKenzie ©Ville de Nice

Nice, terreau du jazz en France

À partir de 2011, Nice devient la première ville en France à reprendre et à produire un festival d’une telle envergure. Sébastien Vidal, figure de proue du Jazz, en devient alors le directeur artistique. Au fil des années, fort de son succès et d’un public toujours plus nombreux, toujours plus enthousiaste, les organisateurs lui offrent une place de choix en l’installant dans les Jardins Masséna sur la Promenade des Anglais. Il fallait bien cela au plus vieux festival de France pour qu’il puisse perdurer et prospérer dans toute sa splendeur. Aujourd’hui, le Nice Jazz Festival est considéré comme le premier festival de Jazz à avoir acquis une importance internationale en recevant les plus grands noms du jazz comme Dizzy Gillepsie, BB King, Georges Benson, Miles Davis, Ella Fitzgerald… Sans oublier l’iconique Louis Amstrong qui fut le premier à fouler la scène des Arènes de Cimiez en 1948 et qui cette année est mis en tête d’affiche par l’artiste Mauro Maugliani.