Le Palais Episcopal de Grasse Remis en Beauté

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Le Palais Episcopal de Grasse fait l’objet d’une vaste opération de restauration lancée officiellement le 3 décembre 2021 par Jérôme Viaud, le Maire de la Cité des parfums.

Le Palais Episcopal de la Capitale Mondiale du Parfum, classé Monument historique depuis 1937, siège de l’évêché depuis le XIIIe siècle, puis Hôtel de Ville après la Révolution, fait l’objet d’une vaste restauration qui coûtera 1, 1 million d’euros à la ville. Les travaux ont été officiellement lancés le 3 décembre 2021 par le Maire de Grasse Jérôme Viaud.

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Faire renaître le centre-ville de Grasse

Le lancement du plan pluriannuel d’investissement pour réhabiliter l’Hôtel de Ville s’inscrit dans le prolongement de tous les aménagements destinés à faire renaître le centre-ville de Grasse. Ce projet d’1,1 million d’euros s’étalera jusqu’en 2022. Exceptionnel par son ampleur et son ambition, il aura pour finalité de restaurer l’un des lieux historiques les plus symboliques de Grasse. Cette restauration, voulue et entreprise par la ville, a également pour but de requalifier, sublimer et valoriser avec justesse ce joyau grassois qui constitue le témoignage le plus éclatant de l’histoire de la cité.

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Lancement d’une mission mécénat

La Ville de Grasse avait déjà souhaiter renforcer son action en lançant une mission mécénat invitant toutes les bonnes volontés, désireuses d’agir en faveur de la préservation et de la valorisation du patrimoine grassois, à s’associer à cette dynamique. « Parce que nous avons besoin de conjuguer toutes les forces et tous les atouts pour réussir cette mission d’intérêt général, nous encourageons cette complicité vertueuse. Que cette démarche collective renforce un sentiment partagé par tous les amoureux de Grasse: celui de vivre dans une ville au patrimoine remarquable! » déclarait à cette époque Jérôme Viaud, Maire de la ville et Président de l’Agglomération Grassoise.

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Classé aux Monuments historiques

Le Palais Episcopal, point d’orgue de la Cité des Parfums, forme avec sa tour et sa cathédrale l’un des groupes épiscopaux médiévaux les plus remarquable du sud-est de la France. L’édifice architectural classé Monument historique depuis 1937 accueille également la mairie de Grasse. Parallèles à la cathédrale, deux longs corps de bâtiments s’articulent autour d’une cage d’escalier du XVIIIe siècle. Victime du temps passé et se trouvant dans un mauvais état général, l’ensemble avait grandement besoin de se refaire une beauté.

Grasse Ville d’Art et d’Histoire

Pour le remettre en état, la municipalité, emmenée d’une main de fer par Jérôme Viaud, a établie un plan d’attaque en trois phases qui consiste en un premier lieu sa restauration, ensuite de réaménager ces espaces pour les rendre visibles, tout en maintenant certains services de la mairie dans le bâtiment historique. Et enfin, créer un centre d’interprétation d’architecture et du patrimoine (CIAP) dans le cadre du label Ville d’Art et d’Histoire obtenu en 2003.

Restaurer à l’identique

Le vestibule, la salle basse sous chapelle, mais aussi la cage d’escalier monumentale de l’Hôtel de Ville de Grasse, font partie de la première tranche de travaux actuels avec une livraison prévue pour l’été 2022. Les volumes du vestibule et de la cage d’escalier seront restaurés telle qu’elle se présentait au temps de l’épiscopat de Monseigneur Jean Baptiste de Mesgrigny, dernier évêque de Grasse, avec la dépose du faux-plafond à voussure. La conservation de l’ambiance colorée de la cage (plafond en trompe l’œil, chambranles, plinthes et limon en bois).

D’importants travaux de réhabilitation

Les travaux comprendront: la réfection du revêtement de sol en carreaux de terre cuite et des seuils en pierre de taille; le dégagement des solives apparentes dans le vestibule, comprenant la reprise des enduits et le badigeonnage du plafond; la préparation des surfaces en élévation et l’application d’un badigeon de chaux teintée à l’aide de terres naturelles; rebouchage partiel du portique d’entrée du vestibule du cabinet du maire (palier du premier étage) et création en menuiserie d’un chambranle à crossettes et d’un cartouche identique à ceux existant dans la cage d’escalier.

Restauration du décor peint en plafond

Mais également, la dépose éventuelle du faux-plafond du palier du 1er étage pour supprimer le remplissage entre la poutre en rive du plafond du palier et la dernière volée de l’escalier (à confirmer après sondage); la restauration ou la reconstitution du faux bois sur les limons de l’escalier. La création d’une plinthe en faux bois; la restauration du décor peint en plafond de la cage d’escalier. Un travail sur l’éclairage de cet escalier sera également réalisé pour valoriser son aspect monumental grâce, notamment, à la pose d’un lustre mais aussi de projecteurs.

Convention Cœur de Ville

Grasse a signé en 2018 la Convention Cœur de Ville. Ce dispositif national qui concerne 222 commune de taille moyenne en France, a mis en place une série d’actions engageant l’État, la collectivité et l’ensemble des acteurs publics et privés pour revitaliser les centres-villes. A grasse, une enveloppe de plus de cinq milliards d’euros sur cinq ans a permis de financer des projets de rénovation ou de renouvellement de l’habitat, d’aménagement urbain, de restauration du patrimoine et d’innovations en matière de commerce ou de mobilité.

De nombreux bâtiments réhabilités

Parmi ces projets, la restauration terminée de l’immeuble Portalet, de l’hôtel particulier Fanton d’Andon (travaux débutés en 2019) et de la Cathédrale Notre-Dame du Puy (bâtiments classés Monuments historiques) préfigure le lancement de nouvelles initiatives menées par la municipalité. la restauration de la Cathédrale Notre-Dame du Puy (bâtiments classés Monuments historiques) préfigure le lancement de nouvelles initiatives menées par la municipalité. Le démarrage des travaux au sein du Palais Épiscopal, la réhabilitation globale de toute la place du Petit Puy font suite à la requalification en 2019 de la rue Gazan.

Allocution de Jérôme Viaud

« En premier lieu, je remercie M. Nicolas Doyen, Adjoint délégué à la Culture, au Patrimoine et au Patrimoine immatériel; Mme Bénédicte Lefeuvre, Directrice Régionale des affaires culturels de Provence-Alpes-Côte d’Azur; M. Louis Burle, Directeur régional adjoint de la DRAC, M. Antoine Madelenat; Architecte en Chef des monuments historiques; M. Yann De Carné, Président du groupement des entreprises de restauration des monuments historiques et représentant M. Patrick Moulard, Président de la Fédération du Bâtiment et des Travaux publiques des Alpes-Maritimes; M. Franck Sumera, chargé de la mission patrimoniale et scientifique des Alpes-Maritimes à la DRAC; Mesdames, Messieurs les membres des services communaux et les agents de la ville. »

Valoriser ce patrimoine exceptionnel

Et de poursuivre: « Ce jour est un jour important pour la municipalité. Le lancement de ces travaux constitue à mon sens l’illustration la plus remarquable de la politique communale volontariste que nous avons souhaité engager depuis 2014 pour faire renaître Grasse. Pour créer du beau dans notre cité consacré Ville d’Art et d’Histoire en 2003 et sublimer les bâtiments les plus remarquables. Pour défendre et valoriser son identité patrimoniale exceptionnelle. Pour permettre aux agents municipaux d’évoluer dans un cadre plus agréable et de travailler dans des conditions optimales. Et enfin pour accueillir les Grassois dans des espaces municipaux toujours plus qualitatifs et adaptés à leur besoin. »

Jérôme Viaud, un maire fier de sa ville

« Pour remplir ces différents objectifs, il a fallut mobiliser des moyens importants et conjuguer toutes les bonnes volontés afin de décliner avec justesse ce grand programme de restauration, de nos bâtiments, de nos rues, de nos fontaines et de nos places. Cela se traduit par des réalisations concrètes comme la requalification des entrées de ville, la construction de la Médiathèque, la création d’un campus universitaire, la rénovation de 61 façades, de plus de 60 portes remarquable, des places ainsi que de nombreuses fontaines. Je tiens à remercier nos partenaires et notamment la DRAC, le Conseil Départemental au titre du contrat de territoire, le Conseil Général dans le cadre du contrat de Plan Etat-Région et tout les forces vives qui ont permis de faire renaître Grasse en renouant avec le fil de son histoire. Continuons à nous mobiliser pour être à la hauteur de cette ambition et de notre magnifique patrimoine. »