C’est pas Classique" : Vingt Ans d’Audace et d’Emotions Partagées -

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Au Palais Nikaïa, sous la direction du chef britannique Duncan Ward, le lumineux violon de Renaud Capuçon a ouvert la 20e édition du festival C’est pas Classique, une édition anniversaire placée sous le signe de l’émotion, du partage et de l’innovation.

Charles-Ange Ginésy ouvre le Festival C’est pas Classique ©YesICannes.com

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C’est pas Classique : depuis vingt ans, ce festival musical défie les codes pour rendre la musique symphonique accessible à tous. Et cette soirée inaugurale au Palais Nikaïa à Nice, en présence du Président du Département des Alpes-Maritimes Charles Ange Ginésy et du Vice-président Auguste Verola, a comblé les mélomanes. Le concert d’ouverture, « Les choses de la vie – Cinéma II a marqué une avant-première mondiale : un voyage poétique et cinématographique au cœur des plus grandes musiques du 7e art, signées Georges Delerue, Francis Lai, Michel Legrand, Maurice Jarre, et d’autres maîtres de la mélodie française.

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Une ouverture digne d’un grand film

Le rideau s’est levé sur une soirée d’exception, samedi 8 novembre 2025, au Palais Nikaïa de Nice. Pour célébrer les 20 ans du festival « C’est pas Classique« , le violoniste star Renaud Capuçon a offert au public une performance en apesanteur, accompagné par l’Orchestre national de Cannes sous la direction du brillant chef d’orchestre Duncan Ward. Un moment suspendu où la musique a rencontré le cinéma, les émotions, et la magie pure du live.

Renaud Capuçon & Duncan Ward ©YesICannes.com

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Les choses de la vie – Cinéma II : l’émotion en avant-première mondiale

Sous les projecteurs, Renaud Capuçon a revisité les plus belles mélodies du 7e art. De Georges Delerue à Francis Lai, de Michel Legrand à Maurice Jarre, il a tissé un fil d’or entre les images et les sons, entre la mémoire et le présent. Sur grand écran, des scènes cultes et photos inédites de tournage se mêlent à la virtuosité de l’archet : un voyage sensoriel où chaque note raconte une histoire. Cette création mondiale, portée par la direction inspirée de Duncan Ward, a transformé le Palais Nikaïa en salle de cinéma symphonique. Le public, conquis, a oscillé entre frisson et nostalgie avant d’applaudir comme à un générique de fin heureuse.

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Charles Ange Ginésy : la culture est le cœur battant de notre territoire

Avant que la magie ne s’installe, Charles Ange Ginésy, Président du Département des Alpes-Maritimes, a cité Wagner – « La musique commence là où s’arrête le pouvoir des mots » – avant de rappeler avec humour et passion l’esprit du festival : « Vingt ans déjà que les Alpes-Maritimes vibrent au rythme de la musique classique… et personne n’a encore trouvé le bouton pause sur ce festival ! » Depuis 2005, C’est pas Classique a séduit plus de 550 000 spectateurs, organisé 1 200 concerts et invité des artistes aussi éclectiques qu’inoubliables : de Cerrone à Ibrahim Maalouf, d’Umberto Tozzi à Michel Legrand, de Wax Tailor à Francis Lai et aux sœurs Camille et Julie Berthollet…

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Innovation et inclusion : quand la musique se ressent

Moment fort de cette 20e édition C’est pas Classique : le lancement des gilets connectés qui traduisent la musique en vibrations. Une innovation portée par le Département des Alpes-Maritimes pour permettre aux personnes sourdes et malentendantes de ressentir pleinement chaque note. Un dispositif inédit, aussi poétique que technologique, qui résume à lui seul l’âme du festival : la musique, à fleur de peau et à la portée de tous.

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Un souffle, une émotion, une promesse

Sur scène, Renaud Capuçon incarne cette alliance parfaite entre virtuosité et humanité. Chaque geste, chaque respiration, semble fait pour célébrer le lien entre le public et la musique. À ses côtés, l’Orchestre national de Cannes déploie toute sa palette : élégance, énergie et précision. Ensemble, ils redéfinissent ce que peut être un concert classique aujourd’hui – vivant, ouvert, et résolument moderne. Lorsque la dernière note s’éteint, un long silence habité précède les applaudissements du public debout. Le sourire de Renaud Capuçon, ému, en dit long : la magie a opéré !

Et la fête continue…

Le festival C’est pas Classique se poursuit jusqu’au 23 novembre dans tout le département, de Grasse à Cannes, de Nice à Puget-Théniers, avec une programmation éclectique et festive. Cette édition anniversaire promet 25 concerts gratuits dans 12 communes, un festival Off plein de surprises et deux week-ends entièrement dédiés au jeune public. À ne pas manquer également : l’exposition immersive « Ludwig Van, écouter pour s’entendre » à la Micro-Folie départementale de Nice, ouverte jusqu’au 24 janvier 2026. Vingt ans après sa création, C’est pas Classique reste fidèle à sa promesse : faire vibrer le territoire maralpin au rythme d’une musique libre, accessible et inspirante.
Et ce soir-là, à Nice, la partition du bonheur sonnait à l’unisson.