Inauguration du Canopy by Hilton à Cannes

Nathalie Esnee, Alexandra Martin (Député LR des Alpes-Maritimes), David Lisnard, Nicolas Esclapez, Thomas De Pariente ©YesICannes.com

L’Hôtel Canopy by Hilton – ex Radisson Blu 1835 – trait d’union entre la Croisette et le quartier historique du Suquet, vient d’être inauguré par David Lisnard, maire de la Capitale International du Cinéma.

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Canopy By Hilton Cannes : l’occasion de l’ouverture de l’hôtel Canopy by Hilton**** à Cannes, les propriétaires Nathalie Esnee (collectionneuse) et Nicolas Esclapez (PDG Groupe hôtelier NVH) ont souhaité célébrer l’art de vivre sur la French Riviera en alliant leur expérience de l’hospitalité à leur passion pour la création contemporaine sous toutes ses formes. Partage et curiosité, ancrés dans le patrimoine cannois et azuréen, pour un public international divers et varié, tels sont les maîtres mots au cœur de ce projet unique en Europe.

Thomas De Pariente, Alexandra Martin, David Lisnard, Nathalie Esnee, Nicolas Esclapez ©YesICannes.com

Clientèle international férue de bien-être et d’Art de vivre à la française

Fruit du partenariat entre Nicolas Esclapez, propriétaire du Canopy By Hilton Cannes et Président de la Société de Développement Professionnel N.E (SDPNE) et Esteban Lozada, Senior Director Development for Hilton pour la France et le Nord de l’Afrique, l’hôtel a fait peau neuve. Après dix mois d’attente, exit le Radisson Blu; du passé, il ne reste presque plus rien, place désormais au Canopy by Hilton Cannes. Ce quatre étoiles qui bénéficie d’un emplacement et d’une vue exceptionnels sur la célèbre Baie de Cannes et son quartier historique, ouvre ses 129 chambres et 12 appartements à une clientèle international férue de bien-être et d’Art de vivre à la française.

Nicolas Esclapez, Nathalie Esnee, David Lisnard, Alexandra Martin ©YesICannes.com

Une histoire de famille entrepreunariale

Lors de l’inauguration du Canopy by Hilton, Nathalie Esnee a exprimé sa profonde gratitude envers la nouvelle génération, cette nouvelle vague qui s’empare avec brio du flambeau de l’entreprise familiale. « Une histoire de famille entrepreunariale est souvent adossée à une transmission. Dans ce contexte, mon fils Nicolas se positionne non seulement comme la source, mais aussi comme le guide et le gardien de cette vision! »

Allocution de Nathalie Esnee ©YesICannes.com

Un avenir prometteur

Depuis leurs premières années, les enfants de Nathalie Esnee l’accompagnaient dans son univers hôtelier. Aujourd’hui, ils sont les symboles vivants de son engagement. « Nicolas, dès ses quatre mois, suivait son premier chantier d’hôtel au Sophia Country Club. Leur choix de travailler ensemble découle de leur passion pour un travail exécuté avec maîtrise et précision. Leur ardeur au travail et leur courage sont indéniables. Ce cheminement est soutenu par l’expérience de Jean-François Chapel, un professionnel compétent et audacieux. J’ai aujourd’hui une confiance inébranlable en l’avenir prometteur de cette équipe exemplaire. »

Nathalie Esnee & Alexandra Martin ©YesICannes.com

Promouvoir l’innovation et le développement durable

Et de préciser : « Je souligne que chacun des collaborateurs a permis de mener à bien ce projet innovant et passionnant. Je transmets mon entreprise à mes enfants et face aux nouvelles dynamiques qui s’ouvrent devant eux, ils auront la nécessité de renouveler des défis cruciaux : donner un sens profond à leurs actions, anticiper les tendances émergentes, améliorer l’efficacité opérationnelle, adopter une gestion exigeante et promouvoir l’innovation et le développement durable. »

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Nicolas Esclapez aux commandes

Nathalie Esnee ayant cédé sa place de PDG à Nicolas Esclapez (PDG Groupe hôtelier NVH), elle devient non seulement présidente du conseil d’administration du groupe mais également directrice artistique. Elle se consacre également à la création d’une biennale d’art de la scène contemporaine française à Cannes. Le thème de cette biennale est de rendre un hommage vibrant à Cannes et à sa lumière. Désormais, l’art ne se contente plus d’orner, il devient un élément central de la conception de l’hôtel. Cette vision a été habilement intégrée par le designer Ramy Fischler : « Je le remercie très sincèrement pour son engagement à nos côtés, pour son intégrité concernant la transition écologique et son talent. »

Allocution de Nicolas Esclapez ©YesICannes.com

Un quatre étoiles qui met en scène les artistes

S’inspirant de la transformation culturelle de la société, le Canopy by Hilton de Cannes aspire à refléter son époque en mettant en scène des artistes. Cette démarche s’inscrit dans une perspective de démocratisation de l’art contemporain, en captivant des publics moins familiers. « Notre projet n’est pas d’accumuler des œuvres d’art, notre projet est de devenir une vitrine de l’expression artistique visant à susciter des émotions. Numa Hambursin, qui travaillait à Cannes, souhaitait m’accompagner. Parti pour Montpellier, il a maintenu son engagement en faisant partie du jury de sélection des artistes. Ma rencontre avec Haily Grenet, spécialiste de l’Art vidéo, directrice d’Around vidéo art fair, dont l’édition 2023 aura lieu à Bruxelles à la fin du mois, m’a permis de mener à bien mon projet. Ensemble, ils ont conçu cette biennale d’art de la scène contemporaine française avec un appel à projet national en juin 2022. »

Nicolas Esclapez & Alexandra Martin ©YesICannes.com

« Nous sommes complémentaires »

« Notre époque appelle à la spiritualité, à la culture, à l’émancipation individuelle et à la cohésion sociale. David, tu as évoqué avec justesse la cohérence civilisationnelle. Tu viens également d’ouvrir un nouveau campus universitaire lié à la créativité. Je pense que nous jouons de complémentarité. Cette initiative offre une plateforme unique pour promouvoir les talents et leur galeries, et devient un sésame pour les amateurs d’art, ouvrant ainsi les portes vers des lieux tels que le parc de sculptures de Jean-Gabriel Mitterand du Muy, la Fondation Hartung Bergman d’Antibes et bien sûr La Malmaison et le Suquet des Artistes. »

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Le Canopy, ambassadeur d’un patrimoine artistique et culturel exceptionnel

Nathalie Esnee a conclu son allocution en citant la clôture du discours prononcé par André Malraux à l’occasion du 50ème anniversaire de l’Institut Français de New-York en 1962 : « L’hôtel se transforme en ambassadeur d’un patrimoine artistique et culturel exceptionnel. Notre désir d’accueillir des classes avec nos artistes révèle notre intention de favoriser le dialogue et l’éducation des plus jeunes. »

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Nouvelle enseigne de prestige

De son côté, David Lisnard se réjouit de l’ouverture de l’hôtel Canopy by Hilton qui vient enrichir le parc hôtelier haut de gamme de Cannes. Cette nouvelle enseigne de prestige répond à la réputation d’excellence séculaire de l’hospitalité cannoise. Son ADN va bien au-delà de sa mission d’accueil, aussi noble soit-elle. Il puise son originalité dans une vocation culturelle inédite qui place l’art au centre de l’expérience client et visiteur. Ces derniers sont invités à s’immerger au sein d’une exposition à part entière, intrinsèquement liée au lieu, avec des œuvres sélectionnées et déclinées non seulement dans des espaces dédiés, mais également au gré des 129 chambres et appartements.

Allocution de David Lisnard ©YesICannes.com

Un hôtel de collectionneur pour les collectionneurs

Cet « hôtel de collectionneur pour les collectionneurs » se veut ainsi l’écrin d’une véritable biennale dans laquelle, pour cette première édition, douze artistes contemporains ont été invités à s’exprimer sur les thèmes entrelacés de la lumière et de la Côte d’Azur, dont Cannes a toujours été un ambassadeur privilégié. Parmi les signatures réunies : la peintre Nazanin Pouyandeh, exposée au Suquet des Artistes en 2019. Cet ancienne morgue transformée en résidence d’artistes situé en plein cœur du quartier historique de Cannes accueille régulièrement des expositions contemporaines. Cet espace dédié à l’art amorcera à coup sûr un dialogue privilégié avec l’hôtel Canopy by Hilton ; tout comme, une fois sa rénovation achevée, le Centre d’Art La Malmaison, fer de lance de la politique de développement de l’art contemporain à Cannes.

Davis Lisnard & Alexandra Martin ©YesICannes.com

Une toile artistique exceptionnelle

David Lisnard a également salué la volonté d’ouvrir cette toile artistique au public et notamment aux scolaires dans le cadre de médiations dédiées comme autant d’initiatives originales qui font écho à la démarche 100 % Éducation Artistique et Culturelle initiée à Cannes de façon pionnière. David Lisnard conclut son allocution en déclarant : « L’œuvre d’art n’est pas la représentation d’une belle chose, mais la belle représentation d’une chose, a écrit Emmanuel Kant. La volonté de les partager avec le plus grand nombre, de surcroît dans un cadre aussi remarquable qu’atypique, est aussi et surtout une très bonne chose. »

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LETTRE À LA MER

Charles Le Hyaric est un artiste contemporain qui utilise principalement le dessin comme moyen d’expression. Il est diplômé de l’École supérieure d’art graphique Penninghen (Paris) et des Beaux-Arts de Paris. Il vit et travaille à Marseille. Le travail de Charles Le Hyaric est un hommage à la nature et à la géographie qui l’entoure. Son approche poétique et méticuleuse du dessin crée des œuvres uniques qui invitent à la contemplation et à la rêverie.

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SUNSET CATCHER

Émile Degorce-Dumas, diplômé de l’école d’art Villa Arson à Nice, est fasciné par les rites ancestraux et animistes de son enfance passée en Guyane, qu’il hybride avec les codes de la culture occidentale contemporaine et post-internet. Ainsi mises en forme, ses sculptures ou installations se chargent d’une certaine absurdité. Oniriques, faussement naïves et un brin angoissantes, elles sont porteuses d’un pouvoir puissant et contradictoire d’attraction et de répulsion, venant ainsi questionner les racines profondes du rôle du magique dans nos sociétés contemporaines. Son travail d’observation de la nature le transforme tour à tour en anthropologue, guérisseur voire bonimenteur, autant de personnages qu’il aime à incarner lors de performances.

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CYANORAMA

Architecte (cofondateur de l’agence Freaks) et artiste-plasticien. Né en 1982, il vit et travaille à Paris et Fermanville (Normandie). Après un master sur les microarchitectures à l’Université de Tokyo et un diplôme d’architecture à l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Paris, il a intégré le post-diplôme de recherche en art La Seine aux Beaux-Arts de Paris. Titulaire d’un doctorat en art, sa thèse porte sur l’expérience esthétique des couchers de soleil, comme spectacle du monde qui se répète quotidiennement. Pour Guillaume, l’idée qu’il puisse potentiellement ne pas se lever demain affecte notre expérience intime : nous le regardons chaque soir comme s’il s’agissait du dernier. A la différence des autres photo-météores (arcs-en-ciel, halos, aurores boréales…) le coucher de soleil est un phénomène atmosphérique que l’on peut prévoir avec exactitude. Il ne s’agit donc pas tant d’un accident esthétique du ciel qu’un rendez-vous phénoménologique avec le monde. C’est au cours d’une résidence en Islande, qu’il initie son protocole Sunset sound record, performance publique et collective d’enregistrement sonore du coucher du soleil.

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QUEUE

Jennifer Douzenel vit et travaille à Paris. Pour l’artiste, le spectaculaire se niche dans l’infra-mince. D’une vidéo à l’autre, des motifs, des sujets, des effets ou des atmosphères se font écho, dialoguent ou se complètent pour former une cosmogonie personnelle. Chacune est une expérience sensible qui sollicite l’attention et l’imagination du spectateur, invité à éprouver à son tour les bruissements du monde. « Je conçois mes vidéos comme des tableaux s’inscrivant dans la continuité de la tradition picturale et où la temporalité se joue comme un élément plastique. J’enregistre des moments du réel réduit au cadre d’un seul plan fixe. L’image en arrêt contient déjà presque tout. Le temps de ces plans, en boucle, permet de quitter l’action pour ce qui l’entoure, pour approcher le sens de la composition ou vaguer vers l’éveil. Je traque d’éphémères moments de grâce où la réalité est transfigurée. Silencieuses, mes vidéos appellent à la contemplation de l’inutile.

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DANS LA GUEULE DE LA TORTUE

Josèfa Ntjam est née en 1992 à Metz, France, et vit et travaille actuellement à Saint-Étienne, France. Elle a étudié à Amiens, en France, à Dakar, au Sénégal (Université Cheikh Anta Diop) et est diplômée de l’École nationale supérieure d’art de Bourges, en France (2015), et de l’École nationale supérieure d’art de ParisCergy, en France (2017). Artiste, performeuse et écrivaine, sa pratique combine sculpture, photomontage, film et son. Puisant la matière première de son travail sur Internet et dans des livres de sciences naturelles. Dans ces œuvres, elle utilise l’assemblage – d’images, de mots, de sons et d’histoires – comme méthode pour déconstruire les grands récits qui sous-tendent les discours hégémoniques sur l’origine, l’identité et la race. Elle tisse de multiples récits tirés d’enquêtes sur des événements historiques, des fonctions scientifiques ou des concepts philosophiques,auxquels elle confronte des références à la mythologie africaine, aux rituels ancestraux, au symbolisme religieux et à la science-fiction.

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SET UP FOR FUTURE EXHIBITION

Mathilde Denize (née en 1986, en France) vit et travaille à Paris. Plasticienne, sa pratique est orientée en particulier vers la peinture et le travail d’installation et de composition sculpturale, de performance et de vidéo. L’œuvre de Mathilde Denize atteste d’une impossibilité à figurer le monde d’une manière pleine, totale. Ses sculptures et ses peintures sont sujettes à de multiples transformations, reprises et recyclages. Une œuvre en cache une autre en devenir. Avec timidité et modestie, elle remet en cause ce qui dans l’œuvre d’art fait autorité : son état définitif, sa valeur, sa temporalité et sa conservation. Elle s’amuse des démonstrations de génie et de spectacle qui animent le monde de l’art depuis la fin du XXème siècle. Aux grands effets, elle préfère les petits moyens, des bouts d’histoires anonymes, des fragments de non-évènements, des bribes de souvenirs qu’il vous faudra reconstruire ou fabriquer.

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INSIDE THE PALM TREES

Mehdi-Georges Lahlou, né en 1983 aux Sables-d’Olonne, est un plasticien franco-marocain. Il pratique la photographie, la performance, l’installation, la vidéo, la peinture et le dessin. Quand on observe l’ensemble de l’œuvre réalisé à ce jour par Mehdi- Georges Lahlou, trois constantes principales, parmi d’autres, se dessinent : l’une concerne son rapport au corps, l’autre son rapport à l’espace. Sa relation au corps n’est évidemment pas étrangère à sa formation initiale de danseur, celle à l’espace à son travail de «sculpteur», terme sans doute le plus adéquat pour parler de sa démarche artistique, même si la photographie – et là on touche au troisième point : la question de la mémoire – n’en est jamais absente non plus.

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MASQUES

Nazanin Pouyandeh, née à Téhéran en 1981, est une peintre iranienne qui vit et travaille en banlieue parisienne. La peinture de Nazanin Pouyandeh, très colorée, volontiers hyper-réaliste, relève d’une certaine figuration narrative. Ses tableaux mettent souvent en scène des personnages d’aujourd’hui figés dans un décor inattendu, ce qui leur donne un caractère onirique, décalé, étrange, et la plupart du temps inquiétant. La juxtaposition d’éléments réels et d’éléments imaginaires, légendaires ou mythologiques, dans une démarche proche du collage, crée un « non-temps éternel », réorganise le monde des images et des représentations collectives et questionne le spectateur. L’artiste déclare que les sujets de ses tableaux s’imposent à elles comme des « images mentales », où les figures féminines occupent une place de premier plan.

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OBJETS TÉMOINS

Nefeli Papadimouli, née en 1988, est une artiste qui vit à Paris et à Athènes. Elle est diplômée des Beaux-Arts de l’ENSBA Paris et de l’architecture à la NTUA Athènes et à l’ENSA – La Villette. Sa pratique s’articule autour d’investigations dans les domaines des sciences humaines et de l’architecture. Elle s’intéresse aux récits mythiques, à la proxémie et aux théories féministes et politiques contemporaines. Elle travaille à travers plusieurs médias allant de l’action participative dans l’espace public, la sculpture, le dessin, la conception de costumes, la chorégraphie et l’image en mouvement, toutefois l’installation et la performance sont au cœur de sa pratique. Ses œuvres interrogent l’interdépendance dans le contexte des structures sociales et naturelles et traduisent une certaine «politique de la connexion». À travers ses recherches, l’artiste est questionne les notions qui habitent nos systèmes sociétaux – telles que l’activité – la passivité, la différence – la répétition, l’union – l’opposition, l’individu – le collectif, l’humain – le non-humain – et pour dévoiler où et à quel moment ces dichotomies se brisent.

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HOLEWAYS ON MY MIND

Thierry Lagalla est né en 1966 à Cannes. Diplômé de l’école de la Brossalhas en 1983, il est transféré à Nice où il obtient brillamment, en 1991, son diplôme d’artiste néo folklorique préparé à l’ESRP. Aujourd’hui, il vit et travaille à Nice. Artiste plasticien et vidéaste folklorique, il se montre, s’expose, se produit, se manifeste, se risque dans des mises en scène vidéastiques plus drôles et stupéfiantes les unes que les autres. Avec finesse et habileté il réussit à faire se côtoyer humour et burlesque. Militant du réel, ce dernier, constitue la veine de Lagalla et se retrouve dans ses dessins et ses peintures. Parfois issus des vidéos, ils sont un retour à l’image fixe, au Pantaï originel de l’univers Lagalla. Le trait est simple, épuré, il évite tout bavardage formel pour offrir au spectateur l’image de l’essentiel réalité de l’art, celle de la création. Hétéroclite ou, plus précisément, hétérogène.

©h.Lagarde

DEEP IN A CALM AS IN A STORM

Thomas Hausser est né en 1984, vit et travaille à Marseille. Il développe un travail photographique et sculptural autour des résurgences de la mémoire, qu’il ré-invente et qui s’articule de manière libre entre photographies reçues comme héritage et photographies dont il est l’auteur. Par assemblage, il découpe, fragmente des images et les réorganise par affinité de forme ou de matière. A la frontière de l’installation et de la sculpture, ses Modules sont des compositions de bribes de souvenirs personnels et collectifs qui échafaudent les traces d’une mémoire hypothétique. Engagé dans un travail artistique d’une grande exigence, il a développé une écriture et une technicité singulières. Si son travail se rattache, plastiquement, à la photographie, il s’étend également, conceptuellement, vers la sculpture et le cinéma, en leur empruntant les mêmes techniques de montage et de fragmentation temporelle. Ce travail à rebours qui déconstruit des récits, par superposition entre passé et présent, fabrique des images-matières qui relèvent de la création d’une mémoire collective.

©h.Lagarde

HISTOIRES DE MURS

Julie Béna est née en 1982 à Paris, France, et vit et travaille actuellement entre Prague et Paris. Elle est diplômée de la Villa Arson, à Nice, et a fréquenté la Gerrit Rietveld Academie à Amsterdam. L’œuvre de Julie Béna est marquée par son histoire. Elle passe son enfance dans un théâtre itinérant, où elle sera comédienne jusqu’à l’adolescence. Son univers est composé d’un ensemble éclectique de références associant littérature, art et culture populaire, humour et tragique, temps et espaces parallèles. Alliant sculpture, installation, cinéma et performance, son travail se déploie sur une toile de fond fictionnelle, où tout se veut possible.