Lancôme vient d’inaugurer le magnifique Domaine de la Rose à Grasse, un lieu à l’image de la prestigieuse marque, qui répond à la démarche globale d’un terroir à la fois agricole, environnemental et architectural.
Lancôme: le parfumeur, dont la fleur iconique est la Rose, utilise aujourd’hui 99% de roses biologiques dans ses parfums, produits de soin et cosmétiques. D’ici 2025, la marque prévoit d’utiliser 100% de roses biologiques, dont 60% seront d’origine française. La majeure partie de ces roses, la Rose de Mai ou Rose Centifolia, pousse depuis doucement au soleil du au nouveau Domaine de la Rose à Grasse, un site horticole qui valorise l’exceptionnel terroir grassois, berceau des plantes à parfums.
Domaine de la Rose by Lancôme
Destiné à la culture des plantes à parfum, le site du Domaine de la Rose se déploie en restanques, et sert également de refuge à la biodiversité, la flore comme la faune. La célèbre marque de beauté Lancôme installée depuis deux ans sur les terres grassoises, vient d’inaugurer sa première récolte de Rose Centifolia sur son exploitation et la restauration de la maison trônant sur le Domaine de la Rose. L’exploitation acquise en 2020 abrite de la Rose Centifolia, du jasmin, des immortelles, de la fleur d’oranger et de l’iris. Inauguré en présence du maire de Grasse, Jérôme Viaud et du nez de Lancôme, Dominique Ropion, la maison française du luxe peut se prévaloir d’être la première marque de beauté sélective à être à la fois propriétaire et producteur.
Retour aux sources
« Fondateur de la marque de parfums et cosmétiques Lancôme dans les années 30, Armand Petijean adorait la rose. S’ancrer à Grasse, berceau de la plante à parfum, se rapprocher de la matière première, semblait une évidence, un retour aux sources! déclare Marie Rosenstiehal, Directrice Adjointe du Département Olfactif L’Oréal Lux. Préserver le patrimoine français, le patrimoine grassois, et le faire rayonner, depuis un site où on est agriculteur, producteur et on protège la biodiversité, c’est une filière directe et un cheminement global qui fait sens, qui fait écho à notre envie de revenir à la terre et aux fleurs que notre clientèle retrouve dans nos produits ! Le projet a pris quatre ans pour se réaliser, sous la houlette d’Antoine Leclef qui restauré le domaine et pris soin des fleurs et cette année nous cueillons notre première récolte de nouveau rosiers centifolia. »
Développement en agroforesterie
Un mois de cueillette pour une année de production. Le site horticole du Domaine de la Rose, d’une superficie de quatre hectares, est destiné à la culture des plantes à parfum dont la Rose de Mai, la célèbre Rose Centifolia, est cueillie par une trentaine de personnes au petit matin, fraîche, emperlée de rosée, pour conserver tous ses arômes. Le domaine est développé en agroforesterie, un mode d’exploitation des terres agricoles associant des arbres et des cultures.
La maison comme un emblème
Lucie Niney & Thibault Marca de l’Agence NeM de Paris ont travaillé depuis plus d’un an sur le projet de la maison et de la distillerie sur le domaine. Les deux architectes, habitués des grands projet culturels comme le Fondation Ricard ou la Bourse du Commerce avec Tadao Ando pour Francois Pinault, ont pensé la maison comme un emblème, un peu merveilleux, très contemporain, qui s’insère dans l’écrin du domaine horticole et met en valeur sa diversité agricole ainsi que les ambitions écologiques de la marque.
Label local Bâtiment Durable Méditerranéen
Les architectes ont transformé la maison, estampillée du label local Bâtiment Durable Méditerranéen en maison presque « passive » par l’utilisation de matériaux bio-sourcés (comme la paille de lavande du domaine pour l’isolation), agrémentée d’une toiture en tuiles de terre cuite émaillés en rose, et dotée d’un puits provençal, pour fait écho au patrimoine grassois, le tout en faisant appel à des artisans locaux. Pour minimiser le bâti, des parties ont été enterrées dans les restanques. En cours de finitions, la maison sera terminée pour Noël.
La Vie est Belle
Cent trente oliviers et de nombreux fruitiers étendent ainsi l’ombre bienfaisante de leurs ramures sur les rangées de plantes à parfums, favorisant leur croissance face à un soleil parfois accablant en été. Les prochaines cultures de la Rose de mai, mais aussi de l’iris et du jasmin, rentreront dans la conception de plusieurs parfums de la marque, notamment celle du leader européen, La Vie est Belle.
Refuge pour la biodiversité
L’agroforesterie privilégie aussi un refuge pour la biodiversité afin de préserver le patrimoine de la terre et ses ressources naturelles. On trouve sur le domaine quelque 163 espèces de plantes préservées, on y recense 33 espèces d’oiseaux qui y nichent en compagnie de douze espèces de chauves-souris. 31 espèces de papillons y butinent les fleurs ainsi que huit espèces de libellules ou demoiselles. Toutes ces espèces ont été identifiées dans un audit de biodiversité qui sert de feuille de route à la marque.
Le rêve d’un homme
« Ce domaine était le rêve de mon père, un pionnier du bio », explique le sculpteur Jean-Patrice Oulmont. De cet héritage vient le savoir-faire agronome accumulé pour innover et développer la culture des plantes à parfum de façon durable, traçable et biologique. Il a été cultivé depuis 5 siècles environ, et les anciens propriétaires figurent depuis plus de 50 ans parmi les pionniers de la culture biologique de roses et plantes à parfum. Le Domaine de la Rose a également été pensé comme un lieu de transmission autour des métiers liés aux plantes à parfum, et du savoir-faire du parfumeur Lancôme, grâce à une distillerie pédagogique et un orgue à parfums.
Démarche « zéro déchet »
Sur le Domaine de la Rose, les végétaux historiques de Grasse: immortelles, bigaradiers, romarin, verveine, oliviers odorants, cerisiers et pruniers datant de 1947 ont été conservés. La démarche « zéro déchet » est également prise en compte. Comme par exemple le bois des rosiers cultivé sur le plateau de Valensole (Alpes-de-Haute-Provence), recyclé pour servir d’anti oxydants aux produits de soin.
Une vocation né dans les jardins familiaux de Châteauneuf
Lancôme, poursuit cette démarche en préservant le patrimoine agricole et architectural spécifiques du Domaine que sont les restanques en pierre sèche, les vallons d’eau et la culture d’arbres. Le jeune trentenaire Antoine Leclef est né dans les jardins familiaux de Châteauneuf. Le jardinier de l’iconique marque de luxe de L’Oréal dont le grand-père dessinait des jardins et connu pour s’être illustré comme maître d’œuvre dans le Parc du Domaine des Fontaines Parfumées, propriété du groupe LVMH, situé au centre de la Capitale Mondiale des Parfums.
Respectueux de la nature et de la terre
Antoine Leclef, en jardinier respectueux de la nature, de la terre, des plantes, de la faune et des saisons est un être chaleureux, authentique et amoureux de son métier. Après des études d’horticulture, dont un Bac technologique en production agricole, un BTS d’aménagement paysager, une école d’ingénieur… son parcours le ramène inexorablement sur les terres de son enfance. Après dix ans de complicité avec Jean Mus, le paysagiste de Cabris, Antoine qui préside depuis un an la destinée des plantes à parfums et des arbres majestueux de l’ancienne propriété agricole exploitée par la famille Oulmont depuis 1947 (précurseur de la culture bio), découvre la véritable beauté du monde florale qui l’entoure.
Leader mondiale de la beauté du luxe
La Maison Lancôme qui vient d’adhérer en avril, au groupement Grasse Expertises, qui rassemble près de 60 entreprises, peut désormais s’enorgueillir de contribuer à la promotion internationale des trésors uniques de la région de Grasse, classés au patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO. Le Domaine de la Rose offre un élan poétique dans la quête de Lancôme pour continuer à créer de précieux parfums et soins de la peau, à partir des meilleurs ingrédients naturels. Le Domaine de la Rose by Lancôme est la véritable nouvelle demeure pour l’iconique marque Lancôme et sa rose emblématique. à la fois hommage au passé et perspective d’un avenir radieux.
Transmission d’un savoir-faire
Certifié Ecocert, le Domaine de la Rose bénéficie d’une situation géographique unique et dont les influences climatiques donnent vie à des fleurs aux qualités exceptionnelles. Avec cette nouvelle acquisition, Lancôme souhaite également contribuer à la préservation et à la protection de ce savoir-faire indispensable à l’univers de la fragrance: la culture des plantes à parfum à Grasse, et ainsi poursuivre le développement d’une variété de rose et d’autres fleurs à parfum, dans le cadre d’une agriculture biologique et durable.
Dominique Ropion, nez de Lancôme
Dominique Ropion s’est familiarisé assez tôt avec le secteur de la parfumerie. Sa mère travaillait au sein d’un service administratif chez Roure, fabricant de parfums qui a fusionné avec Givaudan en 1991. Adolescent, il y pèse les formules des parfumeurs pendant les congés des laborantins. Il entreprend toutefois des études de physique et fait un stage de chromatographie au service de recherche de Roure, à Argenteuil. Le président de la société, Jean Amic, apprend à la mère de Dominique qu’il reste une place dans son école de parfumerie car un des étudiants s’était désisté. Dominique Ropion rencontre alors les parfumeurs Jean-Louis Sieuzac et Pierre Bourdon qui lui expliquent le métier.
Créateur de nombreuses fragrances
Dominique Ropion est Immédiatement convaincu par le métier. Il part étudier la parfumerie au sein de l’école Roure Bertrand Dupont à Grasse, pendant trois ans. Après un passage chez Florasynth (aujourd’hui Symrise), il entre chez IFF en 2000. Dominique Ropion, parfumeur très prolifique, a participé à la création de nombreux parfums tels que: Ysatis, Amarige, Kenzo Jungle Elephant, Amor Amor, Very Irresistible, Pure Poison, Alien, Carnal Flower, Euphoria, Flower Bomb, Code for Woman, Burberry London, Soir de Lune, L’Homme d’Yves Saint-Laurent, Miss Boucheron, La vie est belle. En 2018, il publie Aphorismes d’un parfumeur dans la collection Nez littérature.
Réhabiliter la villa principale
Les architectes de l’agence NEM, Lucie Niney et Thibault Marca, ont réussi le pari de créer de nouvelles constructions agricoles complètement intégrées dans les restanques et insérées dans le paysage naturel. Ils ont également réussi à conserver et à réhabiliter la villa principale dans un vocabulaire architectural plus contemporain tout en gardant son identité provençale.
Cette nouvelle maison « Rose’, emblématique du Domaine, a été entièrement repensée pour accueillir les évènements et les formations de la maison Lancôme centrés notamment sur la valorisation agricole et horticole du site.
Une nouvelle distillerie
Une nouvelle distillerie intégrée dans le terrain naturel et un hangar agricole s’inscrit dans le terrain naturel en remplacement de bâtiments obsolètes. Ils sont venus compléter ce beau projet écologique, à haute qualité environnementale.
Expositions et formations
Dès juin 2022, le grand public pourra découvrir les compositions olfactives réalisées à partir des cultures de Roses Centifolia issues du Domaine de la Rose dans le nouveau parfum La Vie Est Belle, Édition Domaine de la Rose et la fragrance Maison Lancôme 1001 Roses.
À partir de 2023, des événements et des formations sur les métiers des plantes à parfum seront également proposés.
Inauguration
L’inauguration de la première récolte sur l’exploitation Lancôme et la restauration de la maison s’est déroulée en présence de Jérôme Viaud, Maire de Grasse, Président de la Communauté d’Agglomération du Pays de Grasse et Vice Président du Conseil Départemental des A-M, Michèle Tabarot, Député et Maire du Cannet, Philippe Tabarot, Sénateur des A-M, Marine Lebourgeois, Directrice de la Transformation Lancôme, Marie Rosenstiehl, Directrice Adjointe du Département Olfactif L’Oréal Luxe, Lucie Careri, Chargée du développement du Domaine de la Rose, Antoine Leclef, Responsable des cultures du domaine de la rose, les architectes Lucie Niney et Thibault Marca de l’Agence Nem, Laurent Boutot, Écologue consultant LBO Environnement qui a coordonné l’étude de biodiversité du Domaine et Dominique Ropion, le nez de Lancôme.
Jérôme Viaud, fier d’être grassois
« C’est un immense privilège d’être votre invité au cœur de votre merveilleux domaine, par cette belle après-midi de printemps, alors que des roses d’exception y sont actuellement récoltées chaque matin. C’est pour moi un honneur d’être le Maire d’une commune et le Président d’un territoire dont la richesse première vient de la terre et des hommes qui la cultivent, un territoire mondialement connu pour l’expertise de ses praticiens liés au parfum, où sont nés dans le plus grand secret des artistes parfumeurs, des fragrances à jamais mythiques.
A Grasse la rose a trouvé son domaine
« C’est aujourd’hui pour moi un honneur encore plus grand d’être le Maire d’une commune et le Président d’un territoire qui accueille votre Domaine de la Rose. Je suis convaincu que ce Domaine inspirera des fragrances qui marqueront la longue histoire de la parfumerie. » Jérôme Viaud termine son allocution par ses mots: « A Grasse, Lancôme et la rose ont trouvé leur domaine ».
Chers Responsables de cette Belle acquisition par Lancôme,
Votre Domaine *ROSE embaume nos sens et nos cœurs.
Notre association féminine, Inner Wheel/ Rotary de Nice, souhaite découvrir votre Domaine à Grasse.
Je vous remercie de me transmettre votre Service pour venir découvrir ce haut lieu.
Bien sincèrement. Madeleine
Bonjour Madame,
Merci de votre intérêt pour notre article et le superbe Domaine de la Rose de Lancôme à Grasse. YesICannes.com est un magazine qui a donné un coup de projecteur sur cette splendide initiative mais nous ne pouvons réponde à votre demande. Nous vous conseillons donc de suivre le lien de courtoisie en bas de l’article et de joindre ainsi les services concernés de Lancôme.
Bien à vous,
La Eédaction