
Sophie Vandeveugle & Béatrice Commengé ©YesICannes.com
Après le Prix Jacques Audiberti, décerné à l’écrivaine Béatrice Commengé, le Prix Jeune Audiberti récompense Sophie Vandeveugle pour ses écrits musclés sur l’antispécisme.
La deuxième édition du Prix Jeune Audiberti a été remis à la jeune étudiante lilloise Sophie Vandeveugle, lors du 3ème salon du Livre Jeunesse qui s’est déroulé le 13 novembre 2021 au Palais des Congrès d’Antibes Juan-les-Pins. Ce prix créé par l’association des amis de Jacques Audiberti, la ville d’Antibes et les Editions Gallimard en 2020, accompagne désormais le Prix Littéraire Jacques Audiberti.

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Le Prix Jeune Audiberti
Pour participer au concours, les candidats doivent être âgés de moins de 26 ans et rédiger un texte bref, original et inédit sur le thème « Écrivez musclé, écrivez avec vos poings », ainsi que le conseillait Jacques Audiberti au jeune Claude Nougaro. Le style doit impérativement s’inscrire dans la lignée des écrits incisifs de Jacques Audiberti. Ensuite, un jury composé des membres de l’association des amis de Jacques Audiberti a la lourde tâche de choisir, parmi les nombreux textes reçus, celui qui lui semblera le meilleur. Le lauréat couronné du Prix Jeune Audiberti est récompensé d’un chèque de 500 €. D’autre part, le texte primé est publié sur le site et dans les Cahiers Jacques Audiberti.

Sophie Vandeveugle, Marie-Louise Audiberti, Bernard Fournier, Simone Torres-Forêt Dodelin, Béatrice Commengé ©YesICannes.com
Passionnée de littérature
Sophie Vandeveugle, lauréate du Prix Jeune Audiberti, est étudiante en deuxième année de master à l’Université de Lille. Son mémoire porte sur l’antispécisme en littérature ultra contemporaine. Avant cela, elle étudiait les lettres françaises et romanes à l’Université de Namur en Belgique. Passionnée de littérature, Sophie Vandeveugle se dirige vers une carrière dans le journalisme et la traduction. Elle affectionne des auteurs comme Aimé Césaire, Anne-Maria Ortese, Joseph Andras ou encore John Wain et rêve de publier des romans.

Sophie Vandeveugle & Marie-Louise Audiberti©YesICannes.com
Le talent n’attend pas le nombre des années
Plus jeune, Sophie Vandeveugle s’est essayée à l’écriture de nombreux récits et avait tout juste douze ans lorsqu’elle a commencé à rédiger un livre – inachevé. Après cette tentative, elle a réitéré et est parvenue à en terminer quelques-uns, sans jamais être vraiment satisfaite de ses écrits. Depuis un an, Sophie Vandeveugle travaille sur un sujet qui lui tient à cœur, avec l’espoir d’être publiée.

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Écrire pour le plaisir et le pouvoir des mots
Après de nombreuses recherches, elle découvre le concours du Prix Jeune Audiberti à la suite d’un mail envoyé par son université. Enthousiasmé par le thème « Écrivez musclé, écrivez avec vos poings », qui correspond parfaitement à sa vision de la littérature, elle qui écrit pour le plaisir mais aussi et surtout pour jouer du pouvoir des mots, se lance dans l’aventure. Pour sa participation au concours Jeune Audiberti, la jeune fille a choisi un sujet auquel elle est très attachée, la condition animale, imbriquée dans le passage de l’enfance à l’âge adulte.

Bernard Fournier (Président de l’association des amis de Jacques Audiberti) ©YesICannes.com
Sensible au sort des animaux
« Je savais que pour « écrire musclé », il fallait un sujet qui touche, et ce moment où l’on prend conscience de ce qu’est la vie, du mécanisme de la société, de ce que les parents inculquent à leurs enfants, comme un réflexe depuis des générations, et un de ces temps arrêtés de notre existence. Dans ce texte, je voulais me servir du souvenir de l’instant où j’ai moi-même compris ce qui arrive chaque jour aux animaux, et raconter l’histoire du petit garçon qui perd l’insouciance en comprenant que son veau est mort, tué, mais qui garde l’innocence, en sauvant sur la route des grenouilles qui traversent.

Bernard Fournier accompagné de son dernier livre: Métamorphoses Audiberti ©YesICannes.com
Passionnée de langues
Et de souligner: « Enfin, au-delà de cette lecture antispéciste du texte, j’ai également souhaité apporter une touche de plurilinguisme – les langues étant une autre de mes passions – par les mots en latin et en italien, tout en jouant sur le rythme et la longueur des phrases. »

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