Vendée Globe: Arrivée Triomphale Pour Alexia Barrier

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Alexia Barrier ©DR

Alexia Barrier vient de boucler son premier Vendée Globe après 111 jours 17 h et 8 minutes en mer. La skipper Biotoise de TSE-4myplanet touche terre un mois après Yannick Bestaven et s’empare de la 24e place.

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Alexia Barrier, la skipper Biotoise militant pour la préservation des océans a franchi la ligne d’arrivée aux Sables d’Olonne le 28 février 2021 à 7h23mn. Elle avait pris la barre de son premier Vendée Globe le 28 novembre 2020 avec le plus vieux bateaux de la flotte, l’Imoca TSE-4MyPlanet. Outre ce défi sportif, scientifique et environnemental, la navigatrice au long cours remporte également l’adhésion de milliers d’enfants autour du programme de l’UNESCO: 4myplanet.

Arrivée triomphale d’Alexia Barrier aux Sables d’Olonne ©DR

Courage et ténacité

La Biotoise achève sa première participation à la 9ème édition du Vendée Globe avec de fortes douleurs au dos causées par une chute dans la dernière ligne droite. faisant preuve d’une grande ténacité, la navigatrice est aller puiser au plus profond d’elle même et s’est accrocher à son rêve et à sa bonne étoile, pour terminer sa course. Durant ce mois de février elle indiquait « je me déplace à quatre pattes ou en rampant, je trouve des combines ! Je ne peux pas marcher sur le pont car pour marcher, je dois me tenir avec les deux bras pour soulager mon dos ».

De grands navigateur entourent Alexia à son arrivée ©DR

Dixième femme au monde à bouclé le Vendée Globe

Partie début novembre des Sables d’Olonne pour effectuer une course autour du monde en solitaire, sans escale et sans assistance, Alexia Barrier vient de signer un incroyable Vendée Globe avec son Pingouin, nom de baptême de l’Imoca qui fût l’ancien monocoque de Catherine Chabaud, mis à l’eau en 1998 et qui compte à son actif sept tours du monde et quatre Vendée Globe. La course de la navigatrice, jalonnée de grand moments de bonheurs, de tempêtes et de calmes, de multiples péripéties a toujours rimé avec détermination. La baroudeuse des mers qui est arrivée sous un beau soleil levant aux Sables d’Olonne peut également se réjouir d’être la dixième femme au monde à bouclé ce tour du monde à la voile depuis l’apparition de la mixité dans la compétition en 1996.

Alexia Barrier entourée de son équipe et de ses partenaires ©DR

Alexia Barrier dévoile l’état de la planète

A son arrivée, la navigatrice de 41 ans, émue et bouleversée d’avoir pu constater par elle même l’état des océans, a évoqué son engagement pour le climat: « ce que je peux vous dire c’est que les oiseaux dans le grand sud, dans les sphères australes, ils sont peinards, il n’y a pas d’humains pour les chasser, il y pas de pollution. Cela m’a remis en place pour évoluer sur ma planète ». Cette aventure sportive, mais également scientifique et pédagogique, a permis de sensibiliser les 5000 écoliers et collégiens connectés au projet à travers notamment des ateliers ludiques pour découvrir la biodiversité marine et un web-magazine sur l’écologie aquatique et l’évolution du climat via son programme éducatif

Alexia Barrier sensibilise les enfants à la protection des océans ©DR

Défi sportif, scientifique et environnemental

Pour ce Vendée Globe, Alexia Barrier a embarqué sur son Imoca TSE-4MyPlanet les dernière technologies de pointe comme une bouée Météo France, un flotteur ARGO du programme de l’Unesco et une balise du CNES pour le programme pédagogique Argonautica (déployées dans les océans Atlantique, Indien et Pacifique pour aider à la transmission d’informations sur les endroits les plus reculés de la planète). Tous ces appareils de mesures comme le thermosalinographe largués dans des endroits peu fréquentés, ont permis une étude océanographique très poussée (température de l’eau, salinité, pression partielle en CO2, potentiel hydrogène, fluorescence, température de l’air, direction et force du vent, pression atmosphérique et humidité).

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Navigatrice engagée, véritable modèle pour nos jeunes

Le Président du Conseil Départemental des Alpes-Maritimes, Charles Ange Ginésy, a félicité Alexia Barrier pour sa détermination et son magnifique parcours en déclarant: « Navigatrice engagée, véritable modèle pour nos jeunes. Aujourd’hui marque la fin d’une aventure exceptionnelle pour Alexia. Elle a accompli son rêve d’enfant, terminer son premier Vendée Globe, l’une des courses les plus dures au monde. Je veux saluer son courage, sa combativité et sa détermination à toute épreuve. Je lui adresse mes plus chaleureuses félicitations et lui témoigne toute mon admiration. Je la remercie également pour les visioconférences que nous avons pu avoir ensemble au cours desquelles elle a pu expliquer son parcours et transmettre sa passion à des collégiens. Près de 250 écoles et 8 000 élèves ont suivi avec attention et passion sa course ».

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Le Vendée Globe: un rêve de petite fille

Les impressions d’Alexia Barrier après son retour sur la terre ferme: « je savais que ce Vendée Globe allait être très dur pour moi avec ce vieux bateau parce que j’ai plutôt l’habitude de naviguer à haut niveau, de briguer les premières places. Donc savoir que je partais sur un projet aventure, c’était la réalisation d’un rêve de petite fille, et je me suis accrochée à ça. Je me suis dit qu’il fallait que j’aille au bout de ce tour du monde, même si je n’allais pas gagner évidemment. C’était un premier objectif. Ensuite, au-delà de la compétition, j’ai contribué à des objectifs liés à la science et à l’éducation avec 4myplanet et le programme de l’UNESCO suivi par plus de 10 000 enfants en France. »

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Repartir sur un projet compétitif et écologique

Et de continuer: « c’était aussi un moyen d’être combative autrement que sur l’eau, en parallèle du Vendée Globe. Et du coup, pendant toute la course je me suis demandée où j’aurais pu être avec un bateau performant, est-ce que j’aurais cassé moi aussi… J’y ai pensé pendant tout le tour du monde et quand le premier est arrivé, je me suis demandée quel bateau j’aurais aimé avoir. Maintenant j’ai ma petite idée ! Donc je veux repartir sur un projet compétitif mais sans lâcher les valeurs que je partage avec mes partenaires pour l’environnement, la biodiversité, l’éducation, la santé. Les premiers skippers ont montré que l’on peut briguer les premières places en parlant d’autre chose que la compétition ».

Alexia Barrier sur son Imoca TSE-4MyPlanet ©DR

Skipper sur les grandes courses océaniques

Alexia Barrier connait bien le bateau avec lequel elle a disputer le Vendée Globe. Avec son Pingouin basé en Méditerranée, la navigatrice dispute depuis des années toutes les courses du Championnat Imoca. Sur les grandes courses océaniques comme la Route du Rhum (15e) et la Transat Jacques Vabre 2019 (25e), la jeune femme peaufine ses talents de skipper avec des séances d’entraînements très physiques. Aux Antilles, elle participe régulièrement à des circuits de régates au contact des meilleurs équipages anglo-saxons. Aux côtés de navigateurs d’exceptions comme Florence Arthaud ou Dennis Conner elle a appris la rigueur et l’organisation qu’il faut avoir sur des projets de course au large. Sur la 9ème édition du Vendée Globe, la navigatrice a parcouru les 24 365 milles du parcours théorique à la vitesse moyenne de 9,09 nœuds (caps de Bonne-Espérance, Leeuwin et Horn). Sa distance réellement parcourue sur l’eau est de 28 170 milles à 10,51 nœuds de moyenne.

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Née sur la vague

L’Antiboise Alexia Barrier, âgée de 40 ans, a commencé à naviguer sur le bateau familial à l’âge de 3 ans. À 12 ans ses parents l’initient à la navigation en mer et à 15 ans, elle devient monitrice de voile sur la French Riviera. En 2007, à Lorient elle rencontre Philippe Monet qui lui confie la barre de son 60 pieds Imoca pour s’entraîner. À 18 ans, pour compléter financièrement sa formation de marin, elle devient coéquipière sur un bateau de 40 m. Elle découvre alors la puissance de ces formules 1 des mers et les sensations de vitesse qu’ils procurent. Cette expérience palpitante décidera de sa carrière de navigatrice.

TSE: producteur indépendant français d’énergie solaire

TSE est un producteur indépendant français d’énergie solaire, présent sur l’ensemble de la chaîne de valeur : développement, financement, construction et exploitation. A fin 2019, TSE avait investi 500 millions d’euros pour une capacité totale à ce jour de 360MW d’actifs développés et construits en France et 1GW de projets en développement d’ici fin 2020. Avec plus de 56 collaborateurs, le Groupe réalise un chiffre d’affaire annuel de 26 millions d’euros.
Plus d’informations sur https://tse.energy/

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4myplanet œuvre pour la préservation des océans

Créée en 2009 par Alexia Barrier, l’association 4myplanet porte des missions scientifiques et pédagogiques pour la préservation des océans. L’Imoca 4myplanet est ainsi devenu un bateau-labo au service de la science. Des appareils de mesure pour collecter des données de température et salinité y ont été installés. Depuis 2018, un profiler ARVOR a été déployé lors de la Transat Jacques Vabre 2019. Une observation chiffrée de la mégafaune marine et des sargasses est également effectuée à chaque course.