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La 135ème édition du Carnaval de Nice et ses incontournables parades de chars fleuris ont illustré par des batailles de Fleurs le Roi du Cinéma.
Le Carnaval de Nice et le Roi du Cinéma ont fêté les 100 ans des Studios de la Victorine, un haut lieu de l’industrie cinématographique sur la Côte d’Azur, qui depuis 1919 a vu défiler de grands réalisateurs de talents comme Marcel Carmé, Roger Vadim, François Truffaut, Jean Cocteau, Alfred Hitchcock, Jacques Demy, Roger Vadim, François Truffaut, Woody Allen…

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Des fleurs aux couleurs du terroir Provençal
Pour son édition 2019 et tout au long du mois de février, six corsi animés par mille danseurs et musiciens venus spécialement des quatre coins du monde, ont fait briller de mille feux le cœur de Nissa La Bella lors de défilés nocturnes. En journée la Bataille de Fleurs aux couleurs du terroir Provençal a exhalée ses effluves odorantes bien delà des frontières azuréennes. Le mercredi 27 février (jour de relâche scolaire pour les enfants), 17 chars fleuris ont défilé sous un soleil radieux et une température estivale avoisinant les 25 degrés. Sur chaque char composant la procession, ouverte par le char de la Reine du Carnaval et ses Dauphines, de splendides mannequins vêtus de magnifiques costumes, ont lancé quelque 100 000 fleurs au public rassemblé entre la Place Masséna et les Jardins Albert 1er.

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Un spectacle unique au monde
La Bataille de Fleurs qui nécessitent à chaque défilé, une quantité impressionnante de fleurs locales (4000 à 5000 fleurs fraîches) est un spectacle unique au monde, alliant élégance, beauté et le charme. Animé par des troupes de musiciens, d’artistes de rue et d’attractions étranges ou biscornues, à chaque représentation la fête bat son plein et la magie opère. Entièrement tapissés de fleurs, les chars de 7 mètres de long pour 2 mètres de large et 6 mètres de haut, n’ont pas échappé à la tradition en défilant comme chaque année entre la Place Masséna et les Jardins Albert 1er.

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Des brassées de fleurs jetées au public
Les modèles trônant sur les chars, somptueusement vêtus de costumes follement originaux ont ajouté au spectacle un aspect féerique et festif. Tout au long du parcours, les jeunes filles ont jeté au public des brassées de fleurs: mimosa, roses, glaïeuls, tokios, lilliums, mimosas, gerberas, dahlias, lys… Les mines réjouies et les mains avides des spectateurs les attrapèrent par bouquets en poussant des cris de joie. La Bataille de Fleurs qui contribue à la notoriété de la ville de Nice depuis le XIXème siècle à offert une fois encore une belle alchimie entre les chars fleuris, les magnifiques costumes sur la thématique du monde du cinéma, les troupes d’animation, d’art de rue et de musique.

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Une tradition placée sous le signe de la beauté et de l’éphémère
Les dimensions d’un char floral sont de l’ordre de 6 m de haut, 7 m de long, 2 m de large. Leur réalisation est le fruit d’un long et méticuleux travail de 72 h de piquage des fleurs dans la nuit et le matin précédant chaque « bataille ». La décoration est faite à la main, avec 4 000 tiges par char environ, soit 50 000 tiges par Bataille de Fleurs. Comme pour le théâtre, les costumes des mannequins sont uniques et confectionnés dans un atelier de création. 4 tonnes de mimosa, roses, lys… sont offerts au public à chaque Bataille et l’événement fait la promotion de la grande variété florale de la Côte d’Azur, puisque 80% des fleurs proviennent de producteurs locaux.

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Les origines de la Bataille de Fleurs

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