75e Nice Jazz Festival Joué à Guichets Fermés

nice jazz festival joue guichets fermés
Immanuel Wilkins Quartet

Le Nice Jazz Festival est revenu sur le devant de la scène du 18 au 21 juillet 2023 pour quatre soirées exceptionnelles réunissant 37 000 festivaliers entre la Scène Masséna, le Théâtre de Verdure et sur l’ensemble des concerts « Jazz Off » de la Métropole et la ville de Nice.

 

Nice Jazz Festival : l’évènement musical de grande envergure peut cette année encore s’enorgueillir d’avoir fait un carton plein avec les 30 000 billets vendus et les 7000 personnes ayant assisté au Jazz off à Nice et dans la Métropole. S’ouvrant sur six plateaux différents chaque soir, en plein air et en live, le Nice Jazz Festival a déroulé le tapis rouge aux 24 groupes et aux grands noms d’envergure nationale et internationale, pour le plus grand bonheur des Niçois et de tous les amateurs de Jazz et de musiques actuelles. Durant quatre jours, des milliers de festivaliers se sont massés devant la Scène Masséna et le Théâtre de Verdure pour danser, chanter, vibrer à l’unisson grâce à une programmation artistique de premier plan. Une édition marquée également par la performance d’une nouvelle génération, incarnée par Ludovic Louis, Gabriels, Oliva Dean, Jalen N’Gonda, Adi Oasis, Immanuel Wilkins, Laurent Coulondre ou encore Émile Londonien.

Une édition très réussie

Le Nice Jazz Festival, appelé à l’origine le Festival du Jazz, a été organisé à Nice une première fois en 1948, puis tous les ans depuis 1971. En raison de la crise sanitaire liée au covid, l’édition 2020 avait dû être annulée et celle de 2021 s’est déroulée uniquement sur la Place Masséna. Mais, revanche sur le passé, depuis 2021 les aficionados de Jazz et de musique pop peuvent à nouveau se régaler de concerts flamboyants et de découvertes excitantes qui ont fait du Nice Jazz Festival l’évènement musical incontournable de l’été à Nissa la Bella. Cette année, entre légendes du Jazz et découvertes, il y en avait pour tous les goûts et toutes les générations (rock, pop, hip hop, funk). Cerise sur le gâteau : sur place entre les concerts, les spectateurs ont pu profiter des nombreux postes de restaurations mis à leur disposition.

Un cadre unique au monde

Toujours fidèle à sa réputation 75 ans après sa première édition, le Nice Jazz Festival s’est voulu rassembleur et familial. Cet événement musical de grande envergure a déployé ses scènes jazzy dans un cadre unique au monde, entre la Promenade des Anglais bordée par les flots bleus de la Méditerranée, et la vieille ville, ses marchés colorés et parfumés, son atmosphère animée et les majestueux Jardins Albert 1er.

Quatre jours dédiés à la musique

Cette année, la ville a choisi de programmer quatre jours de festival au lieu de 5 tout en maintenant l’intégralité de son budget artistique. La preuve, la présence du grand Tom Jones qui a charmé l’assistance avec son élégance et sa voix de crooner, avant de la faire danser avec l’un de ses classique Sex Bomb. Actif depuis les années 1960, le Gallois reste vif, comme l’ont démontré ses trois derniers albums, salués par la critique.

Juliette Armanet, Herbie Hancock, M-,

Autres grands noms à prendre place sur les deux scènes mythiques de Nissa La Bella : Tom Jones, Juliette Armanet, Herbie Hancock, M-, Gogo Penguin, Dianne Reeves… Sans oublier les nouveaux visages du jazz comme par exemple le groupe niçois Hyphen Hyphen qui interpréta avec délice les titres de son dernier opus C’est la vie.

Herbie Hancock

Jazz et disco

Pour démarrer en beauté cette 75ème édition, le 18 juillet, Juliette Armanet, la reine du disco est venue brûler son feu rouge incandescent sur la Place Masséna. Avec ses compagnons, ses fidèles musiciens, ça chauffe, ça bouge, ça chante, ça joue, ça claque le tout dans une ambiance plus que démentielle ! La belle qui enchaîne les titres comme J’te l’ donne, Le Dernier Jour Du Disco et Nous avons Imaginé l’Amour a convaincu son public toujours fidèle et enthousiaste.

Adid Oasis

Adi Oasis, Gabriels…

Ce fut ensuite au tour de la splendide Adi Oasis de colorer par ses notes et sa jolie voix la scène niçoise. Et le merveilleux ne s’arrête pas là puisqu’un ange du Gospel prénommé Gabriels, envoûta le public avec sa voix puissante, belle et pure. Lui aussi est venu exprès des States pour honorer trois dates de concert en Europe dont celle du Nice Jazz Festival. Au Théâtre de Verdure Laurent Coulondre, Hiromi et Dave Holland New 4Tet ont également enchanté le public de leur jazz incandescent.

Gabriels
Laurent Coulondre
Dave Holland New 4T

Tom Jones en tête d’affiche

La tête d’affiche du 19 juillet a fait la part belle à Sir Tom Jones. Sur une Place Masséna archicomble, le roi des crooners est venu dérouler de nombreux standards tels que Thunderball, issu de l’un des épisodes de James Bond, mais également des standard tels que It’s Not Unusual, Delilah de Lou Reed, Green Grass of Home de Curly Putman ou encore Kiss de Prince. L’artiste de 83 ans a également interprété quelques nouvelles reprises de son dernier album telles que The Windmills of Your Mind, version anglaise des Moulins de mon cœur de Michel Legrand. Ces titres ont montré combien sa voix de velours et son sens de l’interprétation restent inchangés après une carrière longue d’un demi-siècle.

Tom Jones

Emile Londonien, un trio de choc

Avant cette superbe entrée en scène, le trio clavier-guitare basse-batterie strasbourgeois Emile Londonien s’est illustré magistralement en première partie de concert. La fougue dégagée par les trois amis du conservatoire de Strasbourg a mis le public en transe. Les nappes atmosphériques et les sonorités 8-bit du claviériste accompagnaient parfaitement le travail chirurgical du bassiste et les envolées épileptiques du batteur. Une fois encore le groupe prouve que la France a du répondant face à l’effervescente scène anglaise.

Emile Londonien ©ville de nice

Les nouveaux jazzman

Au théâtre de Verdure, encore de belles découvertes avec le saxophoniste alto et compositeur américain Immanuel Wilkins Quartet et le havrais Ludovic Louis. Pour finirent la soirée sur une note douce et charmeuse, Yuri Buenaventura & Roberto Fonseca présentèrent Historia de Un Amor, leur création exclusive pour le Festival. Le chanteur colombien, Yuri Buenaventura, artiste majeur de la salsa et des rythmes caribéens, ancien directeur musical du Buena Vista Social Club et accompagnateur des immenses Ibrahim Ferrer et Omara Portuondo a démontré lors du concert, l’étendue de ses capacités vocales qui font de lui un artiste sensible, profond, incroyablement touchant. Celui-ci, accompagné sur scène du virtuose pianiste, interprète, multi-instrumentiste, compositeur, réalisateur et meneur de groupe cubain, Roberto Fonseca, les deux compères ont chauffé l’atmosphère et fait swinguer dans toute leur sensualité, les azuréens.

Ludovic Louis
Yuri Buenaventura et Roberto Fonseca

Jazz, Soul, Funk, Rock, Disco…

Le 20 juillet sur la Scène Masséna, mêlant au jazz, la soul, le funk, le rock, le disco et même le scratch avec le hit Rock it, le jazzman de 82 ans Herbie Hancock. Si son humeur était électrique, la prestation de l’artiste était profondément jazz. Herbie Hancock dont la rigoureuse maîtrise de l’harmonie l’a hissé au rang des plus grands créateurs de notre temps, cet insatiable improvisateur s’est entouré pour atteindre ce niveau d’excellence, de fins instrumentistes capables de magnifier ses œuvres. Pour ce bel opus musical, Herbie Hancock a puisé dans ses souvenirs pour sélectionner des airs que le public a reconnu instantanément.

Herbie Hancock

Jalen Ngonda et Omah Lay

En première partie de concert, la voix élégante et chargée d’émotion, Jalen Ngonda a séduit l’assistance par ses mélodies nostalgiques et ses performances scéniques captivantes. Véritable phénomène de l’afro-fusion, Omah Lay, porté par des sonorités Afro Pop, s’est quant à lui langoureusement baladé sur des thèmes évoquant l’amour ou le chagrin.

Jalen Ngonda

Génération Django !

Pour démarrer cette belle soirée estivale sur des notes jazzy, le contrebassiste et guitariste Édouard Pennes est venu présenter le 20 juillet au Théâtre de Verdure une création originale et inédite Génération Django ! l’artiste revisite le répertoire du père spirituel du jazz manouche avec un quatuor à cordes classique composé des meilleurs solistes de la scène manouche actuelle dont  Giacomo Smith, Fanou Torracinta, Sébastien Giniaux et Romain Vuillemin pour interpréter les plus belles compositions de Django : Minor Swing, Nuages ou encore Troublant Boléro et Swing 48

Edouard Pennes, Giacomo Smith, Fanou Torracinta, Sébastien Giniaux, Romain Vuillemin (Génération Django)

Avec Superblue, Kurt Elling & Charlie Hunter ont déversé un torrent de funk rugueux, de rythmes indélébiles et de paroles actuelles sur un public plus qu’enthousiaste. En fin de soirée, séquence émotion avec le trio Gogo Penguin qui, une nouvelle fois, ont fait étalage de leur talent en mêlant acoustique et électronique. Le groupe de Manchester composé du pianiste Chris Illingworth, du bassiste Nick Blacka et du batteur Jon Scott est venu faire son cinéma sur la scène du Théâtre de Verdure à Nissa La Bella. Très en forme, les trois acolytes ont  déversé un flot de rythmiques audacieux aux influences rock et trip-hop à un jazz libéré.

Super Blue

 

Gogo Pinguin

La nouvelle sensation du soul-pop londonienne

Le 21 juillet et dernier jour du Festival, c’est au tour d‘Olivia Dean de faire son entrée sur la Scène Masséna. La nouvelle sensation du soul-pop londonienne est venue interpréter les titres de son premier album, Messy, un soul honnête et réconfortant qui se déploient à travers une flopée de chansons d’amour.

Youn Sun Nah Quartet
Youn Sun Nah Quartet

La musique en étendard et la soul au fond du cœur

Place ensuite au groupe de funk Californien Tower Of Power. Ces jeunes prodiges qui se produisent à guichets fermés lors de leurs tournées mondiales annuelles ont porté à Nice leur musique en étendard et la soul au fond du cœur.

Tower Of Power ©Ville de Nice

Voix angélique et doigté magistral à la guitare

La soirée s’est terminée en apothéose avec M- (Matthieu Chedid). Son énergie débordante, sa voix angélique et son doigté magistral à la guitare, le musicien chanteur Matthieu Chedid a su se réinventer   pour son nouvel et septième album, Rêvalité. Avec ses paroles « Rêve et surtout ne t’endors pas », Matthieu Chedid ne s’endort pas sur ses lauriers et continue de rêver, de se réinventer. Cet opus en forme de célébration du retour à la vie est conçu en deux parties, une dansante et une plus introspective. Sur la Scène Masséna M- a livré une partition planante et enchanteresse et fait rêver des milliers de festivaliers lors de ces retrouvailles carrément magiques.

M-
M-

Super Blue

Sur la Scène du Théâtre de Verdure Kurt Elling, le chanteur jazz aux multiples Grammys, a ouvert le bal avec son nouvel album SuperBlue. Kurt Elling accompagné du guitariste Charlie Hunter, du batteur Corey Fonville et du bassiste-claviériste DJ Harrison ont déversé dans les gradins une énergie et un sens du spectacle hors du commun.

L’étoile montante du piano

La présence de l’étoile montante du piano, Julius Rodriguez, fut  l’un des événements musical incontournable pour tous les amateurs de jazz présent dans les gradins niçois. Place ensuite au maître du jazz intergénérationnel, de la soul et du funk, le saxophoniste américain de jazz Big Chief Harrison Jr et enfin à la chanteuse de jazz afro-américaine Dianne Reeves. Cette dernière, connue comme l’une des vocalistes les plus influentes et charismatiques de la scène jazz actuelle à séduit le public massé sur les gradins, par sa virtuosité à couper le souffle, sa capacité d’improvisation sa voix ample, chaleureuse et enveloppante.

Julius Rodriguez
Big Chief Harrison Jr
Dianne Reeves

Remerciements à la Ville

A l’issue du Nice Jazz Festival, Christian Estrosi le maire de Nice et président de la Métropole s’est félicité de la grande réussite de l’événement « Je remercie chaleureusement les équipes de la Ville de Nice, qui organisent depuis 2011 en régie le Nice Jazz Festival, et plus largement l’ensemble des artistes qui œuvrent pour la réussite de cet événement qui fait rayonner Nice au-delà des frontières. Cette année encore le Nice Jazz Festival a joué son rôle de dénicheur de talents aux côtés de grands noms de la musique. »

M-

Nice est une immense Ville de Jazz !

De son côté Sébastien Vidal le directeur artistique a déclaré « C’est toujours un immense honneur pour l’équipe du Duc des Lombards d’imaginer la plus belle des programmations pour le Nice Jazz Festival. Constater que nous frôlons les scores de fréquentation de 2022 en quatre jours et non cinq nous renforce dans notre conviction que Nice est une immense Ville de Jazz ! ».

Youn Sun Nah Quartet

Les affiches du Festival exposées

Pour célébrer le 75e anniversaire du Nice Jazz Festival, 31 artistes locaux ont revisité l’affiche de l’événement afin de valoriser la création artistique. Leurs reproductions ont été exposées sur le site du festival durant toute sa durée. Cette année, l’événement s’est également doté d’un Club des mécènes : Ruff & Associés, Caisse d’Épargne Provence Côte d’Azur, Egis, Moyne & Associés, VcomK.

©YesICannes.com

La fête continue dans huit communes de la Métropole

La fête continue jusqu’au 13 août dans les communes de Lantosque, Saint Blaise, Saint-Laurent-du-Var, Belvédère, Marie, Duranus, Auron et La Roquette-sur-Var.

Ezra Collective

www.nicejazzfestival.fr

Le 75e Nice Jazz Festival Affiche ses Artistes Azuréens

Les artistes et personnalités ©YesICannes.com

Le 75e Nice Jazz Festival s’est ouvert le 18 juillet 2023 par le vernissage d’une superbe exposition d’affiches disséminées à travers le village du Festival et réalisées par des artistes de renoms.

Pascal Condomitti, Pascal Roux, Marc Lapolla, ©YesICannes.com

Le Nice Jazz Festival est aujourd’hui l’un des événements incontournables pour célébrer le jazz. Pour rendre hommage au plus ancien Festival de Jazz, né en 1948 dans la capitale azuréenne qui fut le berceau du jazz en Europe dès la fin de la Première guerre mondiale, la Ville de Nice a exposé une rétrospective des affiches réalisées pour les éditions passées du festival. Le Festival est aujourd’hui un des événements incontournables pour célébrer le jazz.

Pascal Roux & Pascal Condomitti en présence d’artistes ©YesICannes.com
©YesICannes.com

Le Nice Jazz Festival

Nice Jazz Festival : appelé à l’origine le Festival du Jazz, le grand événement musical a été organisé à Nice une première fois en 1948, puis tous les ans depuis 1971. Il y a plusieurs années ans, la Ville de Nice a repris l’organisation du Festival au cœur de la Place Masséna. Cette histoire d’amour qui dure et perdure au fil des années est le résultat d’une histoire sans cesse réinventée depuis 1948. Car c’est à Nice et non pas en Amérique que le premier Festival de jazz au monde a vu le jour avec le grand Louis Amstrong et le quintette du Hot Club de France.

Marc Lapolla, Pascal Condomitti,  Florence Borja, Pascal Roux ©YesICannes.com
©YesICannes.com

Légendes du jazz et découvertes

Depuis, le Jazz a évolué au fil du temps en se nourrissant d’une multitude de cultures différentes et éclectiques. Pendant quatre jours, la ville a vibré aux sons des grands noms d’envergure nationale et internationale, des légendes du jazz mais aussi des découvertes d’aujourd’hui qui font la renommée du Nice Jazz Festival. Une édition qui, comme son affiche, a mis à l’honneur la ville rose. Cette nouvelle œuvre met à l’honneur Nissa La Bella à travers son somptueux amphithéâtre musical tourné vers la mer.

Marc Lapolla  ©YesICannes.com
Svetà Marlier ©YesICannes.com

Des artistes locaux mis en lumière

Temple du syncrétisme artistique, le Nice Jazz Festival 2023 qui souffle cette année ces 75 bougies, continue d’enflammer les aficionados de bonnes ondes musicales. Dans cette perspective créative, 31 artistes locaux se sont emparés de l’affiche de cette année pour revisiter l’événement sous toutes ses facettes, explorant tout les thème du jazz. Grâce à ces créations, les visiteurs peuvent revivre en images et en couleurs, quelques grands moments du festival, le plus ancien Festival de Jazz au monde. C’est aussi l’occasion de mettre en lumière le travail d’artistes locaux. Parmi eux, Ben, Gabriel Martinez, Patrick Moya, Eric Garence… mais aussi des noms moins connus du grand public.

©YesICannes.com
©YesICannes.com

Une affiche, 31 représentations

31 reproductions originales de l’affiche du Nice Jazz Festival 2022 ont été présentées dans l’espace du Nice Jazz Festival dont celles de Marie-Caroline Regottaz (Mozard Pop Star; Jacky Ananou (Demandez le Programme) ; Anabelle Tattu (Pop’n Roll) ; Jen Miller (Suspicious Mind) ; Svetà Marlier (Pop Star) ; Patricia Natale (Vamos) ; Gabriel Martinez (Smooth Jazz); Laurent Bosio (Le Chouquette’s Band) ; Marc Lapolla (Pentatonique) ; Florence Borja (Muse Pop) ; Fernanda Goreti (Girls Just Want To Eve Fun).

Florence Borja ©YesICannes.com
 Cat Caroff (Ma petite niçoise n’est pas Mary Pop’ins !!!) & Catherine Rens (C’est Le Pied)©YesICannes.com

Rétrospective artistique

Mais aussi : Sylvia Rainguez (Head In The Stars), Jo Guichou (Storyville) ; Ben ; Patrick Moya (Le Festival du Moya Land) ; Muriel Fransceschetti (Mulia) ; Enihpled (« Pop Corn » Culture) ; Élodie Avati (Pop And Jazz) ; Silva Usta (Nina Simone) ; Brian Caddy (Ellzapop) ; Jean-Marc Calvet (Jazzy Town) ; Claudia Cesarini (Clodart) ; Eric Garence (Le Piano A Couleurs) Catherine Rens (C’est Le Pied) ; Cat Caroff (Ma petite niçoise n’est pas Mary Pop’ins !!!) ; Otom (What A Wonderful World) ; Moustache Bleu et Jasmine MD (Pas Banal), Artmor1 ; Richard Roux-Giuge.

Marie-Caroline Regottaz, Pascal Condomitti & Pascal Roux ©YesICannes.com
©YesICannes.com

Vernissage de l’exposition

Le vernissage de l’exposition des affiches du Nice Jazz Festival revisitées par les artistes de Nice s’est déroulé en présence de Robert Roux, Adjoint au Maire de Nice délégué à la Culture & de Sébastien Vidal, Directeur artistique du Nice Jazz Festival, Pascal Condomitti, Adjoint au Maire délégué à l’Évènementiel et de l’artiste Laurent Coulondre.

Pascal Condomitti & Pascal Roux ©YesICannes.com
Les artistes et personnalités ©YesICannes.com
Svetà Marlier, Eric Garence (au centre) ©YesICannes.com
©YesICannes.com

www.nicejazzfestival.fr

Le 75e Nice Jazz Festival Affiche ses Artistes Azuréens
Cliquer pour agrandir – ©YesICannes.com – Tous droits réservés

 

75e Nice Jazz Festival : Herbie Hancock, Tom Jones, Juliette Armanet…

©DR

Le Nice Jazz Festival est de retour sur le devant de la scène du 18 au 21 juillet 2023 pour quatre soirées exceptionnelles. À l’affiche: Herbie Hancock, Tom Jones, Juliette Armanet, Herbie Hancock, M-, Hyphen Hyphen, Gogo Penguin, Dianne Reeves…

Nice Jazz Festival: à quelques semaines de cet évènement musical en plein air très attendu par les Niçois et tous les amateurs de jazz et de musiques actuelles, le voile s’est levé sur les 24 groupes et les grands noms d’envergure nationale et internationale qui illumineront la Scène Masséna le Théâtre de Verdure durant quatre jours. A quelques encablures de la Méditerranée et du Vieux Nice, entre légendes du jazz et découvertes d’aujourd’hui, il y en aura pour tout les goûts et toute les générations (rock, pop, hip hop, funk). La billetterie est ouverte depuis le 18 avril 2023 sur www.nicejazzfestival.fr et les billets donnent accès à tous les concerts sur les deux scènes. Cerise sur le gâteau : sur place entre les concerts, les spectateurs peuvent à loisir profiter des nombreux postes de restaurations mis à leur disposition.

Tom Jones ©DR

Une édition très attendue

Le Nice Jazz Festival, appelé à l’origine le Festival du Jazz, a été organisé à Nice une première fois en 1948, puis tous les ans depuis 1971. Malheureusement, l’édition 2020 avait du être annulée et celle de 2021 s’est déroulée uniquement sur la Place Masséna en raison de la crise sanitaire liée au Covid. Mais revanche sur le passé, depuis 2021 les aficionados de jazz et de musique pop peuvent à nouveau se régaler de concerts flamboyants et de découvertes excitantes qui font du Nice Jazz Festival l’évènement musical incontournable de l’été à Nice.

Herbie Hancock ©DR

Un cadre unique au monde

75 ans après sa première édition, le Nice Jazz Festival, toujours fidèle à sa réputation, se veut rassembleur et familial. Cet événement musical de grande envergure déploie ses scènes jazzy dans un cadre unique au monde, entre la Promenade des Anglais bordée par les flots bleus de la Méditerranée, la vieille ville, ses marchés colorés et son atmosphère animée et les majestueux Jardins Albert 1er.

Juliette Armanet ©DR

Jazz de Légende

Cette année, la ville a choisi de programmer quatre jours de festival au lieu de 5 tout en maintenant l’intégralité de son budget artistique. La preuve, la présence du grand Tom Jones qui aura pour mission de charmer l’assistance avec sa voix de crooner, avant de la faire danser avec l’un de ses classiques… Sex Bomb. Actif depuis les années 1960, le Gallois reste vif, comme l’ont démontré ses trois derniers albums, salués par la critique.

Dianne Reeves ©DR

Un festival qui ouvre ses bras à tous les genres musicaux

Pour sa 75ème édition, le ton est donné et la programmation du Nice Jazz Festival s’avère plus qu’éblouissante. Aux grands noms d’envergure nationale et internationale comme Tom Jones et ses 83 printemps, d’autres noms, comme GoGo Penguin, Hiromi ou Laurent Coulondre, représentant la nouvelle galaxie du jazz contemporain seront aussi de la partie. S’ajouteront au programme des talents émergeant Immanuel Wilkins, Emile Londonien, Julius Rodriguez, Olivia Dean, Ludovic Louis, Adi Oasis, Edouard Pennes, Jalen Ngonda... De nombreux autres événements se grefferont autour du Nice Jazz Festival comme la Grande Parade du Jazz ou le Jazz Off sur la colline du château, sans oublier la @MetropoleNCA où le Jazz s’invite dans 12 communes (Gratuit).

Laurent Coulondre ©DR

Mardi 18 juillet

Scène Masséna : 20h : Adi Oasis. 21h15 : Gabriels. 23h : Juliette Armanet.
Scène Théâtre de Verdure : 19h30 : Laurent Coulondre. 20h45 : Hiromi. 22h30 : Dave Holland New 4Tet.

Hiromi ©DR

Mercredi 19 juillet

Scène Masséna : 20h : Émile Londonien. 21h15 : Hyphen. 23h : Tom Jones.
Scène Théâtre de Verdure : 19h30 : Immanuel Wilkins. 20h45 : Ludovic Louis. 22h30 : Yuri Buenaventura & Roberto Fonseca.

Hyphen ©DR

Jeudi 20 juillet

Scène Masséna : 20h : Jalen Ngonda. 21h15 : Omah Lay. 23h : Herbie Hancock.
Scène Théâtre de Verdure : 19H30 : Génération Django Feat Édouard Pennes, Giacomo Smith, Fanou Torracinta, Sébastien Giniaux & Romain Vuillemin. 20H45 : Superblue : Kurt Elling & Charlie Hunter. 22H30 : Gogo Penguin.

Fanou Torracinta ©DR

Vendredi 21 juillet

Scène Masséna : 20h : Olivia Dean. 21h15 : Tower Of Power. 23h : M-.
Scène Théâtre de Verdure : 19h30 : Julius Rodriguez. 20h45 : Donald Harrison Jr. 22h30 : Dianne Reeves.

M- ©DR

Tarifs du mardi 18 au 21 juillet 2023

Tarif normal 45 €. Tarif préférentiel 40 €. Tarif jeune de 16 à 24 ans 32 €. Tarif enfant moins de 3 ans Gratuit. Tarif enfant de 3 à 9 ans 5 €. Tarif enfant de 10 à 15 ans 20 €. Tarif groupe 35 €. Tarif famille 32 €. Tarif étudiant 32 €. Tarif personne en recherche d’emploi 32 €. Tarif plus de 65 ans 32 €. Tarif carte Nice plus séniors 32 €. Tarif titulaire d’une carte d’invalidité 32 €. Pass 2 jours consécutifs 80 € . Pass 4 jours 150 €. Tarif préférentiel jusqu’au 2 mai 2023 inclus ! Assistez aux 6 concerts de la soirée à 40€ au lieu de 45€ hors frais de location. Sur présentation d’un justificatif. Tarifs hors frais de location.

Nice Jazz Festival: le Trophée Ferret à Mélanie Gardot

De gauche à droite: Nicolas Arbibe, président de Ferret Joaillier, Robert Roux, adjoint au Maire de Nice délégué à la Culture, Melody Gardot, Sébastien Vidal et Frédérica Randrianome Karsenty, directrice du Nice Jazz Festival @YesICannes.com

Au 74éme Nice Jazz Festival, la chanteuse et compositrice américaine de renommée internationale Melody Gardot a reçu le 18 juillet le Trophée Ferret en récompense pour son soutien à la ville.

Nice Jazz Fetival : artiste incontournable de la scène internationale, Melody Gardot est venue présenter lors de la 74ème édition du Nice Jazz Festival ses nouvelles compositions en quartet dans le superbe écrin du théâtre de Verdure. Cette année, l’artiste est revenue avec son dernier album intimiste et nostalgique Entre Eux Deux. Cerise sur le gâteau, la célèbre maison de joaillerie Ferret a profité de sa venue en France pour lui remettre une œuvre en forme de cœur composé d’une cymbale, d’un clavier de piano et d’un saxophone.

@YesICannes.com

Un retour très attendu

En 2016, il était prévu que cette immense chanteuse de jazz monte sur scène, mais suite à l’attentat du 14 juillet, le Festival avait été annulé. « A la suite de ce triste événement, Melody Gardot est revenue en 2017, pour donner un concert de gospel en ouverture du festival », se remémore la directrice du Nice Jazz Festival, Frédérica Randrianome Karsenty. Cette année, l’artiste a choisi de chanter son amour pour Paris en interprétant sur la scène du Théâtre de Verdure les titres de son dernier album.

@YesICannes.com

Un artiste niçois crée le trophée Ferret

Réalisé par l’artiste Stéphane Cipre, le Trophée Ferret est remis chaque année à un artiste de la programmation. L’an dernier, c’est l’artiste niçois Pierre Bertrand, compositeur, chef d’orchestre et producteur qui l’avait reçu.

@YesICannes.com

Stéphane Cipre, passionné de jazz

Pour réaliser le Trophée Ferret, il a fallu 3 semaines de travail à Stéphane Cipre pour faire naître cette sculpture d’environ 9 kg. « Je suis très fier qu’elle revienne à Melody Gardot, car le Jazz, c’est ma musique depuis l’enfance. Donc dans cette œuvre, toutes mes passions se rassemblent. Le Jazz, la sculpture, Nice… »

@YesICannes.com

Une œuvre qui va perdurer dans le temps

Les années précédentes, le trophée, remis à l’un des artistes du Nice Jazz Festival, était personnalisé. Dorénavant, ce sera chaque année le même. Une façon pour la Ville de remercier leur nouveau mécène du Nice Jazz Festival, la Maison Ferret, une enseigne prestigieuse de joaillerie à Nice et Cannes.

@YesICannes.com

Une artiste de renommée internationale

Avec sa voix de velours, toute en sensualité et délicatesse et ses interprétations d’une beauté saisissante, Melody Gardot est devenue au fil des années une artiste incontournable de la scène internationale. Sous ses airs de diva à l’élégance certaine, l’artiste américaine, tombée amoureuse de la Ville Lumière, trouble les âmes les plus sereines avec son hymne à l’amour pour la culture française et Paris, sa ville d’adoption. Flirtant sur une soul douce et envoutante, comme pour souligner ses mots d’or d’un trait argenté, l’artiste mélange les influences, de Radiohead à Janis Joplin, pour apporter de nouvelles couleurs à ses compositions.

Melody Gardot ©DR

Melody Gardot chante Paris

Cette grande dame du jazz contemporain est venue à Nice pour célébrer la vie, sa beauté, ses délices, avec des chansons intimistes et délicates. Entre la version de la chanson de Francis Lai et Pierre Barouh, Plus Fort que nous ou A mon avis Paris est fait pour s’embrasser et celle du film Un homme et une femme de Claude Lelouch, avec les titres de son dernier album Entre Eux Deux, Melody Gardo a fait chanter le public azuréen en interprétant de belles histoires cinématographiques.

Melody Gardot @DR

Cérémonie de remise du Trophée Ferret

La cérémonie de remise du Trophée Ferret s’est déroulé au Village des Partenaires en présence de Nicolas Arbibe, président de Ferret Joaillier, Robert Roux, adjoint au Maire de Nice délégué à la Culture, Melody Gardot, Sébastien Vidal (ex directeur du Nice Jazz Festival) et Frédérica Randrianome Karsenty, directrice du Nice Jazz Festival. Une exposition d’affiches des précédentes expositions ont également été dévoilée et exposée le long de l’allée menant au Village des Partenaires.

@YesICannes.com

www.nicejazzfestival.fr

Nice Jazz Festival 2022: 40 Artistes Affichent 40 Ans de Légende

Cliquer pour agrandir – ©YesICannes.com – Tous droits réservés

 

Nice Jazz Festival 2022: 40 Artistes Affichent 40 Ans de Légende

Robert Roux, adjoint au Maire de Nice, délégué à la Culture  @YesICannes.com

Le Nice Jazz 2022 a rendu un hommage au 40 ans du Festival, en exposant 40 affiches dessinées par des artistes locaux qui, de leur crayon, ont immortalisé les scènes cultes du festival. Ces œuvres ont ensuite pris le chemin du Quai des États-Unis pour être exposées au regard du public jusqu’au 3 octobre 2022.

Nice Jazz Festival : appelé à l’origine le Festival du Jazz, le grand événement musical a été organisé à Nice une première fois en 1948, puis tous les ans depuis 1971. Il y a six ans, la Ville de Nice a repris l’organisation du Festival au cœur de la Place Masséna. Cette histoire d’amour qui dure et perdure au fil des années est le résultat d’une histoire sans cesse réinventée depuis 1948. Car c’est à Nice et non pas en Amérique que le premier Festival de jazz au monde a vu le jour avec le grand Louis Amstrong et le quintette du Hot Club de France.

Eric Garence @YesICannes.com

Le Nice Jazz Festival

Depuis, le Jazz a évolué au fil du temps en se nourrissant d’une multitude de cultures différentes et éclectiques. Pendant cinq jours, la ville a vibré aux sons des grands noms d’envergure nationale et internationale, des légendes du jazz mais aussi des découvertes d’aujourd’hui qui font la renommée du Nice Jazz Festival. Une édition qui, comme son affiche, a mis à l’honneur toutes les diversités du Jazz. L’affiche de la 74ème édition s’est voulue colorée et hétéroclite. Cette nouvelle œuvre est à la fois représentative des richesses musicales de la Méditerranée et des instruments de jazz qui font sa notoriété.

Marcos Marin @YesICannes.com

Temple du syncrétisme artistique

Temple du syncrétisme artistique, le Nice Jazz Festival 2022 continue d’enflammer depuis plusieurs décennies les afficionados de bonnes ondes musicales. Dans cette perspective créative, 40 artistes locaux se sont emparés de l’affiche de cette année pour revisiter l’événement sous toutes ses facettes, explorant à la fois le thème du jazz comme celui de la Biennale des Arts de Nice Fleurs ! (5éme Biennale des Arts à Nice: Fleurs et Patrimoine). Exposées une première fois sur le site du Nice Jazz Festival, ces œuvres sont actuellement présentées au public sur le quai des États-Unis à Nice jusqu’au 3 octobre 2022.

Robert Roux, adjoint au Maire de Nice délégué à la Culture et Frédérica Randrianome Karsenty, directrice du Nice Jazz Festival @YesICannes.com

Une affiche, 40 représentations

40 reproductions originales de l’affiche du Nice Jazz Festival 2022 présentées au place Ile de Beauté par les artistes: Jacky Ananou; Artmor1; Elodie Avati; Benoit Barbagli; Ben; Audrey et Stéphane Bollaro; Laurent Bosio; Florence Borja; Brian Caddy; Jean-Marc Calvet; Cat Caroff; Tina De Rubia; Enihpled; Florence Fabris; @Mulia; Frega; Eric Garence; Guichou; Hierro, Agnès Jennepin; Marc Lapolla; César Malfi; Marcos Marin; Sveta Marlier; Gabriel Martinez; Jen Miller; Mila; Moustache Bleue; Patrick Moya; Moko Mad’moiselle; Patricia Natale; Fernanda Goreti; Marie-Caroline Regottaz; Lisa Rousselot; Richard Roux Giuge, Sab; Annabelle Tattu; Tehos; Silva Usta.

@YesICannes.com

Vernissage de l’exposition

Le vernissage de l’exposition s’est déroulé le 17 août 2022 en présence de Robert Roux, Adjoint au Maire de Nice, délégué à la Culture et de ses organisateurs. Vous pouvez actuellement découvrir les déclinaisons uniques de l’affiche de la dernière édition du plus ancien festival de jazz de monde jusqu’au 3 octobre 2022 – 85 Quai des États-Unis – Promenade des Anglais.

@YesICannes.com

5éme Biennale des Arts à Nice: Fleurs et Patrimoine

La Biennale des Arts met à l’honneur le riche patrimoine culturel et floral de Nissa La Bella jusqu’au 31 décembre 2022. Pour cette cinquième édition, 11 musées municipaux abritent 11 expositions dédiés à Fleurs. Cette nouvelle thématique s’inscrit dans la lignée des Biennales passées. Toutes s’étaient déjà penchées sur un aspect clef de l’héritage artistique et urbain. Aujourd’hui, cette nouvelle biennale illustre la richesse et l’exceptionnelle vitalité culturelle et artistique de Nice qui aspire à devenir, en 2028, Capitale européenne de la culture.

@YesICannes.com

www.nicejazzfestival.fr

@YesICannes.com

www.nice.fr

Nice Jazz Festival 2022: 40 Artistes Affichent 40 Ans de Légende

Cliquer pour agrandir – ©YesICannes.com – Tous droits réservés

 

74e Nice Jazz Festival: La Légende Higgy Pop

Cette année, le 74e Nice Jazz Festival a tourné à plein régime avec 42500 spectateurs au compteur sur cinq jours et 40 concerts dispatchés entre le Théâtre de Verdure et la Scène Massena. Le 19 juillet, c’est la légende vivante Iggy Pop et le grand Marcus Miller qui ont signé le clap de fin d’une édition toujours aussi riche en stars et en stars à devenir.

 

Nice Jazz Festival : appelé à l’origine le Festival du Jazz, le grand événement musical a été organisé à Nice une première fois en 1948, puis tous les ans depuis 1971. Il y a six ans, la Ville de Nice a repris l’organisation du Festival au cœur de la Place Masséna. Cette histoire d’amour qui dure et perdure au fil des années est le résultat d’une histoire sans cesse réinventée depuis 1948. Car c’est à Nice et non pas en Amérique que le premier festival de jazz au monde a vu le jour avec le grand Louis Amstrong et le quintette du Hot Club de France.

Le Nice Jazz Festival

Depuis, le Jazz a évolué au fil du temps en se nourrissant d’une multitude de cultures différentes et éclectiques. Pendant cinq jours, la ville vibre aux sons des grands noms d’envergure nationale et internationale, des légendes du jazz mais aussi des découvertes d’aujourd’hui qui font la renommée du Nice Jazz Festival. Une édition qui, comme son affiche, met à l’honneur toutes les diversités du Jazz.

Talents émergents et monstres sacrés

L’euphorie après une longue parenthèse et la chaleur des nuits du sud contribua fortement au succès de cette nouvelle édition. Accessible à toutes les oreilles, des plus jazzistiques aux non-initiées; la programmation ouverte à toutes les influences musicales et sans cesse renouvelée, portée par différentes générations de musiciens, des talents émergents aux monstres sacrés, une fréquentation de plus en plus dense; c’est dans ce cadre à la fois magique et grandiose, que le Nice Jazz Festival a trouvé ses lettres de noblesse.

 

Iggy Pop légende vivante du Rock’n roll

En final de ces cinq jours de concerts jazz, pop et funk, sur la scène Masséna, la star la plus attendue était la légende vivante du Rock’n roll, Iggy Pop. Le 19 juillet, jour de clôture, la fête fut à son apogée avec le très attendu et inoxydable rocker. Tandis que le plateau était plongé dans le noir pour permettre aux musiciens de s’installer, une effervescence fébrile commençait à monter de la pelouse noir de monde. C’est à ce moment là que Sébastien Vidal, le directeur du festival monte sur scène pour annoncer ce fabuleux concert, il profite également de ses instants magiques pour remercier ses équipes qui ont œuvrées à ces côtés pendant toute la durée du festival.

Hommage à Marcus Miller

Après de longues minutes d’attente, Sarah Lipstate la guitariste attrape un archet et se lance dans une longue introduction psychédélique. Puis des aboiements de chiens envahissent l’espace et Iggy Pop débarque, costume sombre et sans chemise. L’Iguane est élégant, il remercie le festival, il rend hommage à Marcus Miller qui l’a précédé mais Iggy Pop est aussi rock, il jure comme il faut pour dire merci, met son micro dans son pantalon et crache une partie de l’eau qu’il boit. Les cuivres font alors résonner Five Foot One, un morceau contenu dans l’album New Values. Hello Motherfuckers lance Iggy, qui court d’un bout à l’autre de la salle malgré une patte trainante. Puis se laissant porter par les guitares abrasives de Sarah et de son complice havrais Greg Fauque le grand Iggy tombe enfin la veste, exhibant malgré son âge de magnifiques pectoraux brillant de sueur.

Des chansons d’anthologie

Enfin, Love missing permet de ralentir le tempo, mais dès les premiers accords de TV Eye la pelouse Massena s’agite et reprend en cœur ce morceau d’anthologie. Iggy danse, saute, tournoie sur lui-même, balance ses bras en l’air, s’approche fièrement des premiers rangs, effleure ses fans puis repart dans un ballet incessant de contorsions. Il se jette à genoux, envoie des baisers vers la foule, le micro le suit, donnant mille nuances à sa voix sur les variations de rythmes diablement efficaces de ses sept musiciens. .

Trois bis pour wanna be your dog

Après avoir présenté chacun de ses sept musiciens, Iggy continu de déballer toute une série de tubes comme Lust for life qui n’a pas pris une ride, ou encore The Passenger qui suscite à la fois une intense émotion et une énergie de dingue. Mais également I am sick of you et I wanna be your dog qui récolte trois bis de la part du public complétement envoûté. Maintenant nous allons tous mourir, annonce-t-il pour lancer Death trip, la chanson qui clôture le disque Raw Power. Au final fort est de constater que la voix n’a pas changée. A 75 ans, Iggy Pop crève toujours la scène, l’écran et tous les films qui pourraient séparer les générations.

Marcus Miller Ambassadeur pour la paix

Précédent Iggy Pop, Marcus Miller l’un des musiciens les plus influents de notre époque, ce multi-instrumentiste hors pair (guitariste, clarinetiste, bassiste…), aussi fougueux leader que grand compositeur, est de retour après deux ans d’absence en Europe. Celui qui fut nommé Ambassadeur pour la paix par l’UNESCO en 2013 et qui fit le bonheur d’un nombre infini d’artistes majeurs du jazz, est revenu sur la Scène Massena pour un concert de toute beauté.

Meilleur musicien de groove du siècle

Style inimitable, physique d’adolescent, souplesse des gestes et petit galurin de feutre à bord plat dit Pork Pie Hat, cette inimitable manière si cool de jouer et faire jouer funky, magnétisa d’emblée le public. l’un des meilleurs musiciens de groove du siècle avec ses sonorité de basse si caractéristique, électrisant Laid Black a exalter ses fans qui continuent de le propulser au firmament des grandes stars mondiales du jazz, de la fusion, du funk et de la soul.

La musique libre, festive et dansante de Cimafunk

S’est également produit sur la Scène Massena Cimafunk. Cette tornade cubaine qui a accompli une véritable révolution dans le panorama musical cubain, expérimente tout, pourvu que le groove prenne possession de son corps. La musique de Cimafunk est libre, festive, dansante et résolument tournée vers l’avenir. Un tourbillon de chaleur, une énergie incandescente et des shows électrisants.

Samara Joy la marque des grandes en devenir

Au Théâtre de Verdure, la soirée démarra avec la voix chaude et douce de la New-yorkaise Samara Joy. Son timbre d’une grande beauté, rappelant un peu celui de Sarah Vaughan sans chercher à l’imiter et sa diction parfaite, il était difficile au public de ne pas succomber à tant d’attraits. D’autant que Samara Joy, toute jeune encore, semble n’avoir aucune prétention – la marque des grandes en devenir.

Le multi-instrumentiste Michel Portal

Michel Portal, le compositeur et multi-instrumentiste aux multiples facettes qui s’illustre aussi bien en clarinettiste classique qu’en soliste et chambristes est venu jouer des morceaux de son nouvel opus MP85 au Théâtre de la Verdure. Ce jeune homme de 85 ans au regard perçant, aux prunelles noires d’oiseau de proie, est un infatigable défricheur de sonorités. Toujours à la recherche de nouvelles aventures musicales, le virtuose s’est entouré d’un groupe de musiciens de diverses origines et générations pour faire virevolter sa clarinette basse, sa clarinette et son saxophone soprano dans des compositions inspirées par l’Arménie, l’Afrique, l’Amérique ou les Balkans, entre airs de fêtes, hymnes à la joie et relents de fanfares…

Youn Sun Nah Quartet

Youn Sun Nah, la formidable interprète s’est muée en autrice compositrice pour composer son nouvel opus Waking World. Pour parfaire sa prestation musicale, la chanteuse coréenne s’est entourée d’un groupe qui lui ressemble : un line-up voix-basse-guitare-clavier. Douée d’une puissance vocale hors du commun, Youn Sun Nah se plaît à remodeler tout ce qui lui passe entre les cordes vocales. Son timbre de voix d’une rare pureté et son jeu, tout en nuances provoqua dans les gradins du Théâtre de Verdure une vive émotion et beaucoup d’enthousiasme pour cette belle rencontre musicale.

www.nicejazzfestival.fr

74e Nice Jazz Festival: La Légende Higgy Pop

Cliquer pour agrandir – Photos YesICannes.com – Tous droits réservés

Le 74e Nice Jazz Festival Fait son Cinéma Avec Mélody Gardot

Au 74e Nice Jazz Festival, la programmation du 18 juillet, toujours aussi intense et diversifiée, s’est poursuivie sur la Scène Massena avec les artistes Lou And The Yakuza, Celeste et H.ER. et au Théâtre de Verdure avec Yessai Karapetian, Gerald Clayton Trio et Melody Gardot.

Nice Jazz Festival : appelé à l’origine le Festival du Jazz, le grand événement musical a été organisé à Nice une première fois en 1948, puis tous les ans depuis 1971. Il y a six ans, la Ville de Nice a repris l’organisation du Festival au cœur de la Place Masséna. Cette histoire d’amour qui dure et perdure au fil des années est le résultat d’une histoire sans cesse réinventée depuis 1948. Car c’est à Nice – et non pas en Amérique – que le premier festival de jazz au monde a vu le jour avec le grand Louis Amstrong et le quintette du Hot Club de France.

©DR

Le Nice Jazz Festival

Depuis, le Jazz a évolué au fil du temps en se nourrissant d’une multitude de cultures différentes et éclectiques. Pendant cinq jours, la ville vibre aux sons des grands noms d’envergure nationale et internationale, des légendes du jazz mais aussi des découvertes d’aujourd’hui qui font la renommée du Nice Jazz Festival. Une édition qui, comme son affiche, met à l’honneur toutes les diversités du Jazz. L’an dernier, le Nice Jazz avait été l’un des rares festivals à être maintenu en France – mais seulement sur la scène à Masséna avec une jauge debout. Cette 73e édition revisitée avait réuni 15 groupes et attiré pas moins de 12 479 spectateurs.

©DR

La poétesse Lous And The Yazuka

Pour ce quatrième jour de concert sur la Scène Massena, l’ambiance était toujours à son max et le public toujours aussi nombreux. L’auteure-compositrice-interprète Lous And The Yazuka, de son prénom Marie-Pierra, a passé son enfance entre le Congo, la Belgique et le Rwanda. A Nice, la belle est venue interpréter des morceaux de son répertoire aux sonorités de Rap, de R&b et de pop, portés par des instrus d’une efficacité redoutable. Privilégiant les textes percutants, sensibles et engagés, la jeune artiste a adopté son nom d’artiste à partir de l’anagramme Soul (âme), source de son inspiration musicale, et Yakuza, le nom qu’elle utilise pour décrire son équipe de collaborateurs. En interprétant quelques morceaux de son album Gore sorti en 2019 et produit par El Guincho, cette nouvelle révélation pleine de fraîcheur, a ouvert son univers musical et livré ses sentiments les plus intimes.

©DR

Celeste: Not Your Muse

Toujours dans le temple de la musique, et faisant suite à Lous And The Yazuka, la nouvelle étoile de la soul britannique, la chanteuse et compositrice anglaise Celeste a envahit la scène avec sa pépite musicale Not Your Muse (label Both Sides et Polydor). Un album qui, dès sa sortie, connait un succès phénoménale en se plaçant directement à la première place des meilleures ventes au Royaume Uni et collectionne rapidement de nombreuses récompenses et nominations. Cette collection de chansons somptueuses (Strange, Stop This Flame, A Little Love et Love Is Backtirées, Love Is Back…) est notamment marquées par le classicisme d’une écriture épurée et personnelle. Mais également par des arrangements amples et une voix tout en souplesse, qui n’est pas sans rappeler Amy Winehouse ou Adèle. Son timbre légèrement voilé, sa sérénité et son assurance impressionnante, sont les meilleurs atouts de cette voix féminine découverte au Nice Jazz Festival.

©DR

H.E.R, la perle rare du Nice Jazz Festival

Pour clore ce bouquet musicale, trois lettre de noblesse ont suffit pour enflammer la pelouse de la Scène Massena: H.E.R (Having Everything Revealed). La nouvelle étoile montante et protégée d’Alicia Keys, âgée de seulement 24 ans et déjà auréolé de trois Grammy et un Oscar, a dévoilé sa voix suave et hypnotique devant un public euphorique. Cette multi-instrumentiste, diamant rare du R’n’B, a révélé toute les facette de son talent hors normes avec des tubs comme Hard Place, Focus ou encore Damage.

©DR

Yessaï Karapetian et son jazz futuriste

Du côté du Théâtre de Verdure, le pianiste et flutiste le plus surdoué de sa génération, pionnier d’un next gen français, Yessaï Karapetian a trouvé l’adjectif idoine pour qualifier son jazz: futuriste. A la croisée des musiques traditionnelles qu’il affectionne, du jazz, de la fusion ou encore de l’électro, ce véritable agitateur de culture musicale relève tous les défis avec talent. Ce phénomène qui vient de remporter le prestigieux LetterOne Rising Stars était accompagné à la basse par Marc Karapetian, le frère du leader, à la batterie par Théo Moutou, à la guitare Gabriel Gosse (un génie que l’on retrouve chez Christian Scott, Eddy de Pretto ou encore Katerine) et pour compléter cette formation cosmopolite et iconoclaste imaginée par Karapetian, le saxophoniste Mounir Sefsouf. La prestation live étincelante, magnétiques et puissante de ces cinq musiciens français à l’état d’esprit conquérant, originaires d’Arménie, de Guadeloupe, de la Réunion et d’Algérie, ont marqué du sceau de l’excellence les neuf compositions de l’album qui les accompagnaient.

©

Swing déhanché avec Gerald Clayton Trio

Place ensuite à Gerald Clayton. Ce pianiste et compositeur américain, nommé à six reprises aux Grammy Awards, incarne la vitalité renouvelée du jazz. Ce virtuose et improvisateur reconnu qui déploie avec classe et finesse ses sonorités dynamiques, a fait fleurir au Théâtre de Verdure sa vision de l’esthétisme. Après la sortie de Happening : Live at the Village Vanguard, l’artiste est revenu avec Bells On Sand, son deuxième album pour Blue Note Records. Cette œuvre jazzy explore l’impact et l’abstraction du temps à travers onze titres en osmose avec son mentor Charles Lloyd au saxophone, le père John Clayton à la basse, l’ami de longue date Justin Brown à la batterie, et le nouveau collaborateur MARO au chant. Sa musique palpable, tangible et voluptueuse, sa sensibilité mélodique doté d’un charisme imposant, flirta avec une puissante et complexe légèreté. Dans les gradins, l’interactivité et la complexité abordable des arrangements déclencha parmi le public de mélomane un swing déhanché indissociable à la formule.

©DR

Melody Gardot chante Paris

Après la prestation du grand Gerad Clayton, ce fut au tour de la jeune chanteuse, auteure et compositrice américaine Melody Gardot de s’emparer de la scène. Cette artiste incontournable de la scène internationale est venue présenter ses nouvelles compositions en quartet dans le superbe écrin du théâtre de Verdure. Avec sa voix de velours, toute en sensualité et délicatesse et ses interprétations d’une beauté saisissante, Melody Gardot est devenue au fil des années une artiste incontournable de la scène internationale. Cette année, elle revient avec son dernier album intimiste et nostalgique Entre Eux Deux. Sous ses airs de diva à l’élégance certaine, l’artiste américaine tombée amoureuse de la ville lumière, trouble les âmes les plus sereines avec son hymne à l’amour pour la culture française et Paris, sa ville d’adoption. Flirtant sur une soul douce et envoutante comme pour souligner ses mots d’or d’un trait argenté, l’artiste mélange les influences, de Radiohead à Janis Joplin, pour apporter de nouvelles couleurs à ses compositions. Cette grande dame du jazz contemporain est venu à Nice pour célébrer la vie, sa beauté, ses délices, avec des chansons intimistes et délicates. Entre la version de la chanson de Francis Lai et Pierre Barouh, Plus Fort que nous ou A mon avis Paris est fait pour s’embrasser et celle du film Un homme et une femme de Claude Lelouch, Melody Gardo a fait chanter le public azuréen en interprétant de belles histoires cinématographiques.

©

www.nicejazzfestival.fr

Le 74e Nice Jazz Festival Fait son Cinéma Avec Mélody Gardot en images

Cliquer pour agrandir – Tous droits réservés

74e Nice Jazz Festival: Spiritualité et Hypnotisme

Au 74e Nice Jazz Festival, la programmation du 17 juillet, toujours aussi intense et diversifiée, s’est poursuivie sur la Scène Massena avec les groupes Hypnotic Brass Ensemble, Deluxe et Parcels et au Théâtre de Verdure avec Emmet Cohen, Anne Paceo et Avishai Cohen Trio.

Nice Jazz Festival : appelé à l’origine le Festival du Jazz, le grand événement musical a été organisé à Nice une première fois en 1948, puis tous les ans depuis 1971. Il y a six ans, la Ville de Nice a repris l’organisation du Festival au cœur de la Place Masséna. Cette histoire d’amour qui dure et perdure au fil des années est le résultat d’une histoire sans cesse réinventée depuis 1948. Car c’est à Nice et non pas en Amérique que le premier festival de jazz au monde a vu le jour avec le grand Louis Amstrong et le quintette du Hot Club de France.

Le Nice Jazz Festival

Depuis, le Jazz a évolué au fil du temps en se nourrissant d’une multitude de cultures différentes et éclectiques. Pendant cinq jours, la ville vibre aux sons des grands noms d’envergure nationale et internationale, des légendes du jazz mais aussi des découvertes d’aujourd’hui qui font la renommée du Nice Jazz Festival. Une édition qui, comme son affiche, met à l’honneur toutes les diversités du Jazz. L’an dernier, le Nice Jazz avait été l’un des rares festivals à être maintenu en France – mais seulement sur la scène à Masséna avec une jauge debout. Cette 73e édition revisitée avait réuni 15 groupes et attiré pas moins de 12 479 spectateurs.

Harmonie de cuivres avec Hypnotic Brass Ensemble

Pour ce troisième jour de concert sur la Scène Massena, tous les ingrédients étaient réunis pour goûter à nouveau aux plaisirs des retrouvailles festives. Le public de tous âges n’a pas loupé le rendez-vous avec la plus aboutie et excitante fanfare Hip Hop du moment: Hypnotic Brass Ensemble. Face à une pelouse noir de monde, les sept cuivres de la fratrie venue de Chicago, tous fils de Phil Cohran, trompétiste du Sun Ra Arkestra, ont fait résonner leurs instruments et leur guitare basse (une première) jusqu’au fin fond de la cinquième ville de France. Ensemble, ils ont déroulé avec énergie et élégance leur répertoire riche et coloré aux intonations de Jazz, Funk, Rock, Hip Hop, Rythm’n blues. Ces folles hybridations fusionnelles faisant références au années 60/70, les reprises de grosses pointures du genre comme Prince et des collaborations avec Mos Def, Gorillaz, ou encore Erykah Badu contenus dans leur nouvel album: Book of Sound, se sont révélés de purs moments de fête, d’entrain et de célébration explosive !

Deluxe, un sextuor à la moustache

Après cette détonation fulgurante de cuivre place aux costumes déjantés, colorés, brillants et à la scénographie éblouissante de la formation Deluxe. Grâce à leur énergie communicative et leurs titres entraînants, Kilo, Katia (en top argenté, mini jupe rouge et tennis assortis), Pietre, Soubri, Pépé et Lilboy, tous arborant des tenues exotiques orangées, ont déployé sur la scène Massena une explosivité et un dynamisme qui ont fait remuer en cadence tous les popotins massés sur la pelouse. En interprétant les titres de leur quatrième album sorti en 2022, Moustache Gracias, le sextuor à la moustache nous a offert un nouvel opus plein de gravité avec la chanson Flowers. Entre sonorités cuivrées, rythmes latino, intimité jazzy, funk «slappé» à la Bruno Mars, ce « melting potes » qui font chauffer les scènes du monde entier et qui ont déjà assuré plus de cinq-cents dates en France ((Francofolies, Printemps de Bourges, Solidays, Montreux Jazz Festival, Vieilles Charrues…), nous ont démontré ici à Nice leur immense talent à communier avec leurs fans à chacun de leur passage sur scène, en l’occurrence la Scène Massena (public accroupi, sautant ou bras levé).

Parcels, un quintet australien de carte postale

Après ce déluge musicale flamboyant, la scène a changé de couleurs et de rythmes avec le groupe Parcels. Originaire de Byron Bay, le haut lieu du surf australien, ce quintet aux cheveux longs et vêtements à la cool, au refrains dansants et accrocheurs, ont balayés tout les clichés musicaux. Composé de Patrick Hetherington (clavier/guitariste); Noah Hill (bassiste); Anatole Serret (batteur); Louis Swain (clavier) et Jules Crommelin (guitariste), le groupe aux allures tout droit sorties d’une carte postale est venu poser ses valises et ses instruments à Nice, pour le plus grand plaisir de leurs fans impatients de savourer les morceaux de leur deuxième album Day/Night. Tout en interprétant leurs titres ensoleillés et en souriant sans interruption, leur joie de vivre s’est exprimée non seulement dans leur musique, traits d’union entre électro, pop et disco, mais aussi dans leurs looks bariolés, leurs harmonies vocales haut perchées et leurs folies capillaires. Multipliant les clins d’œil aux Seventies, leur effervescence saupoudrée d’insouciance et dé-sophistication ont fait vibrer la foule jusque tard dans la nuit grâce à leur Groove implacable.

Emmet Cohen Trio

Changement de décor au Théâtre de Verdure. Pour bien entamer cette chaude soirée d’été, quoi de mieux que de venir poser ses fesses dans les gradins bondé du Colisée pour écouter Emmet Cohen, l’un des fers de lance de la nouvelle génération Jazz new-yorkaise. En complète communion avec son incroyable contrebassiste tokyoïte, Yasushi Nakamura et son fabuleux batteur angeleno Kyle Poole, le pianiste interprétant le jazz de Duke Ellington, Count Basie, Oscar Peterson et McCoy Tyner en passant par Bobby Timmons, a rapidement tissé des liens de complicité avec le public. Avec ce Jazz dans lequel le Blues, le Ragtime, le Swing s’invitent régulièrement sans laisser de répit, impossible de tenir en place. Par l’énergie communiquée, qui émane de son jeu, les corps et les pieds n’ont qu’une envie : danser, bouger, swinguer. Son touché mesuré et agile, son vocabulaire harmonique chaleureux et son stride implacable qui montent sur scène, provoquent des applaudissements nourris qui en disent long sur l’engouement du public qui, à coup sûr, n’est pas venu par hasard.

Anne Paceo “S.H.A.M.A.N.E.S.”

Avec son dernier album sorti en mars 2022: “S.H.A.M.A.N.E.S.”(écriture avec points et capitales, comme un manifeste), Anne Paceo a fait voyager les auditeurs sans qu’ils bougent de leurs gradins. Figure majeure de la nouvelle scène, trois fois primée aux Victoires du Jazz, la batteuse, chanteuse, autrice et compositrice qui a traverser 45 pays à travers 5 continents est venu au Théâtre de Verdure en apportant avec elle un chamanisme intemporel, “profondément humain ». Inspirée aussi bien par l’énergie des tambours de transe que par les chants sacrés, la musique, tantôt très acoustique et “brute”, parfois “texturale”, cette nouvelle composition interprétée au Théâtre de Verdure s’est avérée comme un voyage, introspectif tourné vers le monde. Il est vrai qu’après Fables of Shwedagon ou Bright Shadows, pas très étonnant de voir Anne Paceo tirer un peu plus sur le fil du travail vocal et des percussions. Très physique sur scène, cette chanteuse et compositrice géniale et passionnante, au regard pétillant, sourire aux lèvres possède une frappe implacable. Celle qui, à l’instar des hommes, a su s’imposer à la batterie vient de franchir un nouveau cap et vogue désormais vers son but de toujours: produire de la musique intimiste et spirituelle, libérée de toutes contraintes.

Avishai Cohen Trio et Shiftings Sands

Pour clore cette soirée placée sous les meilleurs auspices, Avishai Cohen se révéla l’élément indispensable pour parfaire cette programmation de haut vol. Né en Israël, l’auteur, compositeur, chanteur, est l’un des contrebassistes les plus connus de la scène jazz. De retour au Théâtre de Verdure, Avishai Cohen est venu en trio présenter son dernier album Shiftings Sands (Naïve/Believe), qui fait suite à celui de Twi Roses sorti il y a quelques mois. Accompagné du pianiste Elchin Shirinov et de la jeune Roni Kaspi à la batterie, le virtuose renoue avec l’alchimie propre de sa musique: élégance musicale, grandes lignes mélodiques et rythmes divers et recherchés. Au sommet de son génie créatif, son swing unique et nonchalant, ce véritable monstre de la musique qui peut se révéler diabolique signe avec ce nouvel album, une forme de retour aux sources qui met l’accent sur le rythme, le groove et la transe.

www.nicejazzfestival.com

74e Nice Jazz Festival: Spiritualités et Hypnotisme

Cliquer pour agrandir – Photos tous droits réservés

Clara Luciani: Une Grenade au Cœur du Nice Jazz Festival

Au 74e Nice Jazz Festival, la programmation du 16 juillet, toujours aussi riche et diversifiée, s’est poursuivie sur la Scène Massena avec les artistes The Brooks, Fatoumata Diawara et Clara Luciani sur la Scène Massena et Gabi Hartmann, Samy Thiebault et Kenny Barron Trio au Théâtre de Verdure.

Nice Jazz Festival : appelé à l’origine le Festival du Jazz, le grand événement musical a été organisé à Nice une première fois en 1948, puis tous les ans depuis 1971. Il y a six ans, la Ville de Nice a repris l’organisation du Festival au cœur de la Place Masséna. Cette histoire d’amour qui dure et perdure au fil des années est le résultat d’une histoire sans cesse réinventée depuis 1948. Car c’est à Nice et non pas en Amérique que le premier festival de jazz au monde a vu le jour avec le grand Louis Amstrong et le quintette du Hot Club de France.

Le Nice Jazz Festival

Depuis, le Jazz a évolué au fil du temps en se nourrissant d’une multitude de cultures différentes et éclectiques. Pendant cinq jours, la ville vibre aux sons des grands noms d’envergures nationales et internationales, des légendes du jazz mais aussi des découvertes d’aujourd’hui qui font la renommée du Nice Jazz Festival. Une édition qui, comme son affiche, met à l’honneur toutes les diversités du Jazz. L’an dernier, le Nice Jazz avait été l’un des rares festivals à être maintenu en France mais seulement sur la scène à Masséna avec une jauge debout. Cette 73e édition revisitée avait réuni 15 groupes et attiré pas moins de 12 479 spectateurs.

The Brooks sur la Scène Massena

Sur la mythique et flamboyante Scène Massena, les musiciens de The Brooks: Alexandre Lapointe, Alan Prater, Maxime Bellavance, Philippe Look et Philippe Beaudin ont captivé le public par leur talent et leur dynamisme contagieux, dignes des plus grands noms de la scène Funk, Soul et R & B. Pour le public venu en grand nombre assister au concert, impossible de résister à cette véritable célébration collective aux influences musicales mythiques d’un autre temps. Ce combo d’instrumentistes virtuoses créé en 2013 à Montréal, doté d’une énergie électrisante et dynamique, a décortiqué la substantifique moelle du groove et de la Great Black Music en orchestrant à la perfection son cocktail extatique de soul vintage et moderne, de funk, de P-funk et de jazz-funk lumineux.

Fatoumata Diawara la malienne

Fatoumata Diawara, jeune femme combative et travaillant sans relâche, est une artiste aux multiples facettes; citoyenne du monde et avide de collaborations, elle effectue sans cesse un mouvement de balancier entre l’Afrique et l’Europe – en passant par les USA. Actrice sept fois nommée aux Oscars, la bouillonnante malienne qui synthétise à la fois ses traditions ancestrales et son futur alimenté par les métissages et les rencontres, a relevé avec brio sur la Scène Massena, le défi de chanter en bambara, sa langue natale. Faisant référence à Miriam Makeba et à Nina Simone, fers de lance de la lutte pour le droit des femmes et des enfants en Afrique et dans le monde, ce fut une sacrée bouffée d’émotions et un sacré morceau d’humanité qu’offrit ce soir là la Malienne en interprétant les morceaux de son dernier album solo FENFO. Reconnue comme l’une des plus belles voix de l’Afrique moderne, Fatoumata Diawara nous a littéralement emporté dans un tourbillon incandescent de chants, de danses et de couleurs. Avec son époustouflante joie de vivre et interprétant des chants et des danses Masai, son sens de la musique et sa frénésie indomptable ont rapidement contaminés la pelouse Massena et ses occupants.

Clara Luciani, une grenade au cœur de Nice

Toujours sur la Scène Massena, la tête d’affiche du deuxième jour de festival n’était pas moins que Clara Luciani. La toute juste trentenaire a déboulé sur le plateau avec son mètre quatre-vingt et une énergie à ravager les foules. En deux heures, son show envoûtant d’une joie mélancolique marquante est venu signer le premier temps fort de l’édition 2022. La star qui cumule deux Victoires de la Musique et plus de 200 concerts a littéralement fait décoller le public du Nice Jazz Festival avec sa mythique chanson Le reste je te le laisse. Les milliers de danseurs ont ensuite joué les algues psychédéliques, les bras dans le vent, sur une reprise parfaite d’I feel Ça commence avec un cœur qui bat. Cœur, le titre du deuxième album de la chanteuse, le premier étant Sainte-Victoire, déjà disque de platine, cette petite perle de la pop française est une invitation à la fête, avec paillettes et boule à facettes virtuelles. Pour habiller les chansons qu’elle a composées seule à la guitare, Clara Luciani s’est entourée de Sage, son complice sur l’album Sainte-Victoire, Pierrick Devin, Yuksek mais aussi Breakbot, magicien du beat avec qui elle partage l’amour du disco. Avec son fraternel Ma Sœur à son nouveau tube de l’été Le Reste, Clara Luciani, très sûre d’elle, a posé sa voix sur des basses rondes et des guitares bondissantes et joyeuses pour propager à ses fans venus en masse, l’amour sous toutes ses coutures. Une légèreté bienvenue qui a trouver son point d’orgue sous le ciel étoilé de Nissa La Bella.

Gabi Hartmann la voyageuse

Les voyages forment la jeunesse dit-on. Ils ont également formé la musique de Gabi Hartmann, nourrie d’influences multiples. Au Théâtre de Verdure, face à des gradins remplis à ras bord, la Parisienne nous a embarqué avec douceur dans son univers musical feutré ou s’entremêlent jazz, chansons et musiques brésiliennes. Sur des thèmes simples, tantôt personnels, profonds voire politiques, sa voix claire et complice, agrémentée de délicieuses compositions entre cocotiers sixties et blues rêveur, a donné le ton de cette belle aventure musicale. Le parfum rare de l’interprétation des morceaux de ce premier album co-écrit et produit par Jesse Harris, connu pour ses belles collaborations avec Norah Jones et Mélody Gardo noua fait découvrir une artiste à part entière qui n’en doutons pas ira loin, très loin.

Samy Thiebault, un aventurier nomade

Toujours au Théâtre de Verdure, Samy Thiébault à offert au public un beau voyage teinté de notes jazzy et exotique. Il faut dire que Samy Thiébault est de ces grands musiciens aventuriers nomades qui trouve son inspiration dans les musiques du monde, tout en perpétuant avec créativité les origines métisses du jazz. Après avoir réinventé le répertoire du groupe The Doors sur l’album A Feast Of Friends, puis avoir voyagé dans ses souvenirs africains et moyen-orientaux sur Rebirth, le saxophoniste ténor a offert au public azuréen un melting pot de musiques caribéennes, de jazz moderne et classique aux sonorités métissées de calypso, merengue, valse, bolero et chachacha. Faisant écho à son aspiration au vivre-ensemble, c’est avec une sincère générosité que Samy Thiébault et ses musiciens ont fait dialoguer leur langage d’ici et d’ailleurs sur la l’immense scène du Théâtre de Verdure.

Kenny Barron Trio au faite du jazz

Toujours au Théâtre de Verdure, la soirée s’est conclut avec la dernière grande légende du piano jazz Kenny Barron. Ce monstre sacré, compagnon de Dizzy Gillespie, Ron Carter, Freddie Hubbard et tant d’autres (dernier partenaire de Stan Getz en duo !) nous a fait ici une grande démonstration de virtuosité en remettant au goût du jour la grande tradition du piano swing moderne. Jouant de tous les styles (de Buddy Rich à Dave Holland), Kenny Barron, l’un des derniers grands maîtres du piano jazz, récompensé neuf fois aux Grammy Awards, nous a offert avec élégance des sons musicaux instillant parfois un phrasé chaloupé au rythme caribéen. Accompagné de ses fidèles partenaire Ray Drummond à la contrebasse et Ben Riley à la batterie, Kenny Barron fait dialoguer son piano avec la contrebasse. C’est ensuite au tour de la batterie de s’exprimer. Pour le plaisir de tous, les morceaux riches en harmonies feutrées s’enchainent et le public embarqué dans cette belle histoire en redemande: encore !

www.nicejazzfestival.fr

 Clara Luciani: Une Grenade au Cœur du Nice Jazz Festival

Cliquer pour agrandir – Photos tous droits réservés

74e Nice Jazz Festival: Musique Sans Frontières

@

Le 74e Nice Jazz Festival s’est ouvert le 15 juillet avec les concerts exceptionnels de Lady BlacKBird, Curtis Harding, Ibrahim Maalouf sur la scène Massena et Nduduzo Makhathini,Émile Parisien et Christian MCBridge & Inside Straight au Théâtre de Verdure.

Nice Jazz Festival : appelé à l’origine le Festival du Jazz, le grand événement musical a été organisé à Nice une première fois en 1948, puis tous les ans depuis 1971. Il y a six ans, la Ville de Nice a repris l’organisation du Festival au cœur de la Place Masséna. Cette histoire d’amour qui dure et perdure au fil des années est le résultat d’une histoire sans cesse réinventée depuis 1948. Car c’est à Nice et non pas en Amérique que le premier festival de jazz au monde a vu le jour avec le grand Louis Amstrong et le quintette du Hot Club de France.

Le Nice Jazz Festival

Depuis, le Jazz a évolué au fil du temps en se nourrissant d’une multitude de cultures différentes et éclectiques. Pendant cinq jours, la ville vibrera aux sons des grands noms d’envergure nationale et internationale, des légendes du jazz mais aussi des découvertes d’aujourd’hui qui font la renommée du Nice Jazz Festival. Une édition qui, comme son affiche, met à l’honneur toutes les diversités du Jazz. L’an dernier, le Nice Jazz avait été l’un des rares festivals à être maintenu en France, mais seulement sur la scène à Masséna avec une jauge debout. Cette 73e édition revisitée avait réuni 15 groupes et attiré pas moins de 12 479 spectateurs.

Deux espaces, deux ambiances

Dans ce cadre unique au monde, niché entre la Promenade des Anglais et les flots bleus de la Méditerranée, la vieille ville, ses marchés colorés et son atmosphère animée et les majestueux Jardins Albert 1er, le Nice Jazz Festival, se révèle cette année encore le lieu incontournable pour les plus grands artistes de la scène musicale mondiale. Pour sa soirée d’ouverture, le 15 juillet, entre la Scène Masséna et le Théâtre de Verdure dans deux ambiances complètement différentes les douces et furieuses prestations musicales de Lady BlacKBird, Curtis Harding, Ibrahim Maalouf, Nduduzo Makhathini, Émile Parisien et Christian MCBridge & Inside Straight ont pratiquement fait exploser la pelouse et les gradins tant la foule était dense et compacte.

Christian McBride @Veran Julien

Lady BlackBird en entrée de jeu

En ouverture du Nice Jazz Festival, sur la Scène Massena, Lady BlacKBird, la jazzwoman à la voix singulièrement grave et envoûtante, toute de noir vêtue, bas résilles et body noir, coiffée d’un chapeau pour le moins original, nous livra les meilleurs morceaux de Black Acid Soul. Mais qui se cache donc sous le nom ou pseudo de Lady Blackbird ? C’est en fait la chanteuse américaine Marley Munroe qui le 27 mai 2020, a sorti son premier single sur une reprise du célèbre Blackbird de Nina Simone, référence dans la lutte pour les droits civiques. Près de six décennies plus tard, l’assassinat de George Floyd, survenu deux jours avant la sortie de la version de Lady Blackbird a donné à cette nouvelle interprétation une puissance phénoménale, qui en première partie de concert sur la Scène Massena nous a tiré les larmes du fond de nos âmes grâce à sa voix puissante de soul dont les inflexions sont parfois comparable à celle de Tina Turner, Gladys Knight, Chaka Khan ou encore Billie Holiday. Black Acid Soul, c’est onze titres touchants envoûtants de reprises ou de standards revisités avec beaucoup d’émotion et d’intensité qui a été interprété par  le nouveau phénomène soul jazz de Los Angeles.

Curtis Harding @

Du Sop and Slop avec Curtis Harding

Toujours sur la Scène Massena Lady Blackbird a laissé place à un autre phénomène musical avec Curtis Harding. Formé par une mère évangéliste à la stricte discipline du Gospel à Saginaw (Michigan), puis à Atlanta (Géorgie), Curtis Harding est passé en trois albums solo du statut de parfait outsider à celui de nouveau point culminant de la soul américaine. De Soul Power (2014), Face Your Fear (produit en 2017 par Danger Mouse et Sam Cohen) à If Words Were Flowers (2021), mélange de soul, de rock, de blues, de gospel, de psychédélisme et de R&B, qu’il a défini comme Sop and Slop. A Nice, Curtis Harding a emballé le public avec sa voix de velours et son aptitude rare à escalader les octaves et à tutoyer les étoiles en grimpant tout en haut des aigus. Glissée dans un pantalon très 70’s, sa silhouette de panthère arborant des lunettes siglées qu’on aurait cru chipées à Isaac Hayes, Curtis Harding avait les atouts des grands chanteurs américains de soul le soir du 15 juillet sur la Place Massena. Encore une belle révélation que nous a offert le 74e Nice Jazz Festival !

Curtis Harding

Ibrahim Maalouf clôture la scène Massena

Il y a deux ans, Ibrahim Maalouf avait enflammé le Nice Jazz Festival et brûlé les planches de la Scène Masséna. Pour son grand retour sur la scène musicale niçoise, la dernière tête d’affiche de la scène Massena est apparu en jean gris, tee shirt blanc et tennis au pied. Accompagné par le groupe  Haïdouti Orkestar, ils ont fait briller les cuivres, virevolter les sons et étinceler la soirée des mélomanes niçois, azuréens et des touristes amoureux des sonorités venues des Balkans et d’Orient. En interprétant des titres tirés de son 17ème album Capacity to Love qui sortira en novembre, Ibrahim Maalouf a marqué les esprits et fait danser les corps. Pour cette dernière date de concert avant la reprise de sa tournée mondiale, le trompettiste nous a livré une partition d’un genre complètement différent mais toujours joyeuse et communicative. Cette musique à la fois urbaine (beaucoup de chant, de rap, d’invités), inédite, surprenante et innovante, inspirée de toutes les cultures, a été produite entre les États-Unis et l’Europe. Cerise sur le gâteau avec la chanteuse brésilienne Flavia Coelho qui a fait la surprise de venir interpréter sur scène El Mundo. Ibrahim Maalouf a terminé sur trois morceaux, davantage chargés d’émotion: True sorry, puis le titre qui ouvre son prochain album dans lequel il rend hommage à Charlie Chaplin dont on entend les répliques, terribles, à la fin du film Le dictateur, et enfin Red and Black light, sur lequel il fit chanter et danser les milliers de spectateurs amassés devant la Scène Masséna.

Ibrahim Maalouf

Nduduzo Makhathini au Théâtre de verdure

Changement de décor au Théâtre de Verdure avec l’une des grandes attractions de la scène musicale internationale, le pianiste et compositeur Nduduzo Makhathini. A la fois jazzman et shaman, ce chef de file de la jeune génération Jazz sud-africaine est nouvelle signature du label Blue Note. Il nous a emmené vers un Jazz à la fois mélodique, dansant, sensuel et hautement spirituel. Ce musicien maintes fois récompensé totalement ancré dans la culture sud-africaine et résolument ouvert sur le monde contemporain et ses multiples métissages a rempli et coloré le Théâtre de Verdure de beaucoup de belles couleurs.

@

Émile Parisien présente Louise

Pas de temps mort au Nice Jazz Festival. Aussitôt débarrassé des instruments de Nduduzo Makhathini, voici que déboule sur la scène le saxophoniste alto –  soprano Émile Parisien accompagné de sa horde de musiciens. Le virtuose qui avait déjà foulé les planches du festival pour jouer avec son ami l’accordéoniste Vincent Peirani n’était pas en terre inconnue. Élu artiste de l’année aux Victoires du Jazz 2014, le musicien de 39 ans s’était entouré du trompettiste Theo Croker, du guitariste Manu Codjia, du pianiste Roberto Negro, du contrebassiste Joe Martin et du batteur Nasheet Waits. Emporté par l’intensité et la flamboyance de son saxophone et l’enthousiasme de ces six talentueux musiciens, Émile Parisien a mis le feu au plateau avec ses interprétations de Louise, Jungle Jig, Roberto Negro Il giorno della civetta ou encore Theo Croker Prayer 4 parties.

@

Christian McBride Inside Straight

Pour clore la soirée au Théâtre de Verdure, les amateurs de jazz classique en ont eu pour leur argent, et les amateurs de jazz un peu plus moderne ont salué l’inventivité et la qualité des compositions de Christian McBride. Pour sa prestation musicale, l’américain était entouré de musiciens talentueux dont le vibraphoniste Waren Wolf, pour présenter son Live At Village Vauguart Inside Straight. Ce titre qui a marqué la première décennie 2000 par son groove mâtiné de blues a été une inestimable contribution au jazz acoustique contemporain. Il a également signé la collaboration de MC Bride avec Mack Avenue Records (Kind of Brown – 2009). Avec Inside Straight, ce bassiste/contrebassiste hors pair, chef de bande détenteur de plusieurs Grammy Awards et du Grand Prix de l’Académie du Jazz, rend hommage à Maya Angelou, que certain appelaient Dr Angelou, auteur, essayiste et poétesse américaine dont le travail portait sur les droits civiques.

Christian McBride

www.nicejazzfestival.fr

 

Nice Jazz Festival 2022: Tout Pour la Musique

Dévoilement de l’affiche du Nice Jazz Festival 2022 par Christian Estrosi et Sébastien Vidal le 8 avril à la Mairie de Nice ©YesICannes.com

Le Nice Jazz Festival est de retour sur le devant de la scène du 15 au 19 juillet 2022 pour cinq soirées exceptionnelles. À l’affiche: Clara Luciani, Ibrahim Maalouf, Avishai Cohen Trio, Iggy Pop, Marcus Miller…

Nice Jazz Festival: à quelques mois de cet évènement musical très attendu par les Niçois et tous les amateurs de jazz et de musiques actuelles, Christian Estrosi, Maire de Nice, Président de la Métropole Nice Côte d’Azur, Président délégué de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, et Sébastien Vidal, Directeur Artistique du Nice Jazz Festival ont levé le voile, le vendredi 8 avril 2022, sur les grands noms d’envergure nationale et internationale, les légendes du jazz et les découvertes d’aujourd’hui.

Christian Estrosi entouré des organisateurs du Nice Jazz Festival ©YesICannes.com

Une édition très attendue

Le Nice Jazz Festival, appelé à l’origine le Festival du Jazz, a été organisé à Nice une première fois en 1948, puis tous les ans depuis 1971. Malheureusement, l’édition 2020 avait du être annulée et celle de 2021 s’est déroulée uniquement sur la place Massena en raison de la crise sanitaire liée au Covid. Cette année, les aficionados de jazz et de musique pop pourront se régaler de concerts flamboyants et de découvertes excitantes qui font du Nice Jazz Festival l’évènement musical incontournable de l’été à Nice.

Christian Estrosi – Maire de Nice – Président de la Métropole Nice Côte d’Azur – Président délégué de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur ©YesICannes.com

Jazz de Légende et Jazz découverte

Pour ce retour à la normale, le ton est donné et la programmation du Nice Jazz Festival s’avère plus qu’éblouissante. Aux grands noms d’envergure nationale et internationale, des légendes du jazz et des découvertes d’aujourd’hui, s’ajoutent de nombreux autres événements comme la remise du Trophée Ferret (remis à un artiste étoile du jazz avec la collaboration cette année d’un très grand artiste niçois: Stéphane Cipre); le Jazz Off sur la colline du château du 6 au 10 juillet; à l’espace Cathédrale et sur la terrasse Nietzsche. (Gratuit). Sans oublier la @MetropoleNCA où le Jazz s’invite dans 12 communes (Gratuit).

©YesICannes.com

Soul, funk, pop, disco…

Au cœur de Nissa La Bella, entre la Place Masséna et le Théâtre de Verdure, le festival ne fera pas que célébrer la musique. Il y aura bien sûr l’immense et unique Iggy Pop, la voix cristalline de Clara Luciani et bien d’autres grands noms du jazz, mais la programmation de ce casting exceptionnel inclura aussi du jazz, de la soul, des effusions funk, de la pop, du disco et des musiques du monde.

Sébastien Vidal, Directeur Artistique du Nice Jazz Festival ©YesICannes.com

Les jam sessions

Pendant le festival, à la fin des concerts, les festivaliers pourront à loisir profiter des festivités qui dureront jusqu’au petit matin au bar lounge de l’hôtel @RadissonBlu de #Nice06 dans un cadre intimiste avec des jam sessions.

©YesICannes.com

A vos marques, prêt, partez !

Cerise sur le gâteau: du 11 avril jusqu’au 11 mai, le tarif préférentiel est de 40 euros pour assister aux 6 concerts de la soirée ! Après cette date, le tarif sera de 45 euros par soirée. Prêt(e)s à taper des mains, à chanter et à vous dandiner ! La billetterie est ouverte depuis le 11 avril. Alors dépêchez-vous de réserver vos places car le top départ du Nice Jazz Festival 2022, c’est le 15 juillet !

Ibrahim Maalouf @DR

Concerts sur la Place Masséna

Vendredi 15 juilletLady Blackbird (20h) / Curtis Harding (21h15) / Ibrahim Maalouf (23h).

curtis-harding @DR

Samedi 16 juilletThe Brooks (20h) / Fatoumata Diawara (21h15) / Clara Luciani (23h).

Fatoumata Diawara @Nice Jazz Festival

Dimanche 17 juilletHypnotic Brass Ensemble (20h) / Deluxe « En Confinement » (21h15) / Parcels (23h).

Hypnotic Brass Ensemble @DR

Lundi 18 juilletLous and the Yakuza (20h) / Celeste (21h15) / H.E.R. (23h).

Celeste @DR

Mardi 19 juilletCimafunk (20h) / Marcus Miller (21h15) / Iggy Pop (23h).

Iggy Pop @DR

Concerts au Théâtre de Verdure

Vendredi 15 juilletNduduzo Makhathini (19h30) / Émile Parisien (20h45) / Christian McBride & Inside Straight (22h30).

Émile Parisien @DR

Samedi 16 juilletGabi Hartmann (19h30) / Samy Thiébault (20h45) / Kenny Barron Trio (22h30).

Samy Thiébault @DR

Dimanche 17 juilletEmmet cohen (19h30) / Anne Paceo (20h45) / Avishai Cohen Trio (22h30).

Avishai Cohen Trio @DR

Lundi 18 juilletYessaï Karapetian (19h30) / Gerald Clayton Trio (20h45) / Melody Gardot (22h30).

Melody Gardot @DR

Mardi 19 juilletSamara Joy (19h30) / Michel Portal (20h45) / Youn Sun Nah Quartet (22h30).

Youn Sun Nah Quartet @DR

Tarifs du mardi 15 au 19 juillet 2019

Tarif normal: 45 € – Tarif prévente: 40 € * – Tarif jeune de 16 à 24 ans: 32 € – Tarif enfant moins de 3 ans: Gratuit – Tarif enfant de 3 à 9 ans: 5 € – Tarif enfant de 10 à 15 ans: 20 € – Tarif groupe: 35 € – Tarif famille: 32 € – Tarif étudiant: 32 € -Tarif personne en recherche d’emploi: 32 € – Tarif plus de 65 ans: 32 € – Tarif carte Nice plus séniors: 32 € – Tarif titulaires d’une carte d’invalidité: 32 € – Pass 2 jours consécutifs: 75 € – Pass 5 jours: 175 €.

Clara Luciani@DR

L’écologie au cœur du Nice Jazz Festival

Cet année, le Nice Jazz Festival va encore plus loin dans son engagement écologique en mettant à disposition des festivaliers des fontaines à eau, des éco gobelets consignés, la suppression du plastique… Mais également des partenariats pour une plateforme de mode de transports doux.

Réservation: https://www.nicejazzfestival.fr/

 

 

Le Nice Jazz Festival 2021 Dévoile sa Programmation

©DR

Le Nice Jazz Festival est de retour sur le devant de la scène du 12 au 17 juillet 2021 avec une programmation musicale riche et diversifiée. A l’affiche: Catherine Ringer, Gogo Penguin, Christian Sands Trio, Thomas Dutronc, Cecile McLorin…

Le Nice Jazz Festival, appelé à l’origine le Festival du Jazz, a été organisé à Nice une première fois en 1948, puis tous les ans depuis 1971. Malheureusement son édition 2020 a du être annulée en raison de la crise sanitaire liée au Covid. Cette année, les aficionados de jazz et de musique pop pourront se régaler de concerts flamboyants et de découvertes excitantes qui font du Nice Jazz Festival l’évènement musical incontournable de l’été à Nice.

Catherine Ringer ©DR

Du jazz partout dans la ville

Plus d’une quinzaine d’artistes français et internationaux se produiront uniquement sur la scène Masséna devant un public assis et une jauge réduite. De véritables moments de convivialité et de partage avec au programme Catherine Ringer qui chantera les Rita Mitsouko, Gogo Penguin, Christian Sands Trio, Thomas Dutronc, Cecile McLorin Salvant & Sullivan Fortner, Stefano Di Battista, Roberto Fonseca’s Cuban Symphony, Angélique Kidjo, Brad Mehldau Trio, Asaf Avidan, Ayo, Branford Marsalis, Woodkid, Amazing Keystone Big Band + Guests, Kyle Eastwood.

Gogo Penguin ©DR

Le jazz résonne à Nice

Le Nice Jazz Festival prendra également ses quartiers dès le 12 juillet dans toute la ville mais aussi dans la Métropole Nice Côte d’Azur avec son OFF gratuit! Lors de vos déplacements en tramway jusqu’à la colline du Château ou pour les apéros jazz, en passant par les places de marchés, la promenade du Paillon ainsi que dans les établissements partenaires qui font vivre la musique toute l’année, le jazz résonnera partout!

©DR

Catherine Ringer en ouverture

Avec un soir de relâche le 14, les têtes d’affiche se succéderont les 12, 13, 15, 16 et 17 juillet. Catherine Ringer ouvrira le Nice Jazz Festival avec toute sa fougue, en chantant les Rita Mitsouko, et partagera cette soirée avec le très créatif Christian Sands et les surprenants Gogo Penguin portés par des influences rock, minimaliste ou techno. Le mélange des genres sera au rendez-vous le lendemain avec Thomas Dutronc et son album de reprises au swing entêtant, l’élégante et sensuelle Cécile Mc Lorin Salvant et l’inégalable Branford Marsalis.

Thomas Dutronc ©DR

Musiques traditionnelles et sonorités cubaines

Suivront Brad Mehldau Trio ou véritable Everest du jazz, qui animera la soirée du 15 juillet avec la merveilleuse Angelique Kidjo, qui associe les musiques traditionnelles du Benin au Jazz, ou encore Roberto Fonseca’s Cuban Symphony et ses sonorités cubaines jazzy, une création du festival qui mobilise de façon inédite de très nombreux artistes niçois (l’Orchestre Philharmonique de Nice, le Nice Jazz Orchestra, le tout sous la direction de Pierre Bertrand).

Brad Mehldau Trio ©DR

Hommage à Ennio Morricone

Autre touche féminine, Ayọ, pleine de fraîcheur et de spontanéité, vous fera vibrer avec ses succès très Folk-soul. Sans oublier Asaf Avidan, l’émotion à l’état pur, et l’hommage de Stefano Di Battista à Ennio Morricone.

Ayo ©DR

Une soirée de clôture électrique et jazzy

La soirée de la clôture sera, comme d’habitude, éclectique, festive et mémorable: Kyle Eastwood « Cinematic« , son approche mélodique du Jazz à travers la revisite des bandes originales de films, le bouillonnant Amazing Keystone Big Band qui avec son insolente virtuosité du jazz d’aujourd’hui, a convié sur scène Hugh Coltman, China Moses et Anne Sila. Et enfin Woodkid, l’artiste français aux multiples talents, de retour après sept ans d’absence.

Kyle Eastwood ©DR

Ouverture de la billeterie: lundi 31 mai 2021 à 10 heures sur nicejazzfestival.fr  A partir de 29 euros la soirée.

©DR

 

Nice Jazz Festival, Tapis Rouge aux Virtuoses du Jazz

Concert au Theatre de Verdure ©DR

Le Nice Jazz Festival sera de retour sur le devant de la scène du 16 au 20 juillet 2019 avec une programmation musicale toujours plus riche et toujours plus diversifiée.

La 71ème édition du Nice Jazz Festival vient d’afficher son programme. Trente et un groupes français et internationaux se produiront en simultané sur la Scène Massena et au Théâtre de Verdure pour une édition riche en concerts incontournables, retours flamboyants et découvertes excitantes.

Big Flo et Oli ©DR

Un cadre unique au monde

Fidèle à sa réputation d’événement musical rassembleur et familial, le Nice Jazz Festival accueillera pour sa 71ème édition plusieurs grands noms de la scène internationale parmi lesquels Black Eyed Peas qui signent leur grand retour, l’inégalable Nile Rodgers avec Chic et l’icône des années 90, Neneh Cherry. Le cadre unique au monde du Festival, niché entre la Promenade des Anglais bordée par les flots bleus de la Méditerranée, la vieille ville, ses marchés colorés et son atmosphère animée et les majestueux Jardins Albert 1er, a attiré des artistes français qui ont fait les gros titres de l’actualité musicale ces derniers mois comme Angèle et The Blaze, Bigflo et Oli et Hocus Pocus.

Nile Rodgers ©DR

Le meilleur du jazz

Côté Jazz, c’est une affiche d’exception à laquelle auront droit les festivaliers avec Ibrahim Maalouf et le Haïdouti Orkestar, le grand violoniste Jean-Luc Ponty mais également des références américaines avec Fred Hersch et Christian McBride, la chanteuse Sarah McKenzie et The Jazz Messengers Legacy qui rendront hommage au batteur mythique Art Blakey. Sans oublier la passionnante nouvelle génération qui mélange plus que jamais son Jazz aux autres musiques, qu’elles viennent d’Angleterre, avec Kokoroko qui cumule des millions de vues, la saxophoniste Nubya Garcia ou le groupe phare de Londres Ezra Collective. Les États-Unis seront présents avec le pianiste prodige, cinq fois nominé aux Grammy Awards, Christian Sands, le nouvel espoir du jazz Makaya McCraven, Judi Jackson et son Jazz Blues inégalable et le musicien virtuose inventeur du TrapeHouse, Masego. La France brillera avec le trio du talentueux pianiste Fred Nardin, le projet Caribbean Stories de Samy Thiebault, le Niçois d’adoption Adrien Brandeis et le lauréat des Nice Jazz Festival sessions 2018, Fréderic Viale.

Christian Sands ©DR

Des sons cubains au Nice Jazz Festival

Le son de Cuba résonnera également au Théâtre de Verdure avec Omara Portuondo, la diva du Buena Vista Social Club, et le collectif Orquesta Akokán. La tornade Rock venue du Congo Jupiter & Okwess, programmée sur la Scène Masséna, fera également monter la température et les amoureux de Soul se délecteront des voix exceptionnelles de Kimberose, Jacob Banks ou Jordan Rakei et de l’hommage de José James au légendaire Bill Withers de Ain’t No Sunshine. De grands moments de musique et de partage en perspective.

Orquesta Akokán ©DR

Programme: Scène Masséna et Jardin Albert 1er:

16 juillet: Jacob Banks / Nile Rodgers & Chic / Neneh Cherry / Christian Mc Bride / Fred Nardin Trio / Nubya Garcia.
17 juillet: Angèle / The Blaze / Makaya Mc Craven / Jordan Rakei / Christian Sands / Judi Jackson.
18 juillet: Black Eyed Peas / Kokorovo Makaya / Sarah Mckenzie / Ezra Collective / Orquestra Akokan.
19 juillet: Ibrahim Maalouf / Hocus Pocus / Haidouti Orquestra / José James / Jean-Luc Ponty / Frédéric Nardin / The Messenger Legacy.
20 juillet: Bigflo et Oli / Jupiter & Okwess / Omara Portuondo / Samy Thiebault / Frédéric Viale Trio / Adrien Brandeis Quintet.

Concert Jardin Albert 1er ©DR

Tarif prévente disponible jusqu’au mercredi 15 mai 2019 :
35 € par soir / Pass 2 jours consécutifs : 60 € / Pass 5 jours : 130 €

©DR

La billetterie du Festival est désormais ouverte sur: www.nicejazzfestival.fr

Nice Jazz Festival, 70 Ans d’Amour de la Musique

Gregory Porter ©YesICannes.com

Le Nice Jazz Festival a fêté cette année 70 ans de dévotion aux Jazz et à la musique avec 40 000 spectateurs attirés par une programmation riche et diversifiée et un parrain d’exception, Gregory Porter.

Entre le Jazz et Nice, c’est une longue histoire d’amour qui se réinvente chaque année depuis 70 ans, la musique occupant une place importante dans le cœur de Nice. Le Nice Jazz Festival vit le jour en 1948 et s’appelait alors le Nice Jazz. A partir de 1974, le Festival de Jazz à Nice investit le jardin des Arènes de Cimiez et se déroule chaque année, au milieu des oliviers et des ruines. En 1994, le Festival du Jazz de Nice appelé la Grande Parade devient le Nice Jazz Festival. Il bouscule les traditions en s’ouvrant à l’éclectisme et aux courants musicaux diversifiés.

©YesICannes.com

Figure de proue du Jazz

A partir de 2011, Nice devient la première ville en France à reprendre et à produire un festival d’une telle envergure. Sébastien Vidal, figure de proue du Jazz, en devient alors le directeur artistique. Au fil des années, fort de son succès et d’un public toujours plus nombreux, toujours plus enthousiaste, les organisateurs lui offrent une place de choix en l’installant dans les Jardins Masséna sur la Promenade des Anglais. Il fallait bien cela au plus vieux festival de France pour qu’il puisse perdurer et prospérer dans toute sa splendeur.

©Ville de Nice

Louis Amstrong et bien d’autres…

Aujourd’hui, le Nice Jazz Festival est considéré comme le premier festival de Jazz à avoir acquis une importance internationale en recevant les plus grands noms du jazz comme Dizzy Gillepsie, BB King, Georges Benson, Miles Davis, Ella Fitzgerald… sans oublier l’iconique Louis Amstrong qui fut le premier à fouler la scène des Arènes de Cimiez en 1948 et qui cette année est mis en tête d’affiche par l’artiste Mauro Maugliani.
Le 70ème anniversaire a également relancé le Retour de la Grande Parade en donnant une carte le 17 juillet à l’artiste Pierre Bertrand, prix de l’album inclassable aux Victoires du Jazz avec son projet Caja Negra.

Les auteurs: Daniel Chauvet, Frédérica Randrianome Karsenty et Gilbert D’Alto ©Ville de Nice

Un livre d’histoires

Le Retour de la Grande Parade a également donné vie à un ouvrage dédié à l’histoire du Nice Jazz Festival, réalisé en collaboration avec les Éditions Gilletta et présenté au JazzIn’NICE, ainsi qu’une exposition qui retrace l’histoire du Nice Jazz Festival, ouverte du 7 juillet au 15 octobre 2018 à la Villa Masséna. L’affiche a été réalisé par l’artiste Ben. À l’occasion du 70ème anniversaire du festival, la Ville de Nice a organisé le 17 juillet une soirée spéciale avec concerts gratuits ou à tarifs réduits. Cette soirée fut une réussite et rassembla près de 9 000 personnes.

Théâtre de Verdure ©YesICannes.com

Entre classique et modernité

Il y a l’histoire, il y a le présent et il y a le futur que le Jazz réinvente en permanence. Pour son édition anniversaire, le Nice Jazz Festival a voulu être à l’image de ce renouvellement: inventif, créatif et expérimental. Grâce à sa programmation beaucoup plus éclectique, son édition 2018 a été une grande réussite tant sur le plan artistique que sur le plan scénique. Sur les deux scènes que compte le Nice Jazz Festival, le Théâtre de Verdure et la Scène Masséna, se sont deux tempos et deux univers qui affichent leur singularité. En mélangeant classicisme, sonorités contemporaines et multiculturelles, le Nice Jazz Festival 2018 a fait la part belle au  jazz instrumental avec Rhoda Scott à l’orgue et Avishai Cohen à la trompette mais aussi au trip hop avec Massive Attack, au rap avec Orelsan, à l’electro swing avec Parov Stelar, le blues avec Jack Jonhnson, la soul et la country avec Nathaniel Rateliff & The Night Swetts.

©YesICannes.com

Première soirée « à l’eau »…

Le 16 juillet, les festivités entourant la première édition du 70ème anniversaire du Nice Jazz Festival ont été malheureusement annulées pour cause d’intempéries. Un orage est venu perturber une soirée qui s’annonçait déjà sous les meilleurs hospices, avec en tête d’affiche le crooner Gregory Porter et son orchestre symphonique. Les gradins du Théâtre de Verdure sont restés désespérément vides, mais heureusement pour les fans, l’organisation du Nice Jazz a eu la bonne idée de le reprogrammer gratuitement le lendemain. Les autres groupes qui devaient se produire comme Kyle Eatswood, le groupe Kimberose ou Alloe Blacc ont eu moins de chance. Contraints malheureusement de faire taire leurs instruments, ils sont restés en carafe. Pour les fans, ce fut une journée « sans », mais ils eurent quand même la satisfaction de voir leur billet de la soirée et le Pass pour 2 jours (17 et 18) remboursés. Merci Nice Jazz Festival!

Scène Massena ©YesICannes.com

Rythmes jazzy et concerts lives

Malgré ces aléas climatiques, ce sont plus de 40 000 aficionados de musique (contre 38 400 en 2017) qui sont venus vibrer au son du Nice Jazz Festival. Tous se sont déhanchés avec passion sur les rythmes jazzy des concerts live. Pendant cinq soirées consécutives, les spectateurs avaient le choix entre les concerts de l’esplanade du Théâtre de Vverdure ou la pelouse de la Scène Masséna.

Gregory Porter ©Ville de Nice

Hommage à Nat King Cole

La soirée gratuite du 17 juillet commença avec The Amazing Keystone Big Band au théâtre de Verdure. Le groupe créé en 2010 par 17 musiciens met en musique des spectacles comme « Pierre et le Loup… et le Jazz » pour sensibiliser les enfants au Jazz. Puis, place au saxophoniste Pierre Bertrand et à son groupe Caja Negra. Une musique dépaysante, du Jazz puisant aux racines flamenco, aux sonorités modernes et orientales.
Puis ce fut au tour du parrain de l’édition 2018, Grégory Porter d’investir la scène. Devant des gradins archi combles et accompagné par les 80 musiciens de l’orchestre Philharmonique de l’Opéra Nice Côte-d’Azur, sous la direction de Vince Mendoza, le colosse à la drôle de casquette, pantalon blanc, veste marine, pochette et cravate rouge à entamé son concert avec une version très sensuelle de Mona Lisa. Une chanson sortie à l’origine pour un film noir des années 50, et reprise par la suite par le crooner Nat King Cole. Le récital qui fut entièrement consacré au répertoire de ce chanteur et pianiste américain. Grégory Porter aimanta la foule de part sa voix de gospel puissante, comme en témoigne son nouvel album Nat King Cole & Me, son allure débonnaire, son regard malicieux et complice vers le public, digne des plus grands.

R+R=Now ©Ville de Nice

Autre scène, autre ambiance

Sur la scène Masséna la soirée débuta avec de la soul dansante, ponctué d’élément funk des musiciens Half-Truths et porté par la voix exceptionnelle du jeune chanteur Derobert. Puis ce fut au tour du groupe R + R = Now emmené par l’excellent pianiste Robert Glapse. Cette musique mélangeant le soul, le R&B et le Hip Hop fut une belle mise en avant des six grands noms du Jazz actuel. La soirée se termina en ballade et en douceur avec la voix chaude et l’allure cool du guitariste et chanteur hawaïen Jack Johnson.

Camille Bertault ©Ville de Nice

Trois plus grands jazzmen français

Le 18 juillet après la présentation à la presse de l’ouvrage « Nice Jazz, Histoire d’un Festival »,  il était temps d’aller applaudir au Théâtre de Verdure les acrobaties vocales de Camille Berthault. Stupéfiante de brio, l’ancienne élève du Conservatoire de Nice interpréta Gainsbourg, Satie, Brassens, Dave Brubeck, passant de l’un à l’autre avec une aisance déconcertante. Ensuite, le New Monk Trio réunissait les trois plus grands musiciens français du Jazz, Laurent De Wide, debout, tapant avec frénésie sur son piano à queue, Jérôme Regard (contrebasse) et André Ceccarelli (batterie électrique). Les trois grand noms du jazz électrisèrent la foule avec leur relecture de l’œuvre de Thelonious Monk.
En fin de soirée, Joshua Redman Guest, With Billy Haert Quartet, envoûtèrent le public par leur excellente prestation musicale.

Seun Kuti & Egypt 80 ©Ville de Nice

Un fascinant voyage en terre africaine

Sur la Scène Masséna le concert Jazzy de Seun Kuti, le fils de Fela Kuti et son Egypt 80, alterna sax et piano, entouré d’une troupe bigarrée composée de cœurs, de cuivre, de guitare-basse, de batterie et de percussions. Le nigérian envoûta littéralement les spectateurs pendant plus d’une heure avec son afrobeat percutant qui entraîna l’assistance dans un fascinant voyage en terre africaine. Ensuite, l’arrivée du rappeur Orelsan apporta la touche finale à une soirée à haute intensité. L’artiste de l’année aux multiples Victoires de la Musique fit trembler le sol avec ses basses. La foule hurlante se déchaîna au rythme de ses anciens titres comme Jimmy Punchline et de ses nouveaux comme la Pluie.

Baptiste Trotignon et Yosvany Terry ©Ville de Nice

Voyages dans les îles

Le 19 juillet au Théâtre de Verdure, la soirée démarra avec le pianiste Baptiste Trotignon et le saxophoniste Yosvany Terry. A eux deux, ils réveillèrent l’assistance en criant « Allez les bleus! ». Puis ce fut un fabuleux voyage sonore à travers les traditions musical de Cuba, d’Haïti, de la Martinique, de la Guadeloupe, de la Réunion. Ils interprétèrent des morceaux de leur dernier album Ancestral Memories.
Puis place à la chanteuse et flûtiste belge Mélanie de Biasio. Entre caresses sonores et paroles poignantes, sa voix hors du temps, et son répertoire oscillant entre jazz pop et trans, elle subjugua par sa belle interprétation du morceau « Your Freedom is the end of me ». Ce fut une belle mise en bouche pour Florent Pellissier et son quartet.
Le chanteur de la Nouvelle-Orléans fit retentir dans les gradins ses sons caribéens et interpréta des grands classiques du répertoire louisianais.

Massive Attack ©Ville de Nice

Hommage aux 86 victimes du 14 juillet 2016

Sur la scène Masséna changement de décor avec les trois rappeurs de Young Gâtées. Avec Cocoa Sugar, un mélange de rap de soul et d’électro, les mot percutants et politiquement engagés furent repris en cœur par le public. Place ensuite au guitariste texan Gary Clark Junior, avec sa voix profonde et ses riffs de guitare saturés, mêlant blues, jazz et country, saupoudrés de soul et de rock. Le texan fit hurler, rugir, aboyer sa Gibson aux sons de Come Together, un tube des Beatles revisité, issu de la bande originale du film Justice League qu’il a signé cette année.
La soirée se termina enfin au son électro trip-hop de Massive Attack qui fêtait cette année ses trente ans de carrière et 11 millions de disques vendus à travers le monde. Sur un écran géant, devant 9 000 personnes venues planer au son du hip-hop et du rap, les pionniers de Bristol ont saisi l’occasion de rendre hommage aux 86 victimes de l’attentat de 14 juillet 2016, en faisant défiler leurs noms sur un écran géant et en leur dédiant une chanson. Ils évoquèrent également le sort des migrants en Méditerranée avec le slogan « tous dans le même bateau ». Vingt ans après leur album culte Mezzanine Daddy G et Mushroom , Massive Attack s’est montré toujours aussi percutant et hypnotisant.

Rhoda Scott Lady Quartet ©Ville de Nice

Rhoda Scott, une légende du Jazz

Le 20 juillet au Théâtre de Verdure, Jef Roques Quartet, le grand gagnant du Tremplin du Nice Jazz Festival 2017, fit l’ouverture de la soirée. Ce guitariste talentueux joua ses compositions personnelles ainsi que celle de son pianiste comme Misty Blues. Une légende du Jazz lui succéda: Rhoda Scott avec son Lady Quartet. Surnommée The Barefoot Lady, la star fêtait ses 40 ans de carrière! A presque quatre-vingts ans, la dame aux pieds nus est l’une des rares à se servir encore de son pédalier. Elle était ici, entourée de quatre reines du jazz: Géraldine Laurent (saxophone alto), Lisa Cat-Berro (saxophone), Sophie Alour (saxophone ténor) et de Julie Saury (batterie).
A la nuit tombée, le trompettiste Avishai Cohen a ensorcelé le public avec son nouveau projet Big Vicious. Ses vibrations, ses spirales méditatives, ses effets de virtuosité tout en sourdine, en retenue, en pureté infinie reçurent un tonnerre d’applaudissement.

Parov Stelar ©Ville de Nice

Parov Stélar présente Stelartronic

Sur la Scène Massena, le chanteur Bilal, considéré comme l’un des chefs de file de la Nu Soul Nex Yorkaise, fit se déhancher la foule sur des rythmes endiablés de rock. Puis ce fut les sauts au rythme des 12 musiciens de General Electriks. Le chanteur Hervé Salters, sans jamais lâcher son clavier, sauta comme un cabri et dégagea une énergie positive qui chauffa la foule pour l’arrivée de Parov Stellar.
Le parrain de l’électro swing, adepte du rétro et des années folles, était venu avec ces cinq musiciens pour présenter son nouvel album Stelartronic. La Scène Masséna se transforma alors en danse floor et le DJ autrichien fit danser le public sur une orgie électronique surprenante composé de swing, d’électro-house, sur des voix frissonnantes et des rythmes endiablés.

Trio Rosenberg ©Ville de Nice

Jazz manouche

Pour le dernier jour de concert du 70ème anniversaire du Nice Jazz Festival, la soirée du 21 juillet débuta au Théâtre de Verdure avec la crème du jazz actuel, le pianiste Eric Legninini et son Quintet Als Stars. Le pianiste, à la musique influencée par le pianiste Les McCann, invita le public à explorer son répertoire très jazzy.
Place ensuite au trio Rosenberg et à leur Jazz très manouche. Avec le Randy Weston’s et son African Rhythms Quintet, ce fut un plongeon fantastique à travers les origines du Jazz afro-américain.

140 millions de vues sur youtube

Sur la Scène Massena, le crooner britannique tatoué Rag’N’Bon, qui devait assurer la tranche musicale de 21h15 à 23h fut contraint d’annuler son concert pour cause d’infection pulmonaire. C’est la chanteuse américaine LP qui monta sur scène à sa place. LP (Laura Pergolizzi), la brindille survoltée, à la voix rauque et puissante, grattant son ukulélé termina son concert avec Lost On, le tube au 140 millions de vues sur Youtube. La soirée se termina avec le groupe belge Soulwax. Leur musique électronique et ultra rythmée fit danser la foule et la Scène Masséna se transforma en danse floor.

Soulwax ©Ville de Nice

www.nicejazzfestival.fr

Nice Jazz Festival, 70 Ans d’Amour de la Musique en images

Cliquer pour agrandir – Photos Ville de Nice – Tous droits réservés

Nice Jazz Festival, Tout Pour la Musique

Le Nice Jazz Festival est de retour sur le devant de la scène plus fort que jamais avec une programmation musicale riche et diversifiée et un parrain d’exception: Herbie Hancock.

Le Nice Jazz Festival, appelé à l’origine le Festival du Jazz, a été organisé à Nice une première fois en 1948, puis tous les ans depuis 1971. Il y a six ans, la Ville de Nice a repris l’organisation du Festival au cœur de la Place Masséna. L’édition 2015 fut annulée suite à l’attentat meurtrier perpétré par un islamiste qui a lancé un camion dans la foule; 86 victimes endeuillèrent à tout jamais la célèbre Promenade des Anglais.
Après le vibrant hommage rendu aux victimes de cet horrible carnage par des chefs d’états et personnalités venus du monde entier, le Nice Jazz Festival a resplendit à nouveau du 17 au 21 Juillet 2017. Cinq soirs de suite, 31 groupes se sont partagé 6 plateaux sur 2 scènes en simultané. La programmation de la sixième édition a entrainé une hausse de fréquentation par apport à  2015.

©Ville de Nice

Une programmation festive et innovante

Avec des conditions de sécurité renforcé, un nouvel aménagement scénique, des partenariats audacieux comme celui avec les Auto Bleues et la participation des artistes de la ville du tramway au Village des Antiquaires, une programmation festive et innovante avec Herbie Hancock, le parrain de l’édition, IAM, Mary J. Blige, Ibrahim Maalouf, LamomaliL’aventure Malienne de -M-, De La Soul, Kamasi Washington, Roberto Fonsaca, Chinese Man, Cory Henry, Trombone Shorty, Youn Sun Nah, Deluxe, Laura Mvula, Tony Allen, Myles Sanko
Ce sont plus de 43 000 aficionados de musique qui sont venus réveiller le Nice Jazz Festival, en se déhanchant passionnément sur les rythmes jazzzy des concerts live. Pendant cinq soirées consécutives, les spectateurs avaient le choix  entre les concerts de l’esplanade du Théâtre de Verdure ou la pelouse de la Scène Masséna.
Le 20 juillet, la musique a fait également place à l’émotion lorsque l’Espace Guillaume Bertolino, appelé du nom du journaliste de Nice Matin disparu il y a quelques mois à l’age de 41 ans, a été inauguré en présence de Christian Estrosi, Maire de Nice, Président de la Métropole Nice Côte d’Azur, Président délégué de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, de sa famille, de ses proches et de ses collègues journalistes.

©Ville de Nice
Herbie Hancock ©Ville de Nice

Herbie Hancock parrain de l’édition 2017

Le parrain de l’édition 2017, Herbie Hancock, pianiste et ambassadeur de bonne volonté auprès de l’Unesco, fut la première grande vedette à monter sur la Scène Masséna, le lundi 17 juillet, jour de l’ouverture du Nice Jazz Festival. Le nom de l’artiste fut ovationné et scandé lors de son entrée dans l’arène musicale vers 23 heures. Avant lui, le tromboniste Shorty & Orléans Avenue, l’ambassadeur irrésistible de la Nouvelle Orléans, avait démarré la soirée en trombe en faisant résonner son énergie décoiffante dans un show passionné.

 

 

 

 

De La Soul ©Ville de Nice

Le groupe de hip hop américain De La Soul électrisa ensuite le public avec sa musique teintée de hip hop, funck et jazz. Pendant ce temps, à quelques pas de la promenade des Anglais, au théâtre de verdure, d’autres artistes se produisaient comme la fraîche chanteuse Becca Stevens, compositrice et guitariste américaine (que l’on compare déjà à Joni Mitchell), le groupe exclusivement féminin, Woman to Woman: sept musiciennes de jazz qui conquirent le public avec leurs standards de jazz revisités. Le pianiste cubain Roberto Fonseca (Buena Vista Social Club) interpréta le répertoire de son nouvel album Abuc. Une belle exploration de son ile natale à travers un voyage musical inépuisable.

Ibrahim Maalouf ©Ville de Nice

Hommage aux femmes du monde entier

Le 18 juillet sur la Scène Masséna, l’infatigable trompettiste, Ibrahim Maalouf, dont c’était le dernier concert d’une longue tournée entamée il y a presque deux ans, suite à la sortie de son album Red and Black Light, continua de faire voyager le public au fil de ses inspirations et influences multiples. Entouré d’une équipe quatre étoiles, Ibrahim Maalouf nous plongea, avec des sons électriques teintés d’accents rock, dans un superbe hommage aux femmes du monde entier.
Sur la même scène, à 20h, le groupe Con Brio a déchaîné les foules. Le chanteur Ziek McCarter, tout de rouge vêtu, a enchaîné les titres funk et soul, tout en dansant et sautant sur scène. Ce septuor en provenance de San Francisco incarne l’un des plus beaux fleurons de la soul et sans aucun doute l’une des plus belles découvertes de cette édition. Puis ce fut au tour de Laura Mila de monter sur scène. D’emblée, elle séduisit les foules avec son charisme et sa voix puissante. Entourée de ses musiciens, elle a présenté son nouvel album aux accents hip-hop et aux influences électro et rock. Une réelle présence sur scène qui a conquis le public niçois.

Youn Sun Nah ©Ville de Nice

Au Théâtre de Verdure, en début de soirée, le saxophoniste Samy Thiébault entouré d’artistes talentueux, nous fit découvrir sa musique, à la croisée des mondes et des influences.
Le contrebassiste Christian Mobride et son trio New Jawn, au répertoire réjouissant et jubilatoire, fut une belle entrée en matière pour la chanteuse Youn Sun Nah. La Sud-Coréenne interpréta les titres de son nouvel album sorti au mois de mai 2017. Pour ce live, la star du jazz vocal en Europe, était accompagnée par quatre musiciens américains rencontrés lors d’un séjour à New York. Un nouveau groupe avec lequel elle a travaillé pour ses récents projets: reprises, compositions personnelles et morceaux traditionnels réarrangés.

Mary J. Blige ©Ville de Nice

Mary J. Blige: une reine en jean et perfecto

Le 19 juillet sur la Scène Masséna, l’américaine Mary J. Blige fut sans conteste la reine de cette troisième soirée du Nice Jazz Festival. Vêtue d’un short en jean et d’un perfecto, elle allia des tonalités hip hop, soul et de rap. Entre deux chansons, elle s’adressa longuement au public, dans des discours aux accents  féministes. Après avoir interpréter des extraits de son nouvel album dont le  titre phare Strength of a Woman, elle termina en beauté le concert avec le mythique One de U2 qu’elle avait déjà chanté sur scène avec Bono puis No More Drama, qui compte tant pour elle et qu’elle interprète comme habitée.

Cory Henry ©Ville de Nice

Enfin, la très attendue Family Affair marqua la fin de la soirée. Avant la diva de la soul, le public eut la chance de découvrir une musique oscillant entre rap, hip hop et gospel interprété par Sir The Baptist, adoubé par Jay Z. Au Théâtre de Verdure, c’est l’organiste, chanteur, pianiste, compositeur, Cory Henry accompagné de ses Funk Apostles qui revisita les classiques de la soul et du funk avec une énergie folle. Les ombres de Jimmy Smith, Marvin Gaye ou encore Prince ne furent jamais loin et l’invitation à la danse et à la communion fut lancée pour celui qui fut nourri au son du gospel dans les églises de Brooklyn.

IAM ©Ville de Nice

IAM fait rythmer la langue française

Le 20 juillet sur la Scène Masséna, IAM, le plus grand groupe de l’histoire du rap français, fit rimer la langue française aux rythmes cadencé de ses plus grands tubes de l’album culte L’École du Micro d’Argent. En première partie de programme, le Britannique Seramic nous a embarqué avec sa voix ensorcelante dans une belle découverte musicale. Le groupe Deluxe, composé de cinq musiciens moustachus accompagnés de leur chanteuse Liliboy, apportèrent ensuite une bouffée de fraîcheur avec leur recette musicale unique, un mélange de hip-hop, de funk et de pop cuivrée.

 

 

Daniel Freedman ©Ville de Nice

Au Théâtre de Verdure, changement de programme avec la légende du jazz et membre historique du groupe des Jazz Epistles, Abdullah Ibrahim, accompagné sur scène du grand trompettiste et compositeur originaire de la Nouvelle-Orléans, Terence Blanchard, qui clôtura en beauté la quatrième soirée du Nice Jazz Festival. Auparavant, le pianiste le plus influent de sa génération Shai Maestro Trio interpréta des morceaux de son nouvel album et le batteur Daniel Freedman fit partager ses expériences musicales dans un voyage musical au long cours.

-M- ©Ville de Nice

Lamomali, L’aventure Malienne de -M-

Le 21 juillet sur la Scène Masséna, la soirée commença avec la pépite du jazz californien Khadja Bonet. Ensuite, Myles Sanko créa la surprise avec son soul crooner londonien. Sa voix  chaleureuse et ses compositions rappelant les grands moments de la soul music interprétée dans les années 70 par Marvin Gaye ou Gil Scott Heron. L’accompagnement d’un groupe funky fut une belle découverte.
Enfin, place fut donnée au très attendu Mathieu Chedid alias -M- et à son voyage à travers la black music pour clôturer ce Nice Jazz Festival 2017. L’artiste doué, créatif et talentueux, emmena le public dans un passionnant voyage entre Paris, Bamako et le reste du monde avec Lamomali. Accompagné du plus grand joueur de kora du monde, Toumani Diabaté, – M- nous pris par la main pour nous faire découvrir sa vision musicale du mélange des cultures, les musiques et les âmes. Cette expérience musicale se conclua sur un Machistador enlevé à la puissance dix.

Ricky Washington ©Ville de Nice

Ricky Washington, découverte majeure du Festival

De l’autre côté, sur la scène du Théâtre de Verdure, le grand vainqueur du Tremplin Nice Jazz Festival 2015, le groupe Spirale Trio interpréta son jazz mélodique et actuel. Place ensuite au saxophoniste ténor et contrebassiste Henry Texier et à ses Sky Dancers 6 interprétant une musique passionnante, riche et complexe, avec des envolées lyriques des cuivres et de la guitare. La musique dédiée aux Indiens d’Amérique du Nord et du Sud avec des titres comme Lakota ou Hopi fut une belle invitation au voyage. Enfin, il était temps d’écouter celui qui pour beaucoup restera la découverte majeure du festival 2017, le californien Kamasi Washington. Accompagné de son père Ricky Washington au saxophone soprano et à la flûte, le géant débonnaire arriva sur scène vêtu d’une grande tunique africaine. Dès le premier morceau, le Californien emporta le public dans un délire de sons puissants qui emportèrent tout sur leur passage. Enfin, le pianiste du groupe, Brandon Coleman exécuta un groove très funky au synthétiseur, appuyé par les frappes conjuguées des deux batteurs, et le jeu très rythmique du bassiste. Un concert tout simplement magique qui prouva la vigueur et le renouvellement éternel de la Great Black Music.

Deluxe ©Ville de Nice

Proclamation des gagnants du Tremplin du Nice Jazz Festival

La soirée se termina avec la proclamation des gagnants du Tremplin du Nice Jazz Festival, co-organisé par la Ville de Nice et Imago records & Productions. Le gagnant Jef Roques Quartet sera programmé lors de l’édition 2018 et bénéficiera d’une première partie dans une des salles de concert de la ville. Le prix du public fut remporté par le quartet de Noé Zagroun, qui se verra programmé au Off du Nice Jazz Festival.
Pour installer les scènes du Nice Jazz Festival, 3 600 heures ont été nécessaires pour mettre en place la logistique son et lumières dans les jardins Albert 1er et seulement 1 800 heures pour le démontage. Une prouesse technologique incomparable du fait que la ville de Nice accueillait le 23 juillet, la célèbre course Iron Man.

www.nicejazzfestival.fr

Nice Jazz Festival 2017 en images

Cliquer pour agrandir – ©Ville de Nice – Tous droits réservés

Nice Jazz Festival 2016, Éclat et Résonances

Nice Jazz Festival stage ©NJF

Christian Estrosi, Président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, Maire de Nice, a présenté le Nice Jazz Festival 2016 de la marraine de charme Melody Gardot.

Le Nice Jazz Festival 2016 a été présenté par Christian Estrosi le Mardi 12 avril 2016 au Kiosque à Musique des Jardins Albert 1er, en présence de la sublime voix du Jazz, Melody Gardot, et de Sébastien Vidal, Directeur Artistique du Nice Jazz Festival 2016. Melody Gardot, la jolie musicienne Américaine, apporte sa touche d’élégance et de mystère: elle sera la marraine de charme du festival cet été. Cette année, la programmation du Nice Jazz Festival rend un hommage particulier à David Bowie en plaçant chaque soirée sous l’aura d’un de ses tubes.

André Chauvet, Conseiller Municipal, Délégué à l’Opéra et à la Musique, Christian Estrosi, Président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, Maire de Nice, Melody Gardot, Marraine du Nice Jazz Festival 2016, Sébastien Vidal, Directeur Artistique du Nice Jazz Festival 2016 et Frédérica Randrianome Karsenty, Directeur du Nice Jazz Festival.

Une très grande voix du Jazz

Lors de la présentation, Christian Estrosi a dévoilé le nom de la marraine du NJF 2016: Melody Gardot, l’élégante musicienne Américaine, auteur-compositeur-interprète, qui avait fait l’immense honneur d’être présente lors de la conférence de presse. Le Maire s’est tourné vers Melody Gardot pour son éloge: « En plus de compter parmi les voix les plus connues du 21ème siècle, Melody Gardot est également une citoyenne du monde à la personnalité profonde. Digne représentante de la scène jazz internationale, elle est la parfaite ambassadrice de notre festival, ouvert sur le monde, décloisonné et libre. »
La jeune et talentueuse chanteuse blues et folk a déclaré: « La France est un pays qui m’est cher et j’ai de très beaux souvenirs dans la région. J’ai hâte de jouer sur la nouvelle scène! »

Le Nice Jazz Festival décalé

Nice ayant été choisie pour faire partie des 10 villes hôtes de l’Euro, la ville accueillera 4 matches à l’Allianz Riviera. Une Fan Zone sera installée du 10 juin au 10 juillet sur les Jardins Albert 1er et le Théâtre de Verdure – sur le même périmètre que celui du NJF – où 10 000 supporters par match pourront suivre les prouesses de leurs joueurs favoris sur 2 écrans géants. Le Nice Jazz Festival est donc décalé: il aura lieu du samedi 16 au mercredi 20 juillet 2016.

Sébastien Vidal, Melody Gardot & Christian Estrosi

Un bilan plus que positif des cinq ans

Christian Estrosi a dressé le bilan plus que positif des cinq ans depuis la reprise en régie du festival: « 5 ans après, nos efforts ont été largement récompensés et les chiffres sont là pour le prouver: 151 concerts du Festival IN donnés par 2000 artistes – représentant 250 heures de musique live – ont attiré plus de 173 000 spectateurs. 40 corps de métiers, principalement des agents de la Ville de Nice, ont participé à ce succès en travaillant 6 750 heures sur le montage et le démontage du festival. L’année dernière, nous avons battu les records de fréquentation avec près de 60 000 visiteurs au total sur le IN et le OFF! »

Éclatet Résonances comme thème 2016

Le maire de Nice a ensuite annoncé le thème du NJF 2016: « Après les thèmes des années précédentes: Rythmes & Elégance en 2013, Energie & Légendes en 2014, Souffle & Vibration en 2015, le thème de cette nouvelle édition sera Éclat et Résonances. L’éclat et la résonance caractérisent les sonorités et les instruments du jazz qui prennent une autre dimension sous notre lumière azuréenne. D’abord bleu, puis rouge, et rose l’été dernier, le Saxophone emblématique de notre Festival sera cette année jaune : symbole de chaleur, d’énergie, de joie, de soleil et de lumière! »

Voir nos reportages sur le Nice Jazz festival 2015

Le programme du Nice Jazz Festival 2016

« David Bowie et son esprit m’ont accompagné dans ma sélection d’artistes », explique Sébastien Vidal, le Directeur Artistique, « Personne n’a mieux compris que lui l’importance du Jazz aujourd’hui, ciment d’une époque de métissage des genre! » Chaque soirée aura comme thème l’un de ses tubes à la résonance planétaire.
Parmi les têtes d’affiche du Jazz et ses musiques cousines qui se produiront pendant cinq jours dans les Jardins Albert 1er, on trouve Mélody Gardot, Robert Plant, Youssou’n Dour, Massive Attack, Avishai Cohen, Parov Stelar, Ibrahim Maalouf, Brigitte et même des locaux: Hyphen Hyphen.

Samedi 16 Juillet – Thème: « Changes »

Scène Masséna

The James Hunter Six – 20h00
Guts Live Band + Guest – 21h15
Melody Gardot – 23h00

The James Hunter Six ©NJF

Théâtre de Verdure

Leyla McCalla – 19h30
Daniel Freedman Quintet – 20h45
Avishai Cohen Quartet – 22h30

Leyla McCalla ©NJF

Dimanche 17 Juillet – Thème: « Let’s Dance »

Scène Masséna

The London Community Gospel Choir (Concert gratuit) – 11h00

Tiggs Da Author – 20h00
George Clinton – 21h15
Parov Stelar – 23h00

Parov Stelar ©NJF

Théâtre de Verdure

Becca Stevens Band – 19h30
Cory Henry and the Funk Apostles – 20h45
Snarky Puppy – 22h30

Snarky Puppy ©NJF

Lundi 18 Juillet – Thème: « Space Oddity »

Scène Masséna

Con Brio 19h4
5
Hyphen Hyphen – 21h00
Robert Plant & the Sensational Space Shifters – 22h30

Robert Plant ©NJF

Théâtre de Verdure

Géraldine Laurent Quartet – 19h30
Laura Mvula – 20h45
Steps Ahead Reunion Tour – 22h30

Steps Ahead ©NJF

Mardi 19 Juillet – Thème: « Blackstar »

Scène Masséna

Gallant – 20h00
Ibrahim Maalouf – 21h15
Massive Attack – 23h00

Massive Attack ©NJF

Théâtre de Verdure

Nicolas Viccaro – 19h30
Yaron Herman & Ziv Ravitz – 20h45
The Cinematic Orchestra – 22h30

Yaron Herman & Ziv Ravitz ©NJF

Mercredi 20 Juillet – Thème: « Heroes »

Scène Masséna

Deluxe – 20h00
Brigitte – 21h15
Youssou N’Dour et le Super Etoile de Dakar – 23h00

Brigitte ©NJF

Théâtre de Verdure

Spirale Trio – 19h30
John Scofield – Brad Mehldau – Mark Guiliana – 20h45
Abdullah Ibrahim Quartet – 22h30

Scofield – Mehldau – Guiliana ©NJF

Louis Amstrong au Hard Rock Cafe

Pendant tout le Nice Jazz Festival 2016, la trompette en argent de Louis Amstrong, pièce maîtresse du Hard Rock Cafe New Orleans, sera exposée au Hard Rock Cafe Nice. Cette exposition temporaire permettra aux Niçois et visiteurs du Festival de découvrir un symbole de Jazz exceptionnel, ayant recueilli le souffle de l’immense artiste.

Louis Armstrong’s silver trumpet ©NJF

Sécurité et contrôles renforcés

Comme tous les ans, le des contrôles d’accès et le dispositif sanitaire avec les services de secours, seront renforcés par des mesures exceptionnelles pour garantir au maximum la sécurité avec notamment des portiques de sécurité avec détecteurs de métaux aux entrées, la mise en place de sas de sécurité pour des fouilles. La mobilisation d’agents de sécurité supplémentaires permettra assurer ces contrôles et plus de présence autour et dans le site du Nice Jazz Festival.

www.nicejazzfestival.fr

Cliquer pour agrandir – ©YesICannes.com – Tous droits réservés

 

Quitter la version mobile