David Copperfield a partagé au Lions Health ses sources d’inspiration, le storytelling dans ses spectacles et comment créer une résonance pour une bonne communication de marque.
David Copperfield fait 600 spectacles par an! Il totalise 21 Emmys, 11 Guinness World Records, et son étoile brille sur le célèbre trottoir Hollywoodien The Walk of Fame. Déclaré « Roi de la Magie » par la Society of American Magicians – présidée à l’origine par Harry Houdini – et appelé « Le plus grand illusionniste de notre temps » par Oprah Winfrey, David Copperfield a été invité au Lions Health pour donner sa vision du storytelling – qui joue un rôle central dans ses spectacles – et inspirer comment créer de la résonance à partir d’une idée pour favoriser une bonne communication de marque.
La puissance émotionnelle du divertissement
Le magicien le plus connu de notre temps est intervenu devant une salle comble à la session Making Magic: The Art Of Illusion In The Modern Brand Narrative le 18 Juin au Théâtre Debussy, organisée par Kenneth Hertz, partenaire fondateur de MemBrain, société de marketing, programme médias et conseil en stratégie basée à Beverly Hills. La société a comme principaux clients Intel, McDonald, Hasbro, Logitech… Kenneth Hertz est également associé principal chez Hertz Lichtenstein & Young LLP, un cabinet d’avocats basé à Los Angeles qui représente les intérêts d’artistes stars comme Will et Jada Smith, Britney Spears, Keith Richards, Annie Leibovitz, Ariana Grande… La firme MemBrain « crée de la valeur pour ses partenaires en mobilisant la puissance émotionnelle du divertissement et la passion des fans. »
Produire l’effet « wow! »
Hertz a commencé en citant l’auteur de science-fiction Arthur C. Clarke: « Toute technologie suffisamment avancée est indiscernable de la magie. » Il a ensuite accueilli sur scène David Copperfield qui a d’abord montré avec humour son pouvoir de persuasion sur les participants en les amenant à pratiquer un petit truc avec leurs bras et les doigts. L’illusionniste a expliqué que la magie « lui est venu facilement »: « Certains enfants jouent bien au piano instantanément, d’autres excellent à raconter des histoires. J’avais l’habitude d’acheter des livres de magie dans les librairies; je lisais l’effet que le public devait voir, mais je refusais de lire la méthode. J’étais forcé de comprendre comment faire le même tour de magie, mais à ma façon ». Il a ajouté: « Mais ma vraie passion, c’était les films que je voyais, les spectacles de Broadway et je voulais que mon public dise « wow! » Ce qui s’est produit quand il a fait disparaître un Learjet, entouré par un public aux yeux bandés. Le tour est devenu viral, avant l’heure du viral…
Le pouvoir d’une idée simple est très fort
David Copperfield a été surpris par le succès de la performance, car le storytelling avait toujours joué un rôle majeur dans ses spectacles, ses idoles étant Franck Capra, Victor Flemming et Orson Welles. Ce jour-là, le magicien « a compris la puissance d’une idée emblématique » puisque tout le monde comprenait un avion, étant en contact avec un avion, ce qui « a pénétré leur conscience ». Cela l’a amené « à faire quelque chose de plus pertinent ».
Inspiré par l’histoire de sa mère, qui, à son arrivée à New York était passée sous la Statue de la Liberté, il a décidé de faire disparaître la statue, aidé par le réalisateur Franck Capra, mettant en avant le message que la « liberté peut disparaître ». Lorsque la Statue de la Liberté a disparu, l’émotion était immense, ce qui montre que la «puissance d’une grande idée, la puissance d’une idée simple, est très forte. Parfois, c’est la simplicité d’une idée qui crée une résonance. »
Contexte au-delà de l’effet magique
David Copperfield a poursuivi: « Mais vous n’avez pas besoin de faire des choses grandes en taille, vous pouvez faire des choses grandes en émotion, si c’est quelque chose de grand dans le cœur. La simplicité est également importante, mais la simplicité est l’une des choses les plus difficiles à atteindre! » La projection de deux illusions a illustré le concept, surtout celle de l’illusion où son corps, attaché à une table sans boîte pour le cacher, est scié dans la moitié. « Nous avons vendu l’histoire au public comme une évasion, sauf que lorsque le public croyait que j’allais réussir à m’échapper, je me suis retrouvé scié en deux. Ce qui est amusant, c’est que ça emmène le public dans un voyage auquel il ne s’attend pas! »
Toucher beaucoup de niveaux différents
David Copperfield alors réalisé en direct quelques merveilleux tours de magie avec l’aide d’une jeune femme parmi le public. Il a ensuite expliqué que la magie pouvait se résumer à la création d’une relation avec le spectateur, à le rendre heureux, et que tout tenait « à des couches et des couches de résonance émotionnelle ». Et cela est vrai pour tout ce que dans quoi vous vous impliquez. On gagne lorsqu’on touche beaucoup de niveaux différents ».
Le magicien a fini le séminaire en régalant le public de tours de magie sur scène.
Cliquer pour agrandir – ©CannesLions – Tous droits réservés
Recent Comments