Zorro, le nouveau blockbuster espagnol produit par Secuoya Studios, a été présenté en avant-première au MIPCOM 2022 à Cannes comme un « Diego de la Vega pour les nouvelles générations ».
Zorro est la super production espagnole d’Amazon et Mediawan, réalisé par Javier Quintas et imaginé par Sergio Pizzolante. Après une présentation sur écran géant le 17 octobre, à l’Auditorium Louis Lumière à Cannes devant une foule d’acheteurs internationaux, ses créateurs et deux de ses protagonistes féminines, les Mexicaines Renata Notni et Dalia Xiuhcoatl, ont participé à un rendez-vous avec la presse pour montrer les premières images de ce nouveau Zorro, incarné par l’Espagnol Miguel Bernardeau (Elite).
Zorro, le justicier masqué hors-la-loi
Justicier masqué, hors-la-loi recherché par les hommes du gouverneur, personnage héroïque de la Californie, la renommée de Zorro s’est emparée de l’imaginaire collectif. Zorro dont la légende se situe dans un village colonial de Haute Californie, au Mexique au XIXème siècle, appartient à chacun de nous et chacun de nous retrouve en lui son besoin de justice, son goût d’aventure et de liberté, le plaisir de se jouer de l’arrogance des puissants et de déjouer les menaces et les représailles.
Zorro en avant-première au MIPCOM 2022
Pour ce rendez-vous avec la presse au bar de l’hôtel Gray d’Albion****, les protagonistes de ce remake: Randall Broman (Head of International Sales, Scripted – Mediawan) présent en tant que modérateur, les actrice Renata Notni et Dalia Xiucoatl, Sergio Pizzolante (Secuoya Studios), Javier Quintas, Valérie Vleeschhouwer (MD, Mediawan) et Charles Touboul (VP, Content, Mediawan) ont présenté quelques extraits de leur nouveau bébé.
Version moderne de Zorro, écrite par Carlos Portela
L’équipe de la super production Zorro de Secuoya Studios avec John Gertz, Andy Kaplan (KC Global Media), Sergio Pizzolante (C&T Mobs) et Jesús Torres Viera et Glenda Pacanins (NoStatusQuo Studios) en tant que producteurs exécutifs, a dévoilé les premières images de cette nouvelle production espagnole tournée aux îles Canaries. Cette nouvelle fiction s’inspire du monde des jeux vidéo, de la bande dessinée, des héros et des films du cinéma coréen ou des sagas comme John Wick. Son créateur, le Vénézuélien Sergio Pizzolante, a passé cinq ans à essayer de convaincre les producteurs de la nécessité de sortir Zorro du cliché hollywoodien du « Latin lover », avec une moustache et une rose dans la bouche. Le réalisateur Javier Quintas (La Casa de Papel et Sky Rojo) explique: « Pour adapter Zorro au langage des nouvelles générations, il a fallut donner plus de force aux personnages féminins, avec une héroïne indigène incarnée par Dalia Xiuhcoatl, l’antagoniste de Zorro, et Renata Notni dans la peau de Lolita. »
Zorro, un remake pour les nouvelle générations
Javier Quintas, réalisateur des épisodes de La casa de papel ou El Príncipe, entre autres, à l’EFE continue sur sa lancée: « Quand on parle d’un Zorro pour une nouvelle génération, on ne dit pas que c’est forcément pour les jeunes. D’un autre côté, nous voulons que tout le monde soit sensible aux aventures épiques de Zorro, mais dans un langage qui parle aux jeunes et qui les sensibilisent à ce héros de légende. Le scepticisme que Sergio Pizzolante a rencontré en essayant de ressusciter Zorro a pris fin lorsque Amazon a rejoint le projet, ce qui a permis à ses créateurs de rêver grand, avec une équipe de production de 200 personnes. Pour mener à bien son projet, le réalisateur Sergio Pizzolante a également trouvé des alliés en Espagne.
Un casting de plus de 700 personnes
Le producteur vénézuélien, basé à Miami raconte: « On a fait un casting de plus de 700 personnes pour trouver notre Diego de la Vega, majoritairement espagnol et mexicain, mais au final on a opté pour Miguel Bernardeau qui, pour nous, est l’un des meilleurs acteurs de sa génération ». L’acteur, qui a quitté Elite après quatre saisons et fait tourner les têtes dans le rôle de Guzman sur Netflix, s’est dit fier d’être au casting de cette nouvelle série très attendue.
Chaque génération raconte ses films avec son propre langage
« Chaque génération raconte ses films avec son propre langage. Maintenant, nous devions rembourser cette dette, même si les valeurs universelles du personnage sont les mêmes. » explique Javier Quintas. Le tournage qui a duré trois mois aux îles Canaries se poursuivra jusqu’au mois de janvier 2024, avant d’entamer une période de post-production d’une dizaine de mois et de se lancer sur les plateformes d’Amazon aux États-Unis, en Amérique latine et en Espagne.
Des femmes en avance sur leur temps
A l’image de la série initiale, cette nouvelle version sera façonnée par les relations de la jeunesse de Zorro, l’amour et la déception amoureuse qui forgeront son développement en tant que personnage et refléteront une sorte de masculinité loin des stéréotypes. Son combat consiste également à découvrir qui a assassiné son père, une mission personnelle qui l’amène à découvrir des secrets de famille qui changeront à jamais son destin. De même, les femmes de la série seront en avance sur leur temps, autonomes, tenant tête au héros masqué ou agissant comme des confidentes, selon leurs propres intérêts. Ni les femmes de 1894 telles qu’elles ont été peintes à Zorro dans les années 1950 ou à Banderas.
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