La famille Mul à Pégomas cultive le jasmin depuis cinq générations. Un partenariat exclusif avec la Maison Chanel, qui fête cette année ses 100 ans, contribue depuis 1987 à pérenniser sa culture, matière première essentielle de l’iconique N° 5.
Chanel: cette année, l’exploitation olfactive de la Famille Mul, qui possède déjà une centaine d’hectares de champs à Pégomas et qui en consacre vingt à la prestigieuse Maison Chanel, s’enrichit de 10 hectares supplémentaires à la Roquette sur Siagne. Cette nouvelle acquisition de terres agricoles destinées à la culture de plantes à parfums ancre définitivement la marque de luxe sur les terres azuréennes.
Cueillette du jasmin ©YesICannes.com
Pégomas, une ville où il fait bon vivre
Pégomas, située dans la Vallée de La Siagne, entre Cannes et Grasse, avec pour armoiries des branches de mimosa, est un village où l’art de vivre se conjugue avec le bien-être des sens. Sur ses terres fertiles et ensoleillées, propices à la culture, le jasmin, fleur précieuse et délicate, originaire de l’Himalaya, fait partie du patrimoine agricole et horticole de la région. D’ailleurs son nom (yasmin) qui signifie « cadeau de Dieu » en persan se prouve par une floraison magique qui donna ses lettres de noblesse à la ville de Grasse, berceau de la parfumerie française. Dans la vallée de la Siagne, Fief de la famille Mul depuis 1840, des fleurs et des plantes aromatiques poussant généreusement sous la clémence du climat azuréen, habillant la plaine d’une multitude de couleurs. A la tache, les cueilleuses offrent encore le spectacle d’un tableau impressionniste.
Joseph Mul ©YesICannes.com
Parfums envoûtants et sensuels
Sa longue et abondante floraison s’épanouit pleinement de la fin de l’été à l’automne dans les champs des horticulteurs du Pays de Grasse. Les parfums envoûtants et sensuels qui s’échappent des plantations se répandent dans l’air et diffusent leurs voluptés jusqu’aux portes de la Capitale Mondiale du Parfum. Au fil de cinq générations de passionnés, toutes les variétés florales ont été cajolées selon les mêmes rituels: ne jamais utiliser d’engrais chimique; respecter la nature avec ses cultures raisonnées, ne pas épuiser la terre, mais la laisser se reposer; regarder s’épanouir les pétales durant trois semaines et les cueillir avec délicatesse au lever du soleil, lorsqu’elles offrent leur plénitude en signe de remerciement.
Panier de jasmin ©YesICannes.com
Culture parfumée et séculaire
Depuis quelques jours, la cueillette de cette précieuse tubéreuse, symbole de beauté et de tentation féminine, d’un blanc opalescent, a commencé dans les champs de la famille Mul, producteur de plantes à parfum pour Chanel depuis quatre décennies. Fin août, dès 6 heures du matin, avant que le soleil ne darde ses ardents rayons, les pétales encore mouillées de la rosée du matin s’offrent aux mains expertes des récolteurs. Chapeau de paille vissé sur la tête, large tablier en lin noué autour de la taille et panier en osier, chacun s’affaire à la récolte du jasmin en exécutant entre le pouce et l’index des gestes répétitifs, méthodiques et précis.
Joseph Mul et sa fille (directrice de marketing de l’exploitation) ©YesICannes.com
Cueilli à la main, depuis la nuit des temps
Sur les 2,5 hectares réservés à la culture du jasmin, chaque saisonnier récolte en moyenne 3 à 4 kg de fleurs et jusqu’à 7 kg pour les meilleurs – qui ont l’avantage d’être récompensés par une prime à la fin de l’année. Cette petite étoile à la blancheur immaculée qui annonce la venue du jour par ses notes florales et qui s’éteint sous les rayons du soleil – tout en reprenant la nuit son parfum généreux pour le délivrer à nouveau le jour suivant – se cueille à la main, depuis la nuit des temps.
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Un travail minutieux et fastidieux
Avec grâce et délicatesse, la cueillette se fait en pinçant la fleur, une à une, entre deux doigts, puis simplement en tirant jusqu’à entendre un léger « cri », un petit clic qui est propre à la fleur de jasmin et qu’on appelle à juste titre, les pleurs de la fleur de jasmin. Ce travail minutieux et fastidieux, supervisé par Fabrice Bianchi, directeur de l’exploitation Mul, est récompensé par le parfum enivrant qui se dégage des champs de plantes à parfums de Joseph Mul, le patriarche de la famille.
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Un petit train pour relier la Bastide
A 13 heures tapant, la trentaine de saisonniers (36 permanents et jusqu’à 70 en pleine saison) munis de leurs paniers de fleurs fraîchement cueillies, sont emmenés à bord d’un petit train jusqu’à la Bastide (mas provençal avec espaces de réceptions privés réservés à la Maison Chanel) pour peser la récolte du matin.
Le petit train du jasmin ©YesICannes.com
Filière de fabrication maîtrisée de A à Z
Dès le pesage effectué, le jasmin est immédiatement dirigé vers l’usine Sotraflore située à quelques encablures des champs pour être distillé et transformé en absolute, un concentré de jasmin qui entre dans la composition du légendaire N° 5 de Chanel. Le produit fini est ensuite envoyé à Compiègne, dans l’usine de fabrication des parfums Chanel. Pour fabriquer des extraits de ce jus d’exception (le plus cher du marché), une tonne de fleurs est nécessaire pour produire trois kilos de concrète de jasmin qui donneront six kilos d’absolute. Mille fleurs de jasmin et douze roses de mai sont contenues dans un flacon de 30 ml.
Pesée des fleurs de jasmin ©YesICannes.com
« Je veux un parfum de femme à odeur de femme! »
A la belle époque, la parfumerie cantonnait les femmes à l’odeur d’une simple fleur: un muguet, une violette, un jasmin… En rupture avec les codes de son temps, le sillage abstrait de N°5 reflète à merveille la personnalité de la créatrice de mode et grande couturière française, au tempérament audacieux, libre, toujours en avance sur son époque. « Je veux un parfum de femme à odeur de femme », c’est en ces termes que Coco Chanel avait parlé du N°5, ce parfum rare et puissant créé en 1921 par le nez Ernest Beaux.
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Marylin, ambassadrice de charme pour Chanel
Quoi de plus normal alors d’avoir recours à l’actrice Marylin Monroe, la femme la plus sensuelle du XXème siècle, pour promouvoir ce trésor de séduction. D’autant plus que, si cette icône du cinéma avait pour habitude de porter ce parfum capiteux dans sa vie de tous les jours, elle n’hésita pas à lui déclarer sa flamme devant les médias du monde entier et confessa même dormir nue, avec une goutte de son parfum préféré.
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Qu’est-ce que vous mettez pour dormir?
La maison au double C imagine alors une campagne en noir et blanc autour d’une précieuse bande-sonore retrouver dans les archives inédites et sonores de la Warner Bros. A l’époque, l’on demandait souvent à Marylin: « Qu’est-ce que vous mettez pour dormir? Un haut de pyjama? Le bas? Une chemise de nuit? » elle répondait naïvement: « Chanel n°5, parce que c’est la vérité… Vous comprenez, je ne vais pas dire nue! Mais c’est la vérité! » Cette superbe blonde à la peau laiteuse est alors devenue pour la marque une ambassadrice idéale et spontanée, dont la candide déclaration touche aujourd’hui l’inconscient collectif.
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Nouvelle ère pour les parfums Haute Couture
Ce parfum de femme au succès foudroyant, marqué des empreintes de la star américaine, a été le tournant d’une nouvelle ère, celle de la parfumerie française et des parfums Haute Couture. Pour construire son identité, Ernest Beaux propose à Gabrielle Chanel, une composition visionnaire qui fait appel à une utilisation inédite des aldéhydes (une composition d’avant-garde associant les plus nobles ingrédients naturels à des molécules de synthèse). N°5 échappe alors à toute référence olfactive, s’affranchit de toutes les règles et devient le point de bascule qui révolutionne le monde de la parfumerie.
Olivier Polge ©YesICannes.com
Une fragrance plébiscitée par Coco Chanel
Séduite par cette toute nouvelle fragrance, Mademoiselle plébiscite la version numéro 5 de la fragrance, et décide de conserver ce chiffre comme simple nom. Pour ce nouveau jus, elle choisit un flacon radical, orné d’une étiquette blanche et coiffé d’un cabochon facetté. En 1986, Jacques Polge, nez de Chanel depuis 1978, réinterprète la partition olfactive de son prédécesseur pour créer une version plus ample du fameux N°5: une eau de parfum sublimée par un flacon iconique aux lignes minimalistes.
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La Polianthes tuberosa remise au goût du jour
Avec le jasmin, l’ylang-ylang et la fleur d’oranger, la tubéreuse de Grasse est l’une des quatre fleurs blanches qui habillent le parfum Gabrielle, un opus signé Olivier Polge, nez de Chanel depuis 2015. Une grande première pour la maison au double C, qui n’avait jamais intégré la capiteuse plante à son vocabulaire olfactif, bien qu’on en trouve dans la formule du No 22 et de Gardénia.
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La Polianthes tuberosa tombé en disgrâce
La Tubéreuse, cultivée et récoltée à la même époque que le jasmin dans les champs de la famille Mul, rentre également dans la composition du N°5. Le revirement a été amorcé en 2011 à Pégomas avec cette fleur au parfum puissant car à l’époque, la Polianthes tuberosa, variété à fleurs simples originaire du Mexique, était tombée en disgrâce sur la Côte d’Azur. Trop coûteuse à cultiver, trop fragile. Trop capricieuse.
Joseph Mul et son gendre, directeur de l’usine Sotraflore ©YesICannes.com
Renouer avec la sensualité
Pour ce qui est de l’innovation, en comptant l’Extrait originel, les interprétations de la fragrance sont aujourd’hui au nombre de quatre avec N°5 L’Extrait (1921). Pour cette création, Ernest Beaux concentre les ingrédients les plus luxueux de sa palette olfactive. Le N°5 Eau de Toilette (1924) est une nouvelle version qui respecte les codes de l’Extrait, mais qui à l’époque lui conférait une signature plus légère et moins onéreuse que la précédente.
La fille de Joseph Mul ©YesICannes.com
Une eau de parfum signée Olivier Polge
N°5 Eau de Parfum (1986): cette nouvelle interprétation imaginée par Olivier Polge, est une concentration inédite et dans l’air du temps, tout en renouant avec la sensualité de la fragrance originelle d’Ernest Beaux. En 2018, le couturier confirme son attachement au Pays de Grasse en lançant une nouvelle eau de toilette – délicieusement rosée – nommée Paris-Riviera. « Une fragrance florale et lumineuse à base de néroli, à l’image de l’esprit et ensoleillé de la Côte d’Azur des années 1920 », souligne Olivier Polge, le parfumeur créateur de la maison.
Olivier Polge ©YesICannes.com
Patrimoine agricole et horticole unique au monde
A l’instar de la Haute Couture qui protège le savoir-faire unique des Métiers d’Art, les parfums de la maison Chanel participent à la conservation d’un patrimoine agricole et horticole légendaire. Il y a trente ans, Chanel aurait pu, comme d’autres, aller acheter ses essences à l’étranger où la main d’œuvre est moins coûteuse. La marque de luxe a préféré rester fidèle à ce terroir où s’inscrit en lettre capitale l’histoire du N° 5 et nouer un partenariat d’exclusivité alors inédit avec la famille Mul en 1987.
Fabrice Bianchi, Olivier Polge & Joseph Mul ©YesICannes.com
Usine d’extraction et laboratoire de recherche
Pour faire perdurer la tradition et continuer à satisfaire ce couturier exigeant et intransigeant sur la qualité, une usine d’extraction et un laboratoire de recherche ont été installés en bordure des plantations. Ainsi, les fleurs comme le jasmin grandiflorum, la rose centifolia, l’essence du bigaradier, l’iris pallida et le géranium rosat cultivés par la famille Mul, traitées sitôt cueillies, gardent toutes leurs qualités et puissance olfactives. Chaque année, 9 à 10 tonnes de jasmin, 40 tonnes de rose, 2,5 tonnes de tubéreuses sont ramassées sur l’exploitation familiale.
Usine d’extraction et de transformation ©DR
Partenariat exclusif
À l’initiative de Jacques Polge, Chanel signe en 1987 un partenariat – totalement inédit pour l’époque – avec le plus grand producteur de fleurs local, la famille Mul. horticulteurs de père en fils, ils cultivent vingt hectares de fleurs à Pégomas, dont deux hectares et demi sont consacrés uniquement au jasmin. Le reste est réservé à la Rose Centifolia (N°5), la tubéreuse (Gabrielle), le géranium Rosat (Coco noire) et l’iris Pallidia (N°19 et N°5).
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Sécuriser la qualité olfactive
Cette union couchée sur le papier, a permis au parfumeur de sécuriser la qualité olfactive et la quantité de fleurs nécessaires aux parfums Chanel. De son côté, la famille Mul s’évertue depuis cinq générations à perpétuer et à protéger cette culture séculaire de plantes à parfum d’une exceptionnelle qualité, grâce à ce terroir unique qui allie soleil, chaleur, absence de vent et terre argilo-calcaire, propice au développement des plantes à parfums.
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Culture de l’excellence et respect des traditions
L’arrière-grand-père de Joseph Mul possédait une ferme dans la vallée de la Siagne. Le lait qu’il récoltait chaque jour de ses vaches était livré en bouteille juste après la traite. Progressivement la laiterie a disparu au profit des fleurs et des plantes aromatiques. Depuis, résistant aux chants des sirènes des promoteurs immobiliers, ces horticulteurs laborieux, attachés à leur terre et déterminés, ont tissé avec Chanel des liens d’amitiés forts et chaleureux qui aujourd’hui donnent leurs fruits et permettent à la marque de luxe internationale de surfer à la fois sur l’excellence, la tradition et la créativité.
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Parfums respectueux et recettes originelles
Un gage également pour les consommateurs, de plus en plus demandeurs de parfums respectueux et de recettes originelles à l’instar du N°5 d’Ernest Beaux, mais également gourmands de créations originales élaborées sous la houlette d’Olivier Polge, le nez et la signature olfactive des parfums Chanel.
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Quatre nez pour des parfums d’exceptions
Les trois parfumeurs qui ont succédé à Ernest Beaux ont tous hérité de la même mission: protéger la fragrance iconique de la Maison. Henri Robert, Jacques Polge et aujourd’hui Olivier Polge, rentré chez Chanel en 2015. Tous se sont transmis la formule secrète du N°5 comme un flambeau. C’est à ce dernier que revient la charge d’assurer l’approvisionnement et la qualité constante des matières premières qui le composent.
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Des créations ciselé sur mesure
Chez les Mul, l’année est rythmée par le calendrier des récoltes de tous les ingrédients qui entrent dans la composition du N°5, parmi lesquels le jasmin et la rose de mai à Grasse. Depuis la cueillette jusqu’aux méthodes d’extraction, Olivier Polge mène avec le Laboratoire de Création et de Développement des Parfums Chanel un travail ciselé sur mesure. Ce fil rouge qui constitue l’âme de son cœur de métier, permet à ce véritable orfèvre des sens, d’assurer année après année l’excellence de la fabrication de N°5.
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Devoir de transmission
Ce patrimoine légendaire, hérité de son arrière-grand-père, Joseph Mul, le préserve avec fierté, loin des convoitises pour le transmettre aux générations suivantes. En écho à ce sacerdoce, en 2014, Jacques Polge transmet les clés du Laboratoire des Parfums Chanel à son fils, Olivier Polge. Respectueuse de son histoire enracinée à Grasse, la maison Chanel met un point d’honneur à s’engager sur l’avenir et à sauvegarder ce patrimoine unique au monde.
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Production certifiée bio à haute valeurs environnementale
Ces valeurs écologiques (production certifiée bio à haute valeurs environnementale à qualité égale avec les 80 ingrédients qui entrent dans la fabrication du n°5) sont également partagées par la famille Mul. Des valeurs qui permettent de cultiver la différence et de s’inscrire dans la continuité, avec un engagement commun pour des projets futurs.
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Créations parfumées d’Olivier Podge
En collaboration avec le Laboratoire de Création et de Développement des parfums Chanel, Olivier Podge a apposé sa signature olfactive sur les parfums:
2019: Chance Eau Tendre (eau de parfum); Paris-Riviera – Les Eaux de CHANEL; Gabrielle CHANEL Essence.
2018: Parie-Deauville, Paris Biarritz, Paris-Venise – Les Eaux de CHANEL; Coco Mademoiselle Eau de Parfum Intense; Bleu de CHANEL Le Parfum; 1957 – Les Exclusifs de CHANEL.
2017: Gabriel CHANEL.
2016: N°5 L’Eau; Boy CHANEL – Les Exclusifs de CHANEL
2015: Misia – Les exclusifs de CHANEL; Chance Eau Vive
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Chanel Pérennise son Enracinement Olfactif à Pégomas en images
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Chanel Pérennise son Enracinement Olfactif à Pégomas was last modified: septembre 1st, 2021 by
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