À l’occasion de la sortie du livre de Didier Gayraud aux Éditions Gilletta consacré aux 120 ans de la Presqu’île de Saint-Jean-Cap-Ferrat, la villa Ephrussi de Rothschild a ouvert ses fastueux salons au maire de la ville, Jean-François Dieterich et à ses nombreux invités.
Villa Ephrussi de Rothschild ©DR
Saint-Jean-Cap-Ferrat Histoire d’une Presqu’île, 1858, 1939. Passionné par l’histoire de la Côte d’Azur à la Belle Époque, Didier Gayraud rassemble depuis de nombreuses années documents et photographies anciennes se rapportant à la région. Auteur de plusieurs ouvrages comme celui sur les pionniers de l’aviation ou sur les grandes villas de la Riviera, il fait cette fois découvrir aux lecteurs l’histoire de la commune de Saint-Jean-Cap-Ferrat, commune mondialement célèbre née en 1904.
Jean-François Dieterich ©YesICannes.com
Un ouvrage richement documenté
A l’occasion des 120 ans de la commune devenue indépendante de Villefranche-sur-Mer, Didier Gayraud retrace l’histoire de la presqu’île de 1858 à 1939. Avec cet ouvrage Saint-Jean-Cap-Ferrat Histoire d’une Presqu’île, 1858, 1939, richement documenté, l’auteur passionné par la Côte d’Azur convie ses lecteurs à une histoire de la commune de Saint-Jean-Cap-Ferrat qui raconte comment un simple village de pêcheurs est devenu en quelques décennies l’un des lieux les plus prisés de la French Riviera.
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De nombreux artistes séjournèrent sur la presqu’île
Presqu’île de la Côte d’Azur, le Cap Ferrat est rattaché à la ville de Saint Jean Cap Ferrat, à quelques kilomètres seulement de Nice. Il sépare Beaulieu sur Mer de Villefranche sur Mer. Aussi appelé la presqu’île des milliardaires, le site est particulièrement réputé pour ses superbes villas de luxe nichées dans sa pinède. Bordé par des criques et des anses de charme, le Cap Ferrat accueille en saison des yachts qui y jettent l’ancre pour un séjour exceptionnel. Au Cap Ferrat, le climat méditerranéen est très agréable, les étés sont chauds et les hivers doux. De nombreux artistes furent inspirés par les paysages et séjournèrent sur la presqu’île : Matisse, Chagall, Picasso, Odysséas Elýtis, prix Nobel de littérature en 1979, ou encore Charlotte Salomon.
Valérie Castera ©YesICannes.com
Saint-Jean-Cap-Ferrat Histoire d’une Presqu’île, 1858, 1939
Avec Saint-Jean-Cap-Ferrat Histoire d’une Presqu’île, 1858, 1939, l’auteur signe un ouvrage richement illustré grâce aux journaux et aux cartes postales de l’époque. Il y avait ainsi en 1881 un titre qui s’appelait Le Monde Elégant et enfin Le Journal de la Corniche au début des années 1900. Destinés au riches hivernants, ils permettent une reconstitution précise de l’implantation de la colonie étrangère sur la Côte d’Azur. Dans ce livre, Didier Gayraud remonte le temps pour raconter l’histoire de ce hameau de pêcheurs, un temps repaire de pirates, devenu un joyau façonné par l’homme et jouissant désormais d’une aura planétaire. Pour accéder à son indépendance en 1904, le village a dû batailler ferme face à Villefranche-sur-Mer qui avait déjà perdu Beaulieu-sur-Mer et ne voulait pas être « démembrée ». Une indépendance gagnée de haute lutte pour se détacher définitivement de la tutelle de Villefranche-sur-Mer dont elle faisait auparavant partie intégrante.
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Un village de pécheur mondialement connu
La presqu’île de Saint-Jean-Cap-Ferrat tient son nom de ferus, sauvage en latin. Un lieu resté quasi désert pendant des lustres, dont les barbaresques avaient fait leur refuge. Léopold II, roi des Belges, en 1897, puis d’autres illustres personnalités ensuite, vont faire connaître la presqu’île dans toute l’Europe. En 1904, le hameau devient indépendant sous le nom de Saint-Jean-sur-Mer tout d’abord puis de Saint-Jean-Cap-Ferrat trois ans plus tard. C’est ce passage du village de pêcheurs à la commune où le mètre carré est réputé le plus cher de France qui est conté ici au travers de près de 200 photographies datant de 1858 à 1939.
Didier Gayraud au micro ©YesICannes.com
véritable passeur d’image et révélateur de notre patrimoine
Lors du lancement de l’ouvrage à la Villa Ephrussi de Rothschild, le maire de Saint-Jean-Cap-ferrat Jean-François Dieterich a déclaré : » À travers cet ouvrage exceptionnel, véritable passeur d’images et révélateur de notre territoire, nous revivons un peu de cette fabuleuse épopée qui retrace l’héritage laissé par la nature et nos ancêtres et que l’on appelle tout simplement notre patrimoine. Un patrimoine dont nous profitons aujourd’hui et que nous transmettons aux générations futures. Je remercie notre écrivain Bernard Deloupy pour sa participation à la rédaction de ce livre et la directrice des éditions Gilletta depuis 2007, Valérie Castera, elle aussi éprise de nature, de culture et de patrimoine. Je souhaite également que toutes les personnes présentes signent le livre d’or pour marquer de leur présence les 120 ans de la commune. » Pour terminer la soirée en beauté, les livres achetés ont été dédicacés par son auteur Didier Gayraud.
Bernard Deloupy (au centre) ©YesICannes.com
Didier Gayraud, un auteur et collectionneur passionné
Originaire de Paris et azuréen depuis 1974, Didier Gayraud s’est vite passionné pour la région. Dès 1985, ce collectionneurs de documents anciens liés à la Côte d’Azur et à son patrimoine publie Carnet de Vol et en 2005 et Belles Demeures en Riviera Nice aux éditions Gilletta. Passionné par l’histoire de la Côte d’Azur à la Belle Époque, Didier Gayraud rassemble depuis de nombreuses années documents et photographies anciennes se rapportant à ce thème. Je souhaite également que toute les personnes présentes signent le livre d’or pour marquer de leur présence les 120 ans de la commune.
Séance de dédicaces avec Didier Gayraud ©YesICannes.com
Les éditions Gilletta
Jean Gilletta, né à Levens en 1856, parcourt la Côte d’Azur, la région marseillaise, les villes d’eaux, les montagnes savoyardes, les grandes villes françaises et y moissonne des milliers de clichés : monuments, paysages, sites urbains, scènes de la vie quotidienne, grands chantiers… Après avoir créé son atelier de photographie en 1880, il fonde en 1897 une maison d’édition de cartes postales. Aidé de ses frères Joseph et François, puis de ses neveux Louis et Émile, Jean Gilletta laisse à sa mort en 1933 un fonds photographique de grande renommée (dont une partie est déposée aux archives du patrimoine au Fort de Saint-Cyr et à la Bibliothèque du Chevalier Victor de Cessole au Musée Masséna à Nice).
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Filiale du groupe de presse Nice-Matin
A sa création en 1968 les éditions reprennent surtout la section cartes postales avec une partie de l’important fonds légué par Jean Gilletta. Depuis 2000, Gilletta est une filiale du groupe de presse Nice-Matin. Son catalogue, sous la direction de Valérie Castera, se décline en beaux livres, albums, guides et chroniques littéraires. On comptera parmi les sujets régulièrement traités le patrimoine, l’art et l’architecture, la nature, le sport, la cuisine et la jeunesse. La maison propose régulièrement des expositions photographiques. Sa banque d’images anciennes, riche de plusieurs milliers de clichés (plaques de verre, tirages originaux, albums photographiques…), répond à une demande très vive de la part du public.
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